UNSTEADY // Nekfeu

• Chapitre 54 •

Lisana Johnson

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     Mon pieds tapait frénétiquement parterre, ma main faisait des vas et viens sur ma cuisse et mes dents renfermaient ma lèvre inférieure. J'étais tous simplement stressée, à attendre, dans cette pièce blanche. Mon regard s'aventurant vers une autre femme, vers les magasines déposés ici et là puis sur cette main poser sur ma deuxièmes cuisse; Ken était à mes côtés pour me rassurer. Je lui souriais, puis je lançais un énième regard à l'horloge :    

     15heures 58 minutes et 47 secondes exactement.

       Je comptais les secondes, et les minutes, j'angoissais seule sur ma chaise, bien trop désagréable. Les doigts de mon brun s'entremêlèrent aux miens et son pouce caressa le dos de ma main, il me souriait, puis se pencha vers mon oreille.

        « C'est bon bébé, ça va aller, stress pas, tu devrais être impatiente même. »

       Je l'embrasais timidement, ne voulant pas déstabiliser la jeune femme assise un peu plus loin. La porte s'ouvrit, laissant apparaître une belle femme brune en blouse blanche. Elle arborait un magnifique sourire, et j'étais presque vexée du fait qu'elle observe aussi longtemps mon homme. Je passais donc devant lui, en le tirant par la main pour le coller contre mon dos alors que je m'avançais jusqu'à la salle de consultations. J'entendais Ken ricaner derrière moi, sûrement amuser par mon modeste comportement et ma jalousie remarquable a des kilomètres. Tous se déroula très rapidement jusqu'à ce que je me retrouve allongée sur le dos devant un écran noir, Ken a ma droite et la médecin a ma gauche, une machine dans la main.

       « T'es toute stressée, je pensais que– »

       « Tu devrais être plus stressé que moi, Ken. »

      Bien sûr que je l'avais déjà passer ce même rendez-vous, deux fois même, mais c'était la première fois accompagné de mon homme. Nous nous étions remis ensembles, quelques jours après mon retour, et depuis ce jour, jamais il ne me lâchait, il passait des heures à me câliner et m'embrasser et à caresser mon ventre, à lui parler et à lui promettre d'être le meilleur papa du monde. Il était totalement gaga de cet enfant, qu'autrefois nous avions attendu. Lui, était bien présent au sein de mon corps à me justifier de sa présence en tapant contre les parois de mon corps en s'arrêtant au moment même où son père voulait le sentir. Aujourd'hui, bébé était très calme, et c'était tout à fait compréhensif; toute la journée précédente il s'était amusé à faire les montagnes russes dans mon ventre me provoquant d'horribles nausées, il n'était même pas encore parmi nous qu'il imposait déjà son caractère, nous donnant un avant goûts de ce qu'il nous préparait comme aventures, ce qui faisait déjà bien rire son père .

        « Et bien, bébé est calme aujourd'hui... » S'enquit la médecin qui s'occupait de l'échographie, pour toute réponse je souriais niaisement en observant sa machine s'aventurer sur mon ventre et en détourant mon regard vers l'écran qui affichait la timide silhouette de mon enfant.

       « Papa serait-il ému ? »

D'un mouvement de tête, je fixait mon brun, le regard braqué sur l'écran, les lèvres légèrement entre ouvertes, les yeux brûlant et les mains ballants le longs de son corps, il était ému. Ses orbes ne quittait l'écran, il était subjugué face au petit être qui bientôt se retrouvera dans nos bras. Il avait l'air si heureux et à la fois apeuré que moi même je me mis à l'imiter, à imaginer notre futur proche avec bébé, les couches, les pleurs, les biberons, les nuits blanches et lui, mon bébé. La scène était touchante, et je me voyais déjà à sourire niaisement en regardant mon homme et notre enfant dans les bras.