Chapitre XLVI

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Les larmes ont menacées de couler quand j'ai écris ce chapitre mdrr. En espérant que vous le trouviez aussi beau que moi.

PDV DE RAÏSSA

Ce réveil avait été un des réveils les plus horribles, je m'étais réveillée avec la boule au ventre, j'avais ma gorge noué et les larmes aux yeux. On était vendredi et Ivan partait demain a 10 heures, donc dans moins de 24 heures. Les cours du matin avaient été une torture, Marina me soutenait pour que je retienne mes larmes au maximum. A midi quand on s'était posé à côté du terrain de basket, y'avait un silence de mort, on était tous dans le mal. Les potes d'Ivan qui étaient là tiraient la gueule, Marina essayait d'égayer l'atmosphère en attendant l'arrivée d'Adam et Ivan.

Marina: C'est son dernier jours, c' est pas le moment de tirer la gueule, on le fera après son départ, pareil pour les larmes Raï.

J'ai essuyé la larme qui avait coulé quand je vis au loin Ivan et Adam qui s'avançait, il était beau quand même. Heureusement qu'Adam était là pour ramener sa bonne humeur. Il avait réussi à détendre l'atmosphère et on avait tous fini par avoir nos fou rires comme d'habitude. Ils le charriaient, lui et moi on se taclait comme on l'avait toujours fait depuis le début de notre relation. Mes yeux trahissaient la peine et la joie que je ressentais en simultané. Marina avait même réussi à prendre une photo de nous deux. J'étais en train de lui faire un bisou sur la joue. L'après-midi était passée trop vite à mon goût, elle nous avait rapproché de sa dernière nuit ici et de son départ demain. Marina m'avait dit que l'on se retrouvait tous au terrain de basket ce soir, je m'étais donc préparé, j'avais emballé mon cadeau. J'étais parti en première, car elle devait réglé quelque chose avant. Le trajet jusqu'au terrain de basket n'avait jamais été aussi rapide, j'avais envie de pouvoir rembobiner cette journée, ces deux mois ça avait été trop rapide, on avait pas assez profité ensemble. Je suis donc arrivée, il était dos à moi en train de faire quelques shoot. Les autres discutaient à côté. Le voir comme ça faisait monter les larmes.

Après quelques secondes il s'est retourné vers moi:

Ivan: T'es enfin là, t'as été longue hein.

Moi: Oh c'est bon arrête tes conneries.

Il avait passé son bras autour de mon cou et on était parti s'asseoir avec les autres. En cette dernière soirée la bonne humeur régnait dans ce groupe, les rires fusaient, la joie se lisait sur tout nos visage. On avait même fait un dernier basket ensemble:

Moi: C'est bon faites pas les fous on vous a laissé gagné parce que vous étiez dans l'équipe d'Ivan.

Anthon: Elle a raison bande de faible.

Ivan: Toujours à rager, on est plus fort c'est tout, faut l'accepter.

Le soleil commençait à se coucher quand les autres décidèrent de partir. On s'était assis et on avait parlé, il m'avait dit ce qu'il comptait faire, monsieur allait étudier à l'étranger dans une école de commerce. Il n'avait pas encore choisi son campus.

Ivan: N'empêche, imagine je t'aurais jamais lancé ce ballon, on se serait jamais connu.

Moi: Ah donc c'est une bonne chose que je me le sois pris dans la gueule.

Ivan: Ouais parce que sinon je serai passé à côté d'une personne extraordinaire et d'une meuf parfaite.

Moi: Arrête avec tes disquettes.

Ivan: Tu sais très bien que je le pense, je te l'ai dit, fait pas genre tu t'en rappelle très bien.

Pour esquiver ce sujet j'avais fouillé dans mon sac pour en sortir mon cadeau et une lettre:

Avec un babptou? Jamais! {PAUSE}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant