J'étais journaliste, il était footballeur.
J'avais des questions, il avait des réponses.
J'étais venue pour une interview, et je suis repartie avec bien plus que ça.
Il a répondu à mes questions et s'en est posé des milliers.
Depuis, tout est incont...
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Clairefontaine, Résidence de l'équipe de France
Marine
J'étais finalement parvenue à le trouver, comme je m'y attendais, dans sa chambre. Je frappais faiblement la porte, avant qu'il ne me dise d'entrer. Déjà mal à l'aise de venir m'expliquer, je l'étais encore plus lorsque je voyais à quel point il était séduisant. Il venait sans doute de prendre une douche, ne portant qu'un simple short et ses cheveux fins retombaient sur son visage. Je craquais indéniablement à cette vue mais je devais de garder mon sérieux. Il levait la tête vers moi, me regardant dans les yeux, ce qui me fit perdre la raison plus profondément qu'auparavant.
"Marine ? dit-il, surpris."
Et je fondis encore plus à l'entente de sa voix.
Il me dit de venir s'asseoir en indiquant une place à côté de lui, ce que je fis. Il semblait vraiment confus de cette venue soudaine, au vu de mon comportement ces derniers temps. Je lui racontais alors notre périple avec Paul, et voyais son regard étonné s'approfondir au fur et à mesure que je continuais mon récit.
J'avais l'impression d'avoir tourné une page, d'avoir mis un point final sur ce passé et j'avais presque honte d'avoir mis autant de temps. Hugo m'écoutait avec attention et semblait plus que compréhensif. Il était incroyable. Je n'avais jamais connu quelqu'un comme lui. Il m'enlaçait de la plus tendre des manières. Son aura m'apaisait au plus haut point et je me rendais compte à quel point il était devenu important pour moi en seulement quelques mois.
"Oublions. Ça appartient au passé maintenant, conclut le brun."
Je laissa tomber mon dos sur le lit, repensant à ces dernières semaines qui s'avéraient être folles. Mon job, mes amis, l'Euro et puis Hugo... je crois que je ne me suis jamais sentie aussi heureuse qu'aujourd'hui. Je réalisais alors que ce que j'étais en train de vivre était ce que j'avais toujours voulu : m'amuser dans mon travail, avoir des amis sur qui compter, une relation indescriptible...
Je regardais Hugo dans les yeux et sentais ô combien il tenait à moi et inversement. Il se plaça au dessus de mon corps pour déposer un tendre baiser sur mon front et parti se changer, vêtu à l'instant seulement d'un short.
À cette approche, je n'avais pas eu peur. Je souriais, face à la chance que j'avais. Je ne le répèterai jamais assez à quel point j'ai de la chance de l'avoir dans ma vie, à mes côtés. Ça y est, j'avais définitivement mis un point et j'en étais fière. Il sorti de la salle de bain et je le serra dans mes bras tellement fort qu'il en fût surpris. Et puis, il m'embrassa le front suivi de mes lèvres, afin de ne pas les rendre jalouses. Je me sentais aimée, je me sentais heureuse.
