Chapitre XXXII

1.5K 133 0
                                    

On était dans la rue, on marchait tranquillement, on faisait connaissance. Ça avait vraiment l'air de quelqu'un de bon délire. :

Moi: Alors tu es en terminal c'est ça?

Lui: Exact terminal S et toi t'es en première?

Moi: Non pas du tout je suis en seconde .

Lui: Sérieux?

Moi: Ouais ,pas besoin de me regarder comme ça tu sais. Je comprend pourquoi ça choque toujours les gens quand je leur dit ma classe 😂.

Lui: Moi j'ai déduit ça parce que t'étais la pote de Marco .

Moi: Ah ben non . Et la on est passé devant une vitrine où des merveilleux étaient exposé. Punaise mais vous pouvez pas savoir comment j'ai bavé:

- Tu voudrais pas qu'on rentre peut-être?

Moi: Pas du tout pourquoi?

Lui: Ben je sais pas peut-être parce que tu baves sur la vitrine et que tes yeux ont doublé de volumes.

Moi: Je vois pas du tout de quoi tu parles mdrr.

Lui: Arrête t'es entrain de baver.

Mais la je l'ai fusillé du regard c'était mal. Puis il m'a tiré par le bras pour qu'on entre. J'étais d'accord mais je lui avait bien dit qu'on devait pas traîner parce que je tenais à aller voir Marco:

Lui: Mais t'inquiète on aura le temps d'aller le voir , on reste juste le temps de manger un merveilleux.

Moi: Mais au pire on peux le prendre et aller le bouffer à l'hôpital rooooh.

Lui: Punaise mais toi dans la vie t'es jamais contente ou quoi?

Moi: Non jamais c'est ma marque de fabrique mdrr.

Lui: Râleuse pro quoi?

Moi: Et ouais.

Notre goûter s'est passé tout le long comme ça, j'en ai un peu plus appris sur lui. Monsieur était fils de chirurgien attention! Il était fils unique d'origine française. Ce mec était fils unique mais il avait l'air quand même bien attaché à sa famille.

Donc on discutait dans la bonne humeur quand d'un coup ce gamin me met un doigt rempli de crème sur le nez. Mais mon ami ça se voit que tu ne sais pas qu'en face de toi ta là meuf la plus forceuse du siècle. Alors la j'ai bien étalé de la crème sur ma main et je l'ai bien écrasé sur son front:

Lui: Putain mais t'étais obligé d'être dans l'excès comme ça gamine!

Mais j'en avais rien à faire de ce qu'il disait j'étais trop occupé à me foutre de sa gueule:

Lui: C'est ça rigole sorcière.

Moi : Mais tais-toi en attendant c'est toi qui est ridicule avec ta crème sur le visage mdrrr . Allez viens on y va.

Je venais de me rendre compte qu'on avait tout de même fait 2 heures dans le restaurant donc ça voulait dire que je pourrais pas rester longtemps. Mais sur le coup je trouvais pas ça trop grave. D'ailleurs j'avait décidé que je viendrais le voir 1 jour sur 2 pour être avec Marina parce que je pouvais pas enchaîner les 2 à la suite.
On venait d'entrer dans l'hôpital apparemment on rigolait trop fort hors qu'on était dans le hall quoi, vraiment les gens des fois je les comprend pas. On avait pris l'ascenseur, y'avait trop de monde donc je m'étais retrouvé bloqué contre le mur par Louis. C'était assez perturbant mais hors de question de le montrer:

Lui: Je sais que je suis impressionnant mais tu peux parler et lever les yeux hein.

Moi: Vous forcez trop à vous prendre tous pour des dieux, les gars vous êtes pas Appolon.

Il était trop confiant j'étais obligé de relever les yeux pour lui prouvait le contraire, c'est moi ça j'aime trop faire le contraire de ce que les gens me disent:

Lui: Oh j'aurais pas crû que tu le fasses, je croyais que t'allais être gêné comme toute les autres.

Moi: Je ne suis pas les autres moi, on en connaît qu'une seule de Raïssa dans sa vie.

Lui: Et ben tu te prend pas pour de la merde toi.

Moi: Pas du tout.

De plus en plus de monde montaient dans l'ascenseur donc il avait fini par poser ses avant-bras en haut de ma tête:

Moi: Quand même ça fait moins d'une semaine qu'on se connaît et toi tu me mets tes aisselles en face de la tête....

Lui: Mdrrr.

PDV DE LOUIS

Vraiment j'avais eu du mal à soutenir son regard il était ...comment dire ... repoussant. Elle croit que je la protège du monde mais c'est une grosse blague, moi protéger une noire , jamais! Je faisais tout pour éviter de me coller à elle... Et le rire que je lui donnais était des plus hypocrites. Elle a peut-être du répondant et de la reparti mais pour moi ça s'arrête là, la seule chose que je vois c'est sa couleur. Si Jean avait pas répondu à mon pari en me le donnant et si putain j'avais pas ce putain d'esprit de compétiteur on en serais pas là.

On était sorti de l'ascenseur et je pensais au dîner chez les parents de Marion cette semaine, c'était ma "copine " mais je voulais finir se pari au plus vite. Donc je devais passer le plus de temps possible avec elle.

PDV DE RAÏSSA

On était arrivé dans le couloir de Marco, j'avais salué son médecin en passant. Louis avait l'air perdu dans ses pensées alors je voulais pas le déranger. Plus je m'approchais de la chambre plus j'entendait une voix, c'était une voix grave qui parlait en italien. Au départ j'avais eu peur que ce soit Dario puis en entrant j'ai vu une tête qui m'était inconnu:

Lui: Bonjour vous êtes?

Moi: Bonjour nous sommes des amis de Marco et vous?

Lui: Je suis son grand frère.

Moi: Ah vous êtes Azzario c'est ça?

Lui: Exact.

Cet homme m'intimidait, je sais pas il dégageait une trop grande prestance pour la pièce NAN il en imposait fois 1000:

Lui: Bon ben je vais vous laisser bonne fin de journée.

Moi: Merci à vous aussi et bonjour à votre famille.

Lui: Je leur dirais .

Et il a quitté la pièce. J'ai commencé à parler, j'en avais même zappé Louis d'ailleurs il observait beaucoup Marco mais il ne disait rien . Au bout d'une heure il est parti , il avait reçu un appel important. Il était 18h00 , je me retrouvais toute seule dans la chambre:

Moi: C'est peut-être un signe du destin mais hier sous une pile de livre j'ai retrouvé une de nos photo. Dessus on te voyais peindre de dos. Quand j'y pense cette journée qu'on avait passé ensemble était pour moi une des meilleures depuis que je suis à Paris.

Et il y a quelque jours je me suis réconcilié avec Mahaut, punaise ça m'a fait un bien fou. Heureusement qu'elle a fait le premier pas parce que moi ma fierté elle m'en empêchait. Ça s'est fait tout naturellement on a parlé et on a rattrapé tout le temps perdu quand j'y réfléchi cette dispute elle a vraiment mené à rien. Finalement je pars pas à Lille, j'y allais essentiellement pour régler ce problème donc maintenant il n'y a plus de raison quoi. Peut- être que je verrais mes potes pour mon anniv Ce serait cool si tu te réveillais d'ici là, de toute manière ça va tu as le temps. On est que le 6 février donc t'as le temps mais tarde pas trop aussi.

Après ces mots j'avais quitté la chambre Patou m'attendait à la sortie de l'hôpital. Chez moi j'appellerai Louis pour lui demander si tout allait ...

Avec un babptou? Jamais! {PAUSE}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant