~ Chapitre 39

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Hello tout le monde j'espère que vous allez bien !

En ce moment j'arrive de nouveau à m'organiser dans mon écriture du coup je prends plus le temps et j'espère que vous le ressentez en lisant les derniers chapitres publiés.

Merci encore et toujours d'être fidèles au RDV, c'est vraiment top.

N'oubliez pas de voter et de commenter !!! :)

Je vous fais plein de bisous et je vous aimes, Blandine <3


Victoria :

Le souffle court, je songe au fait que ce que je suis en train de faire est mal, et surtout très bête.

Les choses entre Nate et moi ne sont pas arrangées pour autant, et je ne lui ai pas totalement pardonné. Je me sens faible de succomber à son magnétisme et je me dis que tout ça n'est pas très sain. Dans la logique des choses, nous devrions continuer à parler ou, au pire, dormir pour que nous puissions chacun réfléchir à ce qui s'est passé mais je n'ai pas du tout envie de dormir.

Par acquis de conscience, je devrais au moins protester, et faire comprendre à Nate que tous les problèmes ne se résolvent pas grâce au sexe, mais son index qui continue de parcourir ma peau nue ne provoque en moi que des gémissements étouffés et je sens ma récente colère fondre comme neige au soleil.

- Je ne t'ai pas totalement pardonné, tu sais, je souffle.

Nate affiche un petit sourire tout en continuant d'observer ma peau réagir à ses caresses.

- Je sais, dit-il tranquillement. Je ne t'ai pas totalement pardonné non plus.

Il se rapproche de moi, laissant planer sa bouche à quelques millimètres de la mienne. Cette micro distance qui nous sépare est insoutenable. Une partie de moi, pour le moment faible, a envie de se défendre, de lui gueuler dessus et de lui expliquer qu'on ne peut pas résoudre ces problèmes ainsi. Mais l'autre partie, la plus forte, celle qui est directement connectée à mes terminaisons nerveuses, me supplie de le laisser me toucher.

- Je ne peux pas faire ça, je proteste doucement.

En réalité, le ton de ma voix ne ressemble en rien à une protestation ; c'est plutôt un gémissement qui le supplie de continuer ce qu'il est en train de faire.

- Si tu peux.

Il répond ça comme si c'était l'évidence même pendant que la distance qui sépare nos deux lèvres continue de me torturer.

- Nate ...

Il me fait lever les bras et m'enlève mon haut de pyjama en coton. Ses mains caressent mes côtes et je frisonne.

- On peut faire ça, Victoria, il n'y a rien de mal ...

Il prend chaque téton entre son pouce et son index et commence à faire rouler les pointes entre ses doigts.

- ... si tout le monde étaient aussi barge que nous ils feraient la même chose ...

Il m'allonge et fait rouler mon bas de pyjama sur mes cuisses, entrainant au passage ma petite culotte.

- ... j'adore m'engueuler avec toi et je t'aime et j'adore te faire l'amour.

Sa langue parcourt mes hanches d'une extrémité à une autre et je relève le bassin comme pour l'avoir encore plus près de moi. C'est pas bien, ce que tu fais, m'assène ma conscience avec une baguette en bois et des lunettes avec des verres en demi-lune. Nate relève subitement la tête, ses yeux me scannant avec une angoisse soudaine.

Manibus Retorta IIOù les histoires vivent. Découvrez maintenant