Chapitre 17

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Je suis réveillé brusquement par ma mère vient de faire irruption dans macabre et ouvre les rideaux. 

- J'ai pas envie ! Dis-je en me cachant sous ma couette.

- Tu as assez dormi mon ange je sais que c'est dur mais tu dois te réveiller !

Je me retourne dans mon lit, sors un jambe et met mon second oreiller sur ma tête, poussant un râle de fatigue et de flemme, et oui. 

- C'est qui ? 

- Quoi ? Je me retourne rapidement et observe avec interrogation ma mère penchée sur mes affaires sortant de mon sac, étalé par terre. 

Elle lève sa main et me montre le portrait de Gabriel. C'est pas vrai mais c'est une manie chez les gens de trouver ce dessin ou quoi ?

- Personne... Répondis-je en me recachant sous la couverture.

Ma mère s'approche de mon lit, s'assoit et soulève délicatement la couette et la place sous le menton de façon à ce que je puisse parler. 

- C'est qui ? Il s'appelle comment ? Il est à la fac ? Me questionne-t-elle.

- Je veux pas parler de lui et non il n'est pas à la fac, il est au Sanctuaire.

- Chagrin d'amour ? Mon ange tu peux tout me dire tu sais, je suis là, ce n'est pas parce que je suis ta mère que je ne peux pas comprendre. Justement, je peux comprendre mieux que personne. 

- Maman ! Grognais-je.

Elle m'observe un moment, des étincelles dans ses yeux, je sais que sans un petit indice elle ne va pas me lâcher, elle est têtue, comme moi. Je la regarde une seconde, elle est ravissante, nous sommes le matin pourtant ses cheveux blonds sont déjà bouclés, ses beaux yeux noisettes sont mis en valeurs avec cette teinte rosé de son fard à paupière habituel accordé à son chemisier et son grand sourire illumine son visage encore plus.

- Gabriel, il s'appelle Gabriel.

- Et...

- Maman !

Elle sort alors en levant les mains en l'air comme si elle se rendait. Je l'adore ma mère mais lorsque je ne veux pas parler, je ne veux pas parler surtout le matin. Je me lève avec difficulté, oui je suis toujours aussi paresseuse, je me prépare, et ne prends conscience que je suis en retard que lorsque j'entre dans le bus, ce n'est pas celui habituel. Alexandre n'est pas avec moi. Il a du sûrement comprendre que je lui en veux et que je ne veux pas lui parler, ou alors je suis tellement en retard qu'il m'a abandonné pour ne pas arriver lui aussi en retard. 

Toute ma journée se passe le plus normalement possible, j'avais dû raconter à Ariane que j'avais été malade toute la journée pour éviter d'attiser plus sa curiosités mes absences.  Aux alentours de 16h je me dirige vers le Sanctuaire, mes écouteurs dans les oreilles. 

Une fois arrivée Madame Groge m'arrête, il faut que j'essaye ma tenue d'entraînement. Cela doit sûrement être l'uniforme que porte les étudiants de l'école. Elle me demande de rentrer dans le grand bâtiment au fond des jardins du Sanctuaire qui devait être le centre d'entraînement. En traversant les jardins, je me rends compte que je n'étais jamais venue auparavant ici, je m'étais limitée à quelques salles dans le sanctuaire, au rez-de-chaussée, au premier étage et à a cour centrale. C'est alors maintenant que je prends conscience que le Sanctuaire et un grand édifice, une véritable école. Je sais que le Sanctuaire regroupe une école des surnaturel ainsi que les locaux du Cercle. J'observe autour de moi et me sens comme dans un vrai parc, avec des arbres, des bancs occupés par des étudiants, des fleurs, des petits potagers et différentes variétés de fleurs. 

Les Secrets de ma Lune (en réécriture)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant