PASSION DEVASTATRICE

Chapitre 12

                                     PDV Aïcha et Babacar

Une semaine déjà que j'ai démarrée dans l'entreprise. J'avoue que les jours passent et ne se ressemblent point.
Je ne m'ennuie pas du tout, au contraire j'ai beaucoup de travail à faire : entre les rendez-vous, les réunions et les rapports, j'en passe!!! J'avais peu de temps pour moi.

En ce moment, mon patron est sur un gros projet et travaille en parallèle sur un marché important, ce qui fait qu'il n'est pas souvent au bureau.

Je dois dire que cette situation m'arrange pour le moment car sa présence me transforme en une vraie boule de nerfs mais tamit je dois reconnaître qu'il me manque un peu mdrr (hé n'allait pas dire que khawma Lima beugg nak...que je ne sais pas ce que je veux.)

Mais cette pause comme je dirai est de courte durée, car ce matin, j'étais plongée dans ma petite routine, quand je le vois entrer.

- Bonjour Aïcha

- Ah bonjour Babacar ça va ?

(J'ai oublié de vous dire qu'il m'avait expressément demandé de le tutoyer parce qu'il trouve que le vouvoiement est trop formel)

Je lève donc les yeux et waouh oulalalala le gars est trop beau avec sa mâchoire carrée, sa peau dorée qui ressort bien dans ses costumes sur mesure... Mon cœur bat à cent à l'heure.

Je devais l'admirer un peu trop car j'entends :

- Ferme ta bouche Aïcha, sinon une mouche pourrai y entrer! Et arrête de me mâter comme ça même si je suis craquant!! Dit-il avec un sourire en coin

Sans plus, il passe devant moi et entre dans son bureau.

-Oh my God!! Je me suis tapée la honte de ma vie! J'en ai perdu mes mots. Heureusement que je ne suis pas blanche sinon je serais pire qu'une pivoine actuellement.

Je suis tellement énervée, frustrée, vexée... Mon ego en prend un coup et je décide d'aller lui mettre les points sur les i.

Donc j'entre dans son bureau comme une furie, les mains sur les hanches, les yeux lançant des éclairs.

- Écoute Babacar !

Il lève les yeux et me regarde avec un regard froid, sauf que moi j'en ai rien à foutre et donc, je continue de plus belle.

- Pour qui te prends-tu? Pour le plus beau mec de la planète? T'es bien prétentieux dis donc!

Et pour ta gouverne en te regardant, je pensais à un autre mais en mieux !

(Oups)!

Qu'est-ce que je viens de faire là?

Seigneur!

C'est à mon boss que j'ai parlé comme ça ??

C'est la fin pour moi!

Voilà après avoir déversé ma bile sur MON PATRON, je viens de me rendre compte de l'énormité de la situation!

Ca y est ! Il va me virer, idiote que je suis!

J'en suis là dans mes réflexions, quand je le vois contourner son bureau et s'approcher dangereusement de moi les poings serrés et ses yeux en colère... J'ai pris peur.

Je me mets à reculer doucement pendant qu'il avançait. Malheureusement pour moi mon dos rencontre le mur, je suis donc prise au piège !

Dans un acte désespéré, je cours vers la porte.

Vif comme l'éclair, il stoppa ma course et me retourne brutalement.

Me voilà maintenant coincée entre la porte qu'il vient de verrouiller et son grand corps de Tyson là !!

- Maintenant toi, écoute moi OK!! Dit-il avec rage.

- Primo, je ne tolère pas le manque de respect à mon égard. De ce fait, n'élève plus jamais la voix sur moi. Personne, j'ai bien dit personne ne me crie dessus ! Ici, c'est moi qui crie. OK !

- Secundo, pour répondre à ta question, je me prends pour le boss que je suis.

- Tertio, la prochaine fois je te vire si tu oses me manquer de respect. T'as compris?

Je reste plantée là, tétanisée par sa voix en plus des effluves de son parfum musqué qui me titillent les narines et qui me montent un peu à la tête.

J'ouvre la bouche pour m'excuser, et sans rien voir venir, il plaque ses lèvres sur les miennes sans douceur et il m'embrassa.

Passé le premier moment de surprise, l'alarme résonne dans ma tête et je décide de le repousser mais...

Dieu! Que c'est bon!!

Je Pose mes petites mains sur sa poitrine pour l'éloigner de moi, et par surprise il me mord la lèvre supérieure j'émets un cri et il en profite pour faufiler sa langue dans ma bouche pour l'explorer.

Je perds la notion du temps et toute volonté de lui résister. Au lieu de le repousser, je me colle à lui, mes mains autour de son cou, dans ses cheveux, j'émets un petit gémissement.

Il approfondit son baiser. Sa langue trouve la mienne et se lance dans une danse endiablée. Il descend ses mains jusqu'à mes hanches, et je sens l'évidence de son désir.

Dans un gémissement rauque, il me relâche aussi vite qu'il m'a prise, plante ses yeux voilés dans les miens, et apparemment lui aussi comme moi récupère son souffle. D'ailleurs, si je n'étais pas adossée à la porte, j'allais tomber tellement mes jambes étaient aussi molles que du coton.

- Et maintenant ose me dire que tu n'as pas aimé ou même que tu n'en as pas rêvé autant que moi!

J'ouvre la bouche pour répondre, mais aucun son ne sort.

Avec ce qui me reste de courage, je sors presque en courant de son bureau et me réfugie dans le mien, essoufflée.

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