• Chapitre 21 •

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Ken Samaras

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          Lisana ne comprenait absolument pas pourquoi je m'intéressais autant à elle, et disons que meme moi je ne savais pas dans quelle connerie je m'étais encore fourré. Elle m'avais sans cesse répété de fuir, de l'oublier et de ne pas m'approcher trop près d'elle, elle était aussi refermée sur elle-même qu'une putain d' huître. Elle essayait de s'éloigner de moi mais d'elle même elle revenait à la charge. Nous étions attiré l'un par l'autre comme deux aimants, et j'avais vraiment la trouille de ça, de tous ce qu'il m'arrivait. En m'enfonçant dans mon propre sort, en m'approchant d'elle petit à petit, je savais que je m'égarais dans un bordel sans fin, je savais que j'allais souffrir. Qu'elle allait me faire souffrir sans le vouloir, mais la souffrance à ses côtés me paraissait douce, certes ma voir dépérir et faner devant moi me faisait extrêmement culpabiliser mais elle était forte, et elle se battait au péril de sa vie, même si elle devait emporté avec elle plusieurs innocent. Je ne connaissais absolument pas sa vie, je ne savais que ce qu'elle m'avait avoué et raconter, et j'étais vraiment prêt à tout pour la cerner.



          Elle était toujours là à mes côtés malgré qu'elle m'avait précédemment repoussé et à présent elle était là, assise dans la même position qu'avant, observant l'horizon et laissant la lumière orangé du soleil qui disparaissait laissant place à l'astre lunaire éclairé son doux visage, faisant briller d'avantage ses iris dépareillées, et je fixais comme un imbéciles sont visage qui m'habitait l'esprit depuis qu'elle avait débarqué dans ma foutu vie. Son petit nez était très légèrement retroussé et était orné d'une multitude de tâches brunes qui s'étendaient sous des yeux jusque que ses pommettes, sa bouchée pulpeuse et charnues était toujours légèrement étiré, accentuant ses légères fossettes sur ses joues et qui se reportaient dans le bas de son dos, je les avais remarqué lors d'une nos précédentes soirée quand elle avait enlacée l'une de ses amies et que son sweat bien trop large avait découvert cet étendu de peau lisse et fine de ma blonde. Ses cheveux ondulaient légèrement et souvent elle replaçait l'une de ses mèches sauvage derrière son oreille qui était percé ; je n'avais jamais vraiment aimé les tatouages et percings sur les femmes, mais celui qui se trouvait sur  son hélix la représentais parfaitement. Je ne pouvais m'empêcher de garder un œil sur elle quand nous nous trouvions dans le même endroit, son corps dans ma rétine était essentiel à ma survie, c'était sensoriel, sans ça, je devenais fou, et meme quand elle était à mes côtés elle me rendait fou, elle avait un tel emprise sur moi que je pétais les plombs, littéralement. Elle avait ce don, elle savait manipuler les gens, elle savait comment les mettre à bout de nerfs, elle connaissait la sorcellerie, elle était maudite.

          Mais quelle idée d'aimer une femme a l'humeur vengeresse ?

          Elle était ma muse, celle qui occupait mes pensées, celles qui était maîtresse de mes actes. Elle était toujours là, dans mon esprit, y résidant en me appelant qu'elle était bien réelle. Un mirage, ô combien j'aimerais qu'elle soit qu'un maudit mirage, qu'elle n'aurait jamais existé et que je ne l'aurais jamais rencontrée. Mais elle était bel et bien là, à mes côtés, reflétant toutes les qualités et les défauts de la seule et unique femme que j'avais aimé avant qu'elle ne disparaisse elle aussi dans un courant d'aire frigorifiant.

         On se ressemblait beaucoup trop, et c'était beaucoup trop dangereux.

           Combien y'avait-il de chance que deux individus blessés par leurs passés et la perte de leurs seuls et unique amours pouvait par pur hasard se retrouver dans le même lieux? Il n'y avait vraiment aucunes maudite chance.


UNSTEADY // NekfeuOù les histoires vivent. Découvrez maintenant