~ Chapitre 11

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Hello tout le monde j'espère que vous allez bien ! 

Enfin les vacances je suis trop heureuuuuuuuuse ! Je vais me faire bichonner par ma maman aha !

Bonne lecture à tous !

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Nate :

J'avais toujours entendu des choses terribles sur la cuisine française ; je pensais qu'on allait me gaver de pain et de grenouilles, je sais que c'est ridicule, mais j'avais vraiment peur.

Au final, j'ai tout simplement passé un moment délicieux en compagnie de Victoria et sa mère. J'ai mangé du pot-au-feu et des crêpes à la vanille, le tout copieusement arrosé d'un bon vin rouge. Victoria a fini par se détendre, même si je soupçonne les trois verres de vin qu'elle a bu d'y être pour quelque chose.

Ce matin, j'atterrissais à Paris encore plein de doutes et de tristesse, de colère envers moi-même et voilà que je me retrouve chez Victoria, avec sa mère, autour d'une table conviviale. Je ne peux m'empêcher de regarder Victoria sans cesse, je ne suis jamais rassasié. Jamais.

 Elle est tellement jolie. Belle, même. J'ai du mal à croire que Victoria et Diane n'ont aucun gêne en commun. Elles se ressemblent beaucoup. La même classe, le même regard vif et intelligent. Bon, la mère de Victoria n'excelle pas en anglais autant que sa fille, mais je suis soulagé de ne pas avoir à me ridiculiser devant les deux filles en parlant français. J'avais fait deux ans de français au collège, quand je voulais impressionner les filles. Puis j'ai lâché l'affaire. Trop compliqué comme langue.

Diane m'a montré où j'allais dormir. J'ai une pièce de plus de 40 mètres carrés rien que pour moi avec ma propre salle de bain et une kitchenette. Néanmoins, elle m'a assuré que je pouvais me balader dans la maison comme chez moi.

C'est bizarre quand même, car à part ce que sa fille lui a dit, Diane ne sait rien de moi. Enfin, elle ne me connait pas vraiment. Et qu'elle ouvre la porte à quelqu'un qui a fait souffrir sa fille, je dois dire que je ne comprends pas trop. Soit elle ne veut pas se mêler de ce qui ne la regarde pas, soit elle est vraiment extrêmement compatissante. Et vu ce que Victoria m'a raconté sur elle, je penche plus pour la deuxième option.

Je viens de sortir de la douche et j'ai déjà rangé la plupart de mes affaires. Je ne me sens pas encore totalement à l'aise ici mais ça va venir. J'ai toujours eu du mal à m'adapter aux nouveaux environnements mais je sais qu'ici, avec Victoria à mes côtés, il n'y aura aucun problème. 

Soudain, on frappe doucement à la porte. Si c'est Victoria, cela risque d'être compliqué de la savoir dans ma chambre si près de moi, sans que je ne puisse rien faire. Depuis notre « réconciliation », ni elle ni moi ne nous sommes touchés. Même pas un baiser. Mais ce n'est pas si bizarre que ça, je pense qu'elle a besoin de temps, et ça, je suis capable de le lui accorder, tant qu'elle reste à mes côtés.

Je suis étonné de découvrir Diane, un panier en osier à la main. Elle a revêtue une tenue plus décontracté et son visage est dépourvu de maquillage. Bizarrement, cela la rajeunit de plusieurs années.

- Je suis désolée, dit-elle dans un anglais pas très bon mais compréhensible. Je voulais m'assurer que tu avais tout ce dont tu as besoin, et je t'apporte des draps de rechange et des serviettes de bain.

Elle me tend le panier que je prends sans broncher.

- Merci, j'ai vraiment tout ce dont j'ai besoin, et même plus encore. C'est très gentil de votre part.

Manibus Retorta IIOù les histoires vivent. Découvrez maintenant