Chapitre 20

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Je n'ai pas le temps de finir ma phrase puisque Gabriel m'asperge d'eau, je le regarde et aperçois un grand sourire sur son visage, un sourire angélique que j'aimerais voir plus souvent. En fait non, on va jouer, ensemble, comme des enfants. Je l'éclabousse à mon tour et débute une bataille d'eau, nous jouons tels des gamins, ça nous fait du bien de quitter un peu ce monde ne serait-ce que quelques minutes, ce monde plein de règles et trop sérieux parfois. Nous passons toute l'après-midi ensemble, près de notre rivière, on a parler de tout et de rien, j'ai appris beaucoup de chose sur lui, il m'a parler de l'époque où sa famille était encore au complet, où il était au lycée des terrestres et qu'il était un peu le parfait "bad boy", mystérieux et rejetant les filles une par une. Il m'a raconter l'époque où il venait à peine d'être élu Alpha de la meute. La meute est réunis dans la forêt de la ville, elle possède une grande maison en pleins coeur des bois, la majorité des membres de la meute y vivent, cependant ils ont chacun un appartement en ville pour ne pas attirer l'attention. Les loups ayant une famille ne vivent pas dans la maison, mais par exemple tous les membres en cours d'apprentissage comme tous loups au Sanctuaire vivent dans la maison. 

Gabriel dois partir pour régler le problème "Mathilde" de tout à l'heure, en effet, une fois qu'il a appris qu'elle était rentrée à la maison, il est m'a raccompagnée chez moi et est partis. 

Une fois chez moi, je m'allonge sur mon lit et repense  à cette après-midi qui m'a fait le plus grand bien. Soudain quelqu'un sonne, je me lève et découvre Alexandre derrière ma porte d'entrée, je souffle, je sais que nous devons discuter, il le faut, c'est nécessaire, autant pour lui que pour moi. 

- Eva, il faut qu'on parle !

Je le laisse rentrer dans la maison, je ferme la porte, prends une bouteille d'eau dans mon réfrigérateur et m'assois dans mon canapé, cette scène me fais penser au soir où l'on 'a agresser, où j'ai découvert ce qui est aujourd'hui mon monde, en effet, nous sommes assis aux même place, le plus loin l'un de l'autre. Je décide de briser ce silence pesant, la tension est à son paroxysme.

- C'était pas gentil ce que je t'ai dis, je le sais et j'en suis navré, mais votre petite bagarre était vraiment stupide, et ça m'a énervée. Et puis tu n'avais pas à dire à Gabriel de ne pas m'approcher, je suis assez grande pour me défendre.

- Mais c'est mon rôle de te protéger ! S'exclame t-il.

- Je suis d'accord pour que tu me défendes, mais face à un vrai danger, Gabriel ne me ferait jamais de mal, merde ! M'écriais-je en me levant.

- Il ne t'as jamais fait souffrir ? Tu es sûre ?

- Ça ne te regarde pas Alexandre !

- Tu es ma meilleure amie Eva, on ne va pas se disputer à cause de lui ! Dis-il.

- Mais ce n'est pas de sa faute Alexandre, c'est toi qui l'as bousculé, il ne t'a rien fait ! Tu l'a provoqué, il a répondu et c'est normal, j'aurais fais exactement la même chose à sa place ! M'agaçais-je.

- Tu le défends maintenant ?

- Je défends les personnes qui n'ont pas tort ! Et dans ce cas là, c'est toi qui avais tord, donc je ne  te défendrais pas. Dis-je fermement, je déteste lorsqu'il se prend pour une maman poule. 

Après une longue discussion, mon ami finit par céder et s'excuser de s'être comporter ainsi. Quelques heures plus tard, je suis dans mon lit, et je réfléchis à cette magnifique journée, ce combat, je me promets de m'entraîner et la prochaine fois je vais détruire son joli petit visage. Prise d'une pulsion d'énergie et d'une idée sûrement mauvaise j'envoie un message. 

