• Chapitre 29 •

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Ken Samaras

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Un maudit coup de fil m'avait sorti de mon léger sommeil, cette foutu sonnerie avait retentit dans l'intégralité de ma chambre plongé dans le noir le plus complet avant que je daigne enfin à décrocher, une faible voie retentit dans le petit boîtier, une voie pleurnicharde, la voie de Madison qui pleurait et en broyant ses mots, je ne comprenais absolument rien, elle pleurait, elle était mal et très vite je reconnu qu'un seul mot, ou plutôt un prénom qui me fit bondir de mon lit, en m'habillant tout aussi vite et j'eu à peine le temps de lui demander où je devais la rejoindre que je me retrouvais aussitôt à l'extérieur à courir comme un malade à travers Paris plongé dans l'obscurité presque totale. J'étais affreusement essoufflé quand j'arrivais devant l'immense bâtiment blanchâtre où mes frères et les filles dépités m'attendaient, leurs regards fermés et tristes, mon sang ne fit qu'un tour et étrangement j'eu envie de chialer comme un gamin. Deen fut le premier à s'avancer jusqu'à moi, déposant sa main sur mon épaule et en ravalant les misérables petites larmes qui menaçait de s'échapper.


" Je suis désolé mec..." Commençait-il d'une voie trahissant sa fausse expression stoïque.


Mon cœur se mit à battre étrangement rapidement et je le laissais planté comme un con en me précipitant à l'intérieure de l'hôpital hurlant à la mort de me donner l'endroit où reposait celle qui avait les clés de mes sentiments. Plusieurs hommes en blouse me demandèrent de me calmer, et la peur mélangé à la fatigue me fit tomber à terre à chialer comme un con, mon visage enfermé dans mes paumes de mains, je pleurais sans savoir pourquoi, car au final je n'en savais rien d'où elle était, ce qui s'était passé et ce qu'elle avait bien pu subir. Hakim arriva en courant et s'accroupit à ma hauteur et me releva me posant sur une chaise, recroquevillé sur cette dernière, j'essayais de calmer tant bien que mal. Mon frère ne faisait que de me frotter le dos pour me rassurer alors qu'en moi c'était un putain de champ de bataille, j'étais complètement perdu. On avait du rester ici plusieurs heures, le reste de la bande nous avaient rejoins, même benjamin était arrivé complètement perdu et inquiet. Aucuns de ses putains de médecins n'avait craché un traitre mot sur l'état dans le quel se trouvait Lisana. Je tournais en rond comme un lion en cage, frappant de temps à autre dans un mur pour atténuer ma colère mélangé à cette putain de peur. Je devenais fou. L'un d'eux arriva enfin, et j'eu une soudaine envie de l'attraper par le col et de le secouer jusqu'à qui ouvre enfin sa gueule pour nous débouler toutes la vérité mais je sentis une main me tenir fermement le poignet et je pris place aux côtés d'hakim. Quand enfin le binoclard eu enfin ouvert sa gueule, mon monde s'effondra en une fraction de seconde, tout autour de moi s'effondré d'avantages quand ses mots totalement incompréhensible parvenait jusqu'à mes oreilles me martelant l'esprit.



" ... votre amie à été victime d'un viol, on suppose avoir retrouvé son agresseur. Elle a subit plusieurs coup qui ont laissé pas mal de liaison internes comme externe, des hématomes parsemé sur l'intégralité de son corps ainsi qu'une côte à été touché et fracturé par les coups dont elle a subit, elle est actuellement en bloc opératoire. Elle a risque de peu le coma mais on est inquiet de son état psychologique à son réveil et plus précisément un état post-traumatique qui engendrait des pertes de mémoire jusqu'au mutisme... "



Je m'étais arrêter d'entendre toutes ces conneries de la part de cet enculé fini qui était entrain de détruire tout ce que j'avais pu bâtir ces dernières semaines avec elle. Tous tombé en miettes, des fragments de notre relation tombait devant mes yeux en même temps que cet enfoiré ouvrait la bouche. Tous disparaissait, et je voyais ses amies s'effondrer en larmes, secouée par d'inlassables sanglots dans les bras de mes gars, et puis moi, j'étais là comme un con à rêver d'avoir à ce moment même ma blonde dans mes bras et la cajoler en lui promettant que tout irait bien pour la suite de cette affreuse aventure mais j'étais bien seul en face de cet abrutit fini. Comme si le destin s'acharnait sur cette pauvre femme qui avait déjà bien souffert.


UNSTEADY // NekfeuOù les histoires vivent. Découvrez maintenant