PDV KILIAN
Qui aurait cru que la soirée prendrait cette tournure... Ouais je voulais qu'il ait une réaction mais je pensais pas qu'elle serait si violente. Au moins il a ouvert les yeux c'est déjà ça maintenant il a plus qu'à régler toute la merde qu'il a foutu. Et moi j'ai plus qu'à trouver le moyen de faire comprendre à meilleur ami que j'avais pas le choix.
PDV MARCO
Il avait tous ouvert les yeux sur Dario et moi j'étais tombé de haut. Il était 3h00 du mat et j'étais toujours éveillé, après qu'il ait avoué la vérité je me suis enfermé dans ma chambre et j'en suis pas sorti depuis...
Flashback
20h00
Madre: Tiens je t'ai apporté le repas.
Marco: Maman j'ai mal. Je lui ai fait vivre un enfer madre, tu ne peux même pas imaginer...
Madre: Ça ira si c'est elle, tout s'arrangera.
Fin du flashback
Je ne faisais que réfléchir comment j'allais faire, je tiens vraiment à elle c'est pas possible. Plus je pensais à elle, plus les conneries que j'avais faite me sautaient à la gueule. L'assiette de pâte, l'étranglement. J'ai vraiment un problème c'est pas possible. C'est pas normal pour un humain d'être si violent, faut vraiment que je me soigne quand même.
Et là je me suis souvenu: elle part en Allemagne. Là j'ai compris que le destin était carrément contre moi c'est pas possible. Il fallait que je la rattrape. Si elle part comme ça, ce sera fini. J'aurais merdé jusqu'au bout alors.Il était 7h00, j'avais pris des vêtements à l'arrache, ma voiture et j'étais parti. Les gars je me sentais mal, pour la première fois de ma vie j'avais peur. Je roulais vite mais pas trop hein, l'accident je l'avais pas oublié. Mais bon ma manie de griller les feux dans les situations exceptionnelles était là. J'allais l'attraper avant qu'elle parte. On pouvait pas se quitter comme ça, c'est impossible .
PDV DE RAÏSSA
Aujourd'hui c'était le jour-j, j'étais tellement excitée que j'étais levée depuis 4h30 du matin. Mes valises étaient prêtes. Je m'étais habillé à l'aise parce que les heures de voitures allaient être nombreuses: petit jogging nike, air force, gros sweat, à l'aise quoi. Maintenant il était 6h30, papou avait mis mes valises dans la voiture, j'avais dit au revoir à Kam et mon cousin. Les gars j'ai pleuré comme jamais, c'était abusé. Mes girls étaient venu me dire au revoir, on se retrouvait toutes les cinq en bas de chez moi, on versait toutes des torrents:
Gaëlle: Comment on va tenir sans toi?
Nour: Nos soirée DVD elles seront plus pareil.
Moi: Arrêtez, je pleure assez comme ça.
Clara: C'est pas le cas.
On s'était toutes tapé un fou rire au milieu de ces larmes, à croire que notre joie était là en toute circonstance.
Moi: Je vous aime, vous inquiétez pas, en juillet je reviens ça va être le bordel, on va squatter ensemble comme jamais.
Dana: normal on est le club des cinq nouvelle génération mdrr.
Tout ça avait fini en gros câlin général, mais bon fallait partir:
Papou: Mon cœur, il est temps de partir.
J'étais rentré dans la voiture, les yeux rouges mais mon cœur était blindé. Ma mère était resté à Paris avec Kaïna, elle l'aurait pas laissé seule. Donc ce trajet serait avec Papou, la musique à fond. Ces folles étaient restées sur le trottoir pour me voir partir. Maintenant go vivre ma meilleure vie en Allemagne et dans cet internat de foliiiiie. Ce voyage allait me faire du bien, parce que j'étais en train de brûler à petit feu à cause de la situation avec Marco. Voir la personne que t'aime t'oublier et te faire du mal c'est dur. J'ai un fort caractère mais je pouvais plus supporter ce bordel. J'avais espoir qu'il retrouve cette putain de mémoire, mais au fil des jours cet espoir était réduit à néant. Ca devenait de plus en plus dur d'y croire.
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Avec un babptou? Jamais! {PAUSE}
General FictionMoi Raissa 100% noire. Lui Marco 100% blanc. Les gens disent que les noirs et blancs ensemble font chocolats au lait. M-D-R-RRR pour moi c'était faux plus ridicule il n'y avait pas. Ensemble pour moi c'était impossible et pourtant.... Voici mon h...