Chapitre XXXI

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  PDV DE RAÏSSA

Ça faisait trois semaines, trois semaines que j'avais l'impression que ma vie était une vie alternative. On se rend vraiment compte  de la place d'une personne quand on la perd. Je passais le plus claire de mon temps à lui parler, c'est chiant à dire mais ce petit con (1.80m) il comptait pour moi.

Ça faisait trois putain de semaines qu'il refusait de se réveiller , chaque jour je passais à l'hôpital avec ce grand espoir  qui était au fond de moi . Il m'avait fait de sale crasse mais   j'espérais entendre sa voix résonner dans la chambre. Je voyais très bien qu'autour de moi certaines personnes commençaient à perdre espoir mais moi je préférais me voiler la face et continuer d'y croire . D'ailleurs ça devenait de plus en plus compliqué d'aller le voir parce que Dario était toujours persuadé que c'était entièrement de ma faute, pareil pour Léa qui s'était présenté aux parents de Marco comme la petite amie "officiel ". On y croit tous .... donc la fille faisait en sorte que je ne trouve pas le moyen de le voir,elle avait même réussit à embrigader Dario dans sa bêtise puérile.  A croire qu'elle allait vraiment réussir  à me stopper avec Dario, on rigole tous là.  Aujourd'hui je vais encore contrer  ces conneries.

Ma journée de cour s'était bien passé j'avais eu de bonne horaire donc c'était cool. Je n'avais pas pu aller voir Marina. Donc je m'étais directement dirigé vers l'hôpital à la fin des cours.
J'avais proposé à Félix de venir mais il m'a dit qu'il passerait plus tard donc j'étais toute seule. Je priais pour ne pas y voir Léa parce qu'aujourd'hui j'étais d'assez bonne humeur et la vie j'avais pas l'envie de me battre avec cette niafou tchiip. J'étais enfin arrivé dans sa  chambre il devait être à peine 15h et Allah merci elle était pas là. Comme j'avais l'habitude de faire j'avais pris le coussin que j'avais laissé dans sa chambre et je m'étais posé sur son lit. C'était grave flippant mais pendant au moins 3 min je l'ai observé.  La situation s'y prétait pas mais putain qu'est ce qui l'était beau. Une barbe avait commencé  à   pousser depuis qu'il était à l'hôpital, ses cheveux était toujours aussi désordonné et même dans son sommeil il avait sa bouille sévère .

J'avais commencé à lui parler, commère comme je suis je lui déballais tout les potins du lycée, je lui expliquait les embrouilles, je lui racontais mais "altercations" mdrrr avec la salope.  Et je continuais comme ça pendant aux moins 2 heures. Je lui donnais des nouvelles de Marina. J'essayais de pas ressentir cette putain de peine mais c'était dur,parce que des fois je m'arrêtais ayant l'impression qu'il avait bougé mais non.

Cette même expression éteinte  restait collé à son visage. Je m'appretais à entamer une phrase quand la porte s'ouvrit:

,
- Bonjour, vous êtes?

Entre temps je m'étais redressé  et j'avais quitté le lit:

- Bonjour docteur je suis Raïssa une amie de Marco.

- Ah d'accord je me disais bien que vous n'étiez pas sa petite-amie. D'ailleurs elle ne vient plus si souvent.  Vous passez tout les jours c'est ça?

- Oui quand on me laisse l'autorisation mdrrr.

- Ahh. C'est une bonne chose que vous lui parliez ça peut aider plus que vous ne le pensez.

- J'espère  en tout cas, sinon tout va bien?

- Oui tout est bon son coeur bat bien, son cerveau va bien ,Ces opérations ont un bon suivit post-opératoire donc tout est bon.  le seul problème c'est qu'il ne se réveille pas.

- Vous n'avez aucune idée de quand ça arrivera?

- Non, dans ces cas de coma causaient par des accidents de la route cela peut varier, certains se réveillent au bout de quelque jours, d'autre des mois et malheureusement certains ne se réveillent jamais.

Avec un babptou? Jamais! {PAUSE}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant