~ Chapitre 4

126 31 6
                                    

Hello tout le monde j'espère que vous allez bien !

Je suis ravie de vous retrouver pour ce nouveau chapitre que j'aime beaucoup. En fait, jusqu'à présent, j'ai encore plus adoré rédiger les chapitres du tome 2 que du 1, je ne sais pas pourquoi, mais je trouve que l'histoire prend une autre dimension, et j'adore ça !

Je vous souhaite une bonne lecture et on se retrouve à la fin de ce chapitre !

Enjoy !! :)

//

Nate :

Je suis au Starbucks en train de boire mon café et de finir de la paperasse.

Ces derniers jours, je me suis coupé du monde. Je ne parle plus à personne, moi qui ai toujours été entouré d'une bande de potes et de filles se pavanant devant moi. Aujourd'hui, je suis seul, avec mes regrets.

Je ne regrette pas d'avoir cassé la gueule de Jace. Je ne lui suis pas forcément reconnaissant de ne pas avoir porté plainte contre moi. S'il l'avait fait, ça m'aurait été égal. Je me suis déjà battu des tas de fois, et j'ai un casier, ouais, mais de nos jours qui n'en a pas ?

Pour Darwyn en revanche, c'est différent. Après tout, ce n'est pas un mauvais garçon. Il voulait juste ce qui est à moi. Était. Au fond, ses intentions n'étaient pas mauvaises. Je vois bien ce que je suis devenu. Je vois bien ce que j'ai été.

Pourquoi est-ce que je n'ai pas dit la vérité à Victoria tout de suite après ? Si elle avait su pour Darwyn, je suis sûr qu'elle aurait pu me pardonner. Enfin, dans tous les cas, elle serait partie. Elle m'a filé entre les doigts. Cette fille est une chimère.

Mon portable vibre et je l'extirpe de ma poche en grognant et en me tortillant dans tous les sens. Lorsque je vois le nom de mon interlocuteur, je passe une main nerveuse dans mes cheveux. Bordel, qu'est-ce qu'elle me veut ?

- Oui ?

- Nate ?

La voix de June est basse et inquiète. Une bouffée de chaleur m'envahit ; c'est ma petite sœur, elle est chiante, mais je l'aime.

- Qu'est-ce que tu veux ? je demande sur la défensive.

- J'ai vu Shiraz, dit-elle d'une voix sèche. Je préfère te demander de vive voix si ce qu'elle m'a dit est vrai ou pas.

Sale pute de Shiraz. Salope.

- Oui, c'est vrai, je dis simplement.

De toute façon, à quoi ça sert de mentir ? Tout finit toujours par se savoir, je l'ai expérimenté à mes dépens. J'entends June chercher sa respiration. Respire, June.

- Tu te moques de moi, n'est-ce pas ? chuchote-elle.

- Non, Shiraz a dit la vérité.

J'entends les trémolos dans sa voix, puis ses sanglots. Putain non ! Pas les grandes eaux, pas maintenant.

- T'es complètement con ou quoi ? Tu sais ce que ça signifie ? Ce que ça va changer ?

Je souffle. Oui, bien sûr que j'en suis conscient qu'est-ce qu'elle croit ? Je ne suis pas né de la dernière pluie. J'ai 24 ans, je ne suis pas un gamin.

- Mais c'est du grand n'importe quoi ! poursuit-elle en hurlant.

- June, calme-toi s'il te plait. Ça ne change rien. J'ai pris ma décision.

Manibus Retorta IIOù les histoires vivent. Découvrez maintenant