• Chapitre 50 •

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Lisana Johnson

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        Des cris, des pleurs, des déceptions. Cela faisait des semaines et des semaines que notre relation se dégradait, nous nous prenions constamment la tête, que ce soit pour des choses futiles comme tragique. Tout avait commencé pour un verre cassé cette fois ci, un verre qui m'avait subitement échappée des mains et qui s'était éclatée en mille morceaux par terre, à ses pieds, se brisant sur le coup. Il m'avait regardé, droit dans les yeux en commençant à me hurler dessus, il était à bout de nerfs, tout comme moi. On ne voyait plus personnes, nous fuyons leur contact pour éviter une énième disputes devant leurs yeux, je ne voulais en aucun cas leur infliger ça. Le jour précédent, une dispute avait éclaté en ce qui concernait mon manque de remise en question, Ken insinuait que je ne faisais rien pour notre couple qui sombrait dans les eaux profondes de cet océan agité qu'étais notre subtile relation. Pas un jour où l'on vivait sans se crier dessus, sans se cracher les pires reproches et insultes, et j'avais bien cru plus d'une fois que tout allait se finir après ses propos. Il m'avait accusé d'avoir tout fait pour perdre cet enfant que pourtant j'enviais depuis le jour où j'avais apprit son existence, pour lui, tout était de ma seule et unique faute et notre très prochaine séparation allait, elle aussi, être de ma faute. Tous se dégradait, et pas seulement notre amour, notre santé à chacun, nos amitiés et nos relatons avec nos familles respectives, plus rien n'allait, à croire que depuis ce bébé tout avait a nouveau fait explosé dans ma vie. Tous ce que j'avais réussi à bâtir à l'aide de Ken s'était écroulé en l'espace de c'est quelques heures.

       Allongée sur notre lit, je sanglotais en me reprochant ce champs de bataille qui avait éclaté depuis quelques semaines, il avait sans doute raison, tout était de ma foutu faute. Au fond de moi, avoir cet enfant me terrifiait, devoir lui offrir la meilleure des vies alors que la mienne n'était qu'un beau merdier n'était absolument pas possible, et envisager de donner la vie avec un tel passé n'était que purement pathétique et égoïste. La porte de la chambre s'ouvrit, laissant entendre des pas grinçant sur le parquet se rapprocher du lit. La place sur le matelas à mes côtés s'affaissa et quelques baisers se perdirent dans mon cou, me faisant frissonner.

       " Je suis désolé Lisana, je suis ridicule, tu n'y étais pour rien "

       Et comme une imbéciles je le pardonnais aussitôt. Biensure que j'étais fautive une fois de plus, c'était évidant, j'étais maladroite, et casser ce verre étale si probable pour moi, la dispute avait seulement éclaté car nous étions à bout de force, autant émotionnellement que physiquement. 

       " Je t'aime Ken, mais je supporte plus tous ça, j'ai besoin d'un petit moment de douceur, là, maintenant, tout de suite. "

       Aussitôt souhaité, aussitôt réalisé. Ses mains baladeuses trouvèrent tout de suite mes fesses, juste après avoir enlevé mon teeshirt. Ses baisers se perdirent alors que la totalité de mon corps alors que ses douce mains le caressait, sans jamais s'arrêter. Je jetais ses vêtements à terre, pendant se mes lèvres cherchaient les siennes, et une fois que l'ambiance électrique s'était estompé, elle laissa place à l'ambiance torride de nos parties de jambes en l'air.

    Tous avait été doux, sensuel et rempli d'amour. Pendant un cours instant j'avais retrouvé pourquoi j'aimais autant cet homme mais tout était seulement qu'éphémère. À peine le dîner passer, que j'avais haussé le ton à l'égard de mon copain, et la minute d'après les cris avaient fusées dans notre appartement. J'étais à bout, les larmes coulaient et mon cœur battaient à tout rompre, je ne supportaient plus tous ça. À présent, il dormait, profondément, je n'osais même plus bouger , par peur de le réveiller et de part la même occasion le déranger. J'avais à présent peur de l'homme que j'aimais, c'était ridiculement affreux. Je tremblais, d'un mouvement extrêmement lent, je défaisais la couette de mon corps et je m'extirpais du lit, son léger ronflement me fit frémir de peur, et je me hâtais jusqu'au salon. Immobile assises en boule sur le canapé, je tremblais toujours, de froid, et de peur. La bouteille de vin à moitié vide sur la table indiquait lui aussi dans quel état j'étais enfermée, je pleurais à présent, je chialais comme une imbéciles. Tous ce qui se trouvait autour de moi m'évoquait l'enfer que je vivais depuis quelques semaines, la poubelle posé à côté de la porte d'entrée contenait le dernier verre que Ken avait brisé par l'énervement, les mouchoirs qui essuyait mes pleurs traînaient eux aussi, et il y avait aussi, dans un coin de l'appartement, posée sur une commode, un body d'enfant qui attendait, ce petit habit qui jamais n'aura de propriétaire. Une main posée sur mon ventre, je le caressait lentement en m'excusant à l'égard de ce petit être qui jamais ne verra le jour. J'avais perdu en même temps que lui, une part de ma vie, a nouveau confronté à la dur réalité des choses.














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Heyyyyy !

Chapitre extrêmement court, je m'en excuses....

En espérant qu'il vous a tout de même plu ?





posté le 18 octobre 2017

UNSTEADY // NekfeuOù les histoires vivent. Découvrez maintenant