~ Chapitre 17

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Hello tout le monde j'espère que vous allez bien ! 

Je vous retrouve pour un chapitre made-in Nate, je crois que ça faisait un moment que je n'avais pas écrit un chapitre de son point de vue, j'espère que vous allez aimer ! ;)

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Nate :

Lorsque je me réveille, je constate que la place à côté de moi est encore tiède. Victoria a dû se lever quelques minutes avant moi. Je m'étire, fais craquer mes os et détend mes muscles tout en baillant bruyamment.

Cette nuit, Victoria a été fantastique. Elle l'est toujours, mais là c'est différent. Je l'aime comme un malade, et je ne crois pas pouvoir me rassasier de sa présence un jour. J'ai tellement besoin d'elle que parfois ça me fais mal.

Je descends nonchalamment les escaliers pour prendre mon petit-déjeuner. Je suis détendu, pas pressé, même si nous sommes un jour de semaine. Lorsque je pénètre dans la pièce, je me fige. Victoria se tient là avec un homme que j'identifie aussitôt comme son père. Elle est blême, et semble étonnée de le voir là. J'avais en effet cru comprendre qu'il ne devait rentrer qu'à la fin de la semaine. Victoria semble enfin atterrir, prend une petite inspiration et nous désigne mutuellement.

- Nate, je te présente mon père, Charles ... Papa, je te présente Nate ... euh ... je ... il ...

Je décide d'abréger son supplice et fais un pas vers son père tout en lui tendant la main et en lui adressant un petit sourire poli.

- Je suis son petit ami, je dis dans un français maladroit.

J'appréhende quelque peu sa réaction, mais Charles ne réagit pas vraiment, se bornant à me serrer la main et à me jauger discrètement. Soit il a beaucoup de classe et de retenue, ou alors sa femme lui a déjà dit qui j'étais.

- Je parle anglais, dit-il doucement.

Alléluia ! Je le vois se retourner doucement vers Victoria en haussant un sourcil. De toute évidence, il fait bonne figure et n'était pas au courant de ma venue ici. Charles est un bel homme qui prend soin de lui. Je le trouve presque aussitôt sympathique, avec ses yeux bleus et ses cheveux poivre et sel. Il dégage un certain charisme et je suis sûr qu'il fait partie de ces gens qui ne s'en laissent pas compter. Il frotte sa repousse de barbe tout en me jetant régulièrement des petits coups d'œil.

C'est à ce moment que la mère de Victoria arrive et elle pousse un petit cri de surprise et de ravissement en voyant son mari. Elle se précipite dans ses bras et Victoria me regarde discrètement. Elle est toujours aussi pâle, de toute évidence stressée par la présence de son père. Je ne sais pas grand-chose de sa relation avec lui, et par conséquent je ne sais pas trop quoi penser.

Avec son pyjama en coton gris moelleux et ses cheveux en bataille, elle est jolie à croquer. Mais ça se voit qu'elle est nerveuse. Diane applaudit doucement, excitée, et se lance dans la préparation du petit-déjeuner. Moins de dix minutes se sont écoulées depuis mon entrée dans la cuisine, mais j'ai l'impression qu'un tsunami d'émotions vient de me submerger.

Nous nous asseyons tous autour de la table pour prendre le petit-déjeuner. J'ai l'impression d'être dans une pub, celle où la petite famille parfaite se retrouve réunie autour d'une jolie table. Et pourtant, je ne me sens pas mal à l'aise. Au contraire, je me sens plutôt bien, avec Victoria assise à côté de moi. Elle reste silencieuse, probablement gênée. J'espère qu'elle n'a pas honte de moi. Je ne peux m'empêcher de regarder le plan de travail derrière les parents de Victoria, en me remémorant Victoria se tordant de plaisir sous mes coups de boutoir. Putain ! Ne pense pas à ça, ne pense pas à ça, tu es avec ses parents. Pense à autre chose.

Manibus Retorta IIOù les histoires vivent. Découvrez maintenant