Ken Samaras*.*.*.*
La main tremblante, je restais immobile le bras tendu vers la poignée qui n'attendait qu'une chose : être abaissé. Derrière cette grande porte blanche, se trouvait, au sein d'un calme serein, celle qui avait su trouver chez moi ce que moi même je n'imaginais plus être capable de faire. Des heures. Cela faisait des heures que je patientais avant ce moment fatidique où je pourrais la retrouver, et alors que j'avais enfin eu l'autorisation de la revoir, je stressais, j'étais terrorisé du fait que j'allais pour la revoir et la serrer dans mes bras. Des centaines et des milliers de sentiments m'envahissait, mes mains tremblaient, des frissons parcouraient l'intégralité et mon organe vitale s'activait d'avantage dans ma cage thoracique. Mes muscles étaient tous contracté, j'étais incapable de bouger ne serait-ce que le petit doigts. C'était foutrement ridicule de réagir ainsi mais la peur n'étais en aucun cas supportable pour moi.
Ma main se posa soudainement sur la poignée à l'aide d'une force inconnus, derrière moi, ma mère me couvrait de son regard bienveillant, posant sa main sur mon épaule pour me donner le courage que je n'avais plus. J'avais insisté pour qu'elle soit à mes côtés, qu'elle soit près de moi quand je verrais la troisième femme de ma vie après elle même et ma petite sœur. C'est présences féminines plus qu'indispensable aujourd'hui pour moi. En aucun cas je me voyais loin d'elle, mon destins était liés avec le siens depuis bien longtemps, comme si la rencontrer avait été une évidence. Je me voyais plus tard, entouré d'elle, de ma famille et de nos enfants, j'envisageais le meilleur avec elle, elle était tout simplement la femme de ma vie. Je lançais un petit regard inquiet à ma mère juste derrière moi, lui faisant signe de patienter quelques instants avant d'entrer.
D'un mouvement hésitant, j'actionnais la poignée et je pénétrais dans la pièce claire, tous était comme dans mes rêves les plus enfuis, cette jeune femme blonde assoupie sur un lit couvert de draps blanc, le visage endormie et les paupières closes, les bras ballants le longs de son corps et sa poitrine qui se surélevait quand elle respirait lentement. Elle était endormie comme la belle au bois dormant, comme quand toutes les fois où j'étais venu devant la vitre de sa chambre pour l'observer alors qu'elle était encore plongé dans son coma. Comme le prince charmant du conte que ma mère racontais à ma petite sœur, Irène, j'avançais jusqu'à son chevet d'une extrême lenteur, me penchant au-dessus d'elle; caressant du bout des doigts son visage si parfait, et je déposais doucement mes lèvres sur les siennes. Quand je me redressais un petit peu, j'observais avec joie ses cils se déliées et ses yeux vairons s'ouvrir pour me détailler. Quand un sourire pris place sur ses lèvres, je pu m'empêcher de l'embrasser a nouveau.
" J'ai eu tellement peur... " Avouait-elle en pleurnichant, se ressassant les évènements de l'accident.
" Je suis désolé " M'excusais-je en m'allongeant à ses côtés.
" Tu n'y est pour rien " Avait-elle rétorquer en embrassant ma joue.
Nous avions discuté de longues minutes, dans un calme reposant, et puis ses parents étaient venu, ils avaient longuement pleuré à ses côtés alors qu'elle les câlinait avec tendresse, et ce fut ensuite au tour de ma mère, je l'avais cherché pour qu'elle rencontre la source de ma continuelle bonne humeur, de ma joie de vivre débordante et celle qui était parmi mes questionnement et mes songes. Elles s'étaient saluées et ma mère l'avait prise dans les bars en lui chuchotant quelques choses dans le creux de l'oreille. J'avais eu un léger pincement au cœur en les observant toutes les deux, me rappelant tous ce que j'avais pu vivres avec elles.
Nous avions quittée sa chambre et l'hôpital le cœur gros, je m'étais attarder comme un gamin avec elle, par peur de la laisser à nouveau, par peur qu'il lui arrive quoi que ce soit. Encore une fois.Le lendemain je lui avais rendu visite accompagné de nos amis, ils s'étaient tous jeter sur elles, certains pleuraient, d'autre étaient émue, et certains attendaient que les autres se calme pour la serrer eux aussi dans leurs bras. Elena m'observait, les larmes aux yeux, me remerciant d'un léger sourire, elle était heureuse de la retrouver, et en plus de ça, Lisana souriait, nous avions retrouver notre Lisana souriante et joyeuse. Elle était entrain de rire aux éclats après une blague de doum's, puis elle tourna la tête vers sneazzy qui se jeta à nouveau dans ses bras en la câlinant, quand mon visage tourna à nouveau vers Elena, je la vit embrasser tendrement Deen, j'avais été au courant de leurs relations défaillantes des dernières semaines, aux bords de la rupture, Elena avait reproché à Deen que leur couple ne tenait quasiment plus à cause de la santé de Lisana et au fait que Elena elle meme passait beaucoup trop de temps avec son amie, j'avais tout d'abord pas compris les intérêts d'Elena, puis j'avais enfin compris, elle avait été très mal pendant de longues semaines, elle ne dormait plus et son moral se dégradait de jour en jour, mais avec l'aide de Deen qui l'aimait à en crever, leurs couple s'était arrangé et aujourd'hui ils filaient à nouveau le parfait amour. J'observais chacun de mes amis, le sourire au lèvre comme un parfait imbéciles, il ne manquait quasiment plus rien à cette scène qui se déroulait sous mes yeux, tout était quasiment parfait.
Lisana était au centre de ce système.
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Heyyy
Comment allez vous ?
Je m'excuses pour ce chapitre très croûte, j'espère qu'il vous a quand même plu..
La bise,
Marie Kfr
Posté le 23 septembre 2017
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UNSTEADY // Nekfeu
Fiksi PenggemarDiscrète, interdite et timide aux premiers abords, Lisana Johnson était une jeune fille au passé intriguant et flou. Détruite pas des événements tout aussi intense et abominable les uns que les autres, elle s'était renfrognée sur elle-même au point...