Chapitre VI

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Point de vue de Raïssa

J'avais besoin d'air, tous se bousculait dans ma tête. Il fallait que je sorte de ces couloirs. Je courais dans tout les sens. Puis enfin je trouvais la sortie. Je m'empressais de montrer mon carnet à ces pions et je sortis. J'étais enfin dans la rue, complètement désorientés. C'était la première fois que ça m'arrivait. Il m'avait déstabilisé.
Mais comment avait-t-il osé faire ça.!
Il n'avait pas le droit. Non pas que ça m'as déplu... mais...mais je ne l'avais pas autorisé. Je commençais me remémorer la scène intérieurement. Ces lèvres se déposant dans ma nuque, son parfum, le frisson qui m'avait parcouru. Et après avoir terminé les mots qu'il m'avait susurré:

Mia rosa...

Cela faisait 15 minutes que j'étais sorti du lycée. Je m'étais posé dans un parc. Je parlais à moi-même mais j'avais carrément zappé que je parlais à voix haute. Les enfants étaient entrain de me regarder comme si j'étais une folle. Ils rigolaient à gorge déployés. Ils étaient tellement mignons qu'il m'avait fait oublier la raison de ma colère. Les mères et nounou étaient elles aussi plié et franchement je le prenais pas mal. Parce que en tant que noir on aime trop s' afficher donc je le prend bien quoi. J'avais fini par me calmer quand je reçu un message:

Mam♥: Tu es ou?

Moi: Je suis dans le parc à côté de la maison.

Mam: Ok, rentre pas trop tard♥

Moi: Oui

Mam: Bisous mon coeur♥

Je venais à peine de terminer d'écrire le message, qu'une petite fille apparut devant moi. Elle ne devait pas avoir plus de trois ans. Elle me souriait juste. Elle était mignonne, une petite aux yeux vert, de magnifique cheveux brun. Je finis par chercher sa mère des yeux car cela faisait bientôt 5 min qu'elle m'observait et aucune personne ne la réclamait. Et d'un coup elle me sauta dans les bras:

Elle: Tu es beeeeeeeeeelle

J'avais juste eu le temps de la réceptionner comme il faut.

Moi: Heuu ... merci. Mais ta maman est où?

Elle: Bah ba maman elle est là. Et là elle pointa du doigt la femme assise juste à côté de moi.

Elle: Bonjour, je suis étonné parce qu'elle n'est pas du genre à faire confiance au gens comme ça. Et elle n'est pas du tout gentil avec les gens qu'elle ne connaît pas.

Moi: Ah, alors je suis flattée. Ça ne vous dérange pas que je la garde dans mes bras?

Elle: Non pas du tout.

Moi: Tu t'appelles comment?

Elle: Marina.

Rien que son sourire m'avait fait fondre. Je vous jure, une vrai frappe cette fille.

Elle: T'es belle comme une princesse.

Moi: Ah merci toi aussi.

Elle: joue au princesse avec moi.

Sa mère: Marina peut-être que la jeune fille n'a pas le temps.

Moi: Ne vous inquiétez pas c'est bon.

Je finit finalement à jouer au princesse avec elle pendant 2 heures. Vraiment cette petite m'a tué mais qu'est ce qu'elle était mignonne. Et son rire était troooop mignon.
Il était maintenant 18:00 et j'avais reçu un message de ma mère me disant de rentrer.

Moi: Princesse?

Elle: Ouiiii

Moi: Il faut que je rentre. Tu me fais un bisous?

Avec un babptou? Jamais! {PAUSE}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant