~ Chapitre 25

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Hello tout le monde j'espère que vous allez bien !

J'ai mis ce chapitre en pré-publication ce mercredi parce que jusque vendredi soir je n'aurai pas une seconde à moi :(

Alors bonne lecture ! :)

Victoria :

La semaine est passée à une vitesse folle. Je ne sais pas si je dois m'en réjouir ou pas. J'ai tellement travaillé que j'ai mal aux mains, et pour une fois, Parkinson n'a rien à voir là-dedans. J'ai été à fleur de peau toute la semaine, mes règles m'ont fait terriblement souffrir et mes hormones me jouent des tours. Nate est grognon, lui aussi. Toute la semaine je l'ai « évité », refusant ses avances. Ça m'a amusé de le voir grommeler dans sa barbe.

Lorsque je rentre à la maison, je suis toute seule. Je me verse une tasse de café que je réchauffe et commence à travailler. J'ai hâte d'être diplômée. J'en ai marre des cours. J'ai vraiment envie d'avoir mon diplôme, de partir er de vivre ma propre vie, même si j'adore mes parents.

Je suis anxieuse. Ce soir, Nate et moi sortons. Enfin, sortir est un bien grand mot. Nous nous rendons à la réunion des Parkinsoniens. C'est la première fois que je me rends à cette réunion avec une autre personne que mes parents. Et quelque part, je me dis que c'est un bon test. C'est moche de ma part, mais j'ai besoin de voir comment Nate va se comporter ce soir. Il y aura pleins de gens avec Parkinson, la plupart avec des stades beaucoup plus avancés que moi. C'est la quatrième fois que je vais m'y rendre, et j'aime vraiment cette réunion. C'est étrange, quand on pense que je déteste ma maladie et que j'évite de la mentionner dès que je peux, mais lors de ces réunions, je suis moi à 100%.

Je suis profondément égoïste d'entraîner Nate dans cette pente, je préfèrerai de loin que nous sortions dans un bar comme un vrai couple, plutôt que de lui présenter des tas de gens malades, mais j'ai besoin qu'il voit ce qui l'attend. Alors, peut-être, nous pourrons vraiment nous projeter ensemble sur le long-terme.

Lorsque j'entends la porte d'entrée s'ouvrir, j'esquisse un sourire. Je sais maintenant reconnaître à la perfection sa démarche lorsqu'il rentre de cours, lourde et fatiguée. Je l'entends balancer son sac dans l'entrée et je lève mes yeux au ciel.

- Salut, dit-il, douché.

- Salut.

Je ricane. C'est un accueil quelque peu banal. Nate se sent ici comme chez lui, maintenant. Il se sert une tasse de café et la boit directement. Je grimace. Je ne sais pas comment il fait pour le boire froid comme ça.

- Bonne journée ? demande-il en s'asseyant en face de moi.

Je soupire.

- Longue, dis-je en passant les mains sur mon visage.

- Moi aussi.

- Tu n'as pas de devoirs ?

- Non, dit-il prudemment.

- Tu vas faire quoi quand tu auras ton diplôme ?

Nate me regarde et hausse un sourcil. Je sais qu'il veut travailler dans la criminologie, mais je ne sais pas exactement ce qu'il a l'intention de faire.

- Retourner à New-York et chercher du travail.

Il hausse les épaules avec nonchalance.

- A New-York ?

Je sais qu'il est originaire de New-York, mais je ne pensais pas qu'il avait l'intention d'y retourner.

- Ouais, je veux dire, c'est logique, nan ? Ma mère habite à New-York et c'est de là que je viens.

Manibus Retorta IIOù les histoires vivent. Découvrez maintenant