A Gabriel : Rdv ce soir 23h derrière chez moi, prépare tes baskets !

J'attends quelques minutes songeant à ce que je venait de faire puis reçois un message.

De Gabriel : Pourquoi ?

A Gabriel : Tu as peur petit loup ?

De Gabriel : Ok j'arrive, fais attention il y a ton garde du corps qui te surveille ! 

Je met un jogging et prends mes basket. Il est 22h45, je vérifie que tout le monde dort, Alexandre était parti il y a deux heures. Je commence à descendre le mur de ma chambre, aidée pas les gouttières et les rebords de fenêtre j'atterris dans mon jardin, il me reste à passer par le trou dans mon grillage, mon chien ayant pour habitude de partir par la forêt derrière chez moi, il est assez grand pour que je puisse passer. Je vois Gabriel qui est assis contre un arme, je passe par derrière et le surprends.

- T'es en forme ? J'aimerais que tu m'entraînes, que tu me donnes techniques pour pouvoir me battre, sans l'énergie mentale de mes pouvoirs. 

- Oh, tu sais je ne suis pas le meilleur prof au monde.

- Ça fait combien de temps que tu t'entraînes ?

- Depuis mon enfance.

- Et bien c'est super ! Apprends moi les bases, s'il te plaît ! Le suppliais-je.

- Arrête avec ses yeux là Eva ! Mais c'est d'accord, je t'entraîne.

- Cool ! On commence par quoi Monsieur le professeur ?

- De l'endurance ! Allez, tu cours jusqu'à l'épuisement, je te suis.

Sachant que je ne suis pas endurante, je m'arrête essoufflée au bout d'une petite heure, je me retourne, des gouttes de sueur perlent sur mon front. C'est compliqué de courir alors qu'i fait nuit, nous longeons les routes pour que je puisse voir où je met les pieds. Je me retourne et vois sur le visage de Gabriel que lui, il aurait pu continuer de courir encore plusieurs kilomètres. 

- Déjà fatiguée ? Bon on fait une petite pause et après on apprends les bases du combat.

Bon c'est vrai que c'est moi qui lui ai demandé mais là il va me tuer ! Je suis extrêmement fatiguée, je ne sens plus mes pieds, et je ne parle m^me pas de mes cuisses qui risque d'exposées tellement elles sont épuisées. Mon but premier et de remettre cette louve à sa place alors je me relève et montre à Gabriel que je n'ai pas besoin de pause, la determination et plus forte que la fatigue. Je me promet intérieurement de faire une énorme sieste demain après-midi si ma journée n'est pas trop remplie. 

- Bon alors on va pas travailler des heures parce que demain tu as une après-midi entière au Sanctuaire et d'après ce que j'ai entendu ce sera épuisant.

Bon et bien on oublie la sieste, je meurs intérieurement, un entraînement épuisant demain ? Plus que ça ? Impossible ! Gabriel se place face à moi et trace avec les feuilles un cercle semblable à celui de l'Arène du Sanctuaire. Il m'explique en premier la défense comment se placer, où se placer et surtout à quel moment. Après il me montre quelques mouvements de protection face aux attaques. Il à l'air d'être fier de moi, je me débrouille, je pense que ces exercice me seront utiles à l'avent, il me faut juste un peu d'entraînement et je pourrais enfin être de taille à affronter la louve, en effet, si je m'entraîne comme ça et que j'acquière les bases du combat en ajoutant mes pouvoirs je pourrais la mettre à sa place. 

- Bon Eva, c'est bien tu commences à bien comprendre. Maintenant il faut que tu ailles te coucher ma petite lune, il est 3 heures du matin. 

Il me raccompagne dans ma chambre, je lui demande de rester quelques minutes je ne sais pas pourquoi, la fatigue parle à ma place, on s'allonge tous les deux sur mon lit et je m'endors sur son épaule, morte de fatigue. 

Les Secrets de ma Lune (en réécriture)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant