~ Chapitre 24

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Hello tout le monde j'espère que vous allez bien !!!

J'espère que ce chapitre va vous plaire, même si je dois vous avouer qu'il ne s'y passe pas grand-chose aha ! Disons qu'il s'agit d'un petit chapitre de transition hein ?

Mais j'ai hâte que vous lisiez les prochains ! ;)

Bonne lecture ! :)

Victoria :

Ça me démange d'aller voir ce que font mon père et Nate ensemble. Je trouve ça assez angoissant. Cette conversation d'homme à homme me perturbe. De quoi peuvent-ils bien parler dehors ? Je sais que mon père ne fera ni ne dira jamais rien qui puisse blesser mon petit copain, ce n'est pas son genre, mais vraiment, je ne vois pas de quoi ils peuvent parler.

Je me contente d'écouter ma mère me parler sans vraiment chercher à comprendre ce qu'elle me dit. Tout ce que je veux, c'est me transformer en petite souris pour me faufiler dehors. Bien entendu, c'est impossible. Je bois mon café lentement, sentant le liquide couler dans ma gorge. Plusieurs fois, je parviens à résister à l'envie de me lever pour regarder ce que les deux hommes de ma vie sont en train de faire. Je suis fière de ne pas succomber à ma curiosité maladive.

Au bout d'une éternité, Nate rentre, suivi de mon père. Mon petit ami a les sourcils froncés et il est tout pâle. Quant à mon père, il a les yeux rougis. Est-ce qu'il a pleuré ? Je n'ai jamais vu mon père pleurer. Même quand le médecin m'a annoncé à moi et mes parents que j'avais Parkinson, mon père est resté très digne. Il a pris une profonde inspiration et a posé ma main sur mon épaule, et de l'autre il a pris la main de ma mère, qui, elle, pleurait à chaudes larmes.

Nate me fait un petit signe de tête, m'intimant de monter à l'étage. Mon père se sert une tasse de café en silence. Dévorée par la curiosité, je le suis en silence. Dès que nous arrivons dans ma chambre, Nate s'assoit lourdement sur mon lit. Je m'approche de lui et il écarte les jambes pour que je place entre elles. Ses mains attrapent mes hanches et il m'attire à lui tout en posant sa tête sur mon ventre. Pendant quelques secondes, nous restons comme ça, sans parler. Puis j'attrape ses cheveux à la racine pour le forcer à me regarder. Je vois dans ses yeux qu'il est fatigué.

- De quoi avez-vous parlé, mon père et toi ?

Il soupire.

- En fait, je n'en sais trop rien. Je n'ai pas tout compris. Tout ce que je sais, c'est que ton père avait juste besoin de parler, de vider son sac.

- Alors vous avez juste parlé de la pluie et du beau temps ?

- En quelque sorte.

Je soupire à mon tour, soulagée.

- J'avais peur.

Il ricane.

- Peur de quoi ?

- Je ne sais pas. Peur qu'il ne t'aime pas et te demandes de partir.

Je rigole, consciente du ridicule de mes réflexions. Nate rigole à son tour. Ses doigts s'attardent distraitement à la lisière de mon jogging et l'effet de ses doigts contre ma peau nue me trouble. Il se baisse alors et m'embrasse juste à côté du nombril. Je le sens sourire contre ma peau.

- Tu n'as jamais de baisse de régime ? je le taquine.

Il rigole contre la peau de mon ventre, déclenchant des vibrations sur cette partie de mon corps.

- Pas en ce qui te concerne, non.

Il fait glisser sa main plus bas, la passe sous mon jogging et ma culotte mais je l'arrête à ce moment-là. Il hausse un sourcil hautain ; il semble amusé et étonné en même temps. Je me sens rougir.

Manibus Retorta IIOù les histoires vivent. Découvrez maintenant