Chapitre 8

257 22 4
                                    

Je n'ai pas la force de bouger, j'ai peur, après ce coup sur la tête j'ai extrêmement mal au crâne. J'ai comme une boule de feu dans le crâne, elle me brûle les neurones et toute partie qui peut m'aider à réfléchir sur ce qui s'est passé. Je sens également une bosse sur l'arrière de mon crâne, une bosse, super... 

- Elle se réveillera quand ? Demanda une voix grave. 

- D'ici quelques heures si ce n'est des minutes... répondît une autre.

- Je t'avais dit que c'était une mauvaise idée de le laisser s'occuper d'elle, il n'est pas assez compétant, il lui faut un autre protecteur elle est en danger avec lui.

- C'était une bonne idée et je ne reviendrais pas dessus Gabriel.

Une porte claque alors et j'ouvre alors doucement les yeux afin de voir où je suis et avec qui. C'est une pièce blanche avec une panoplie de médicaments sur des étagères et dans des armoires, illuminée par deux grandes fenêtre de part et d'autre.
Je suis allongée sur un lit blanc à côté se tient une autre couchette occupé par quelqu'un. Je pousse sur mes bras pour me relevée, ma tête me fais mal mais j'arrive à me surélevée.

- Elle est réveillée !

- Je peux la voir ?

- Non tu ne bouge pas Alexandre, ton état n'est pas glorieux !

Je sais maintenant que je suis à côté d'Alexandre, au moins lui est avec moi. Il y a aussi un médecin reconnaissable avec son stéthoscope et sa grande blouse blanche. 

- Bonjour Eva, tu es en sécurité ici ne t'inquiètes pas. J'ai combien de doigt ? Dit le docteur.

- Deux, mais où suis-je ? Demandais-je.

- Tu es au Sanctuaire, je suis le docteur Hathe, médecin de l'école. Et tu te souviens du Comte de Montois ?

- Oui, Alexandre va bien ? Demandais-je.

- Ca va, merci, et toi ? Me répondît l'intéressé avec un sourire frimeur.

- J'ai un peu mal à la tête.

- Il faudra en parler à Jérôme, c'est lui qui t'as assommé pour éviter que tu ne poses trop de questions ou que tu ne te fasses malencontreusement mal. Me dit le Comte.

Ironique sachant que ma tête va sûrement explosé d'une minute à l'autre. Deux heures plus tard j'étais encore allongée, Alexandre avait dû partir pour prévenir ma mère afin qu'elle puisse donner un motif à l'université de mon absence. Je décide de me lever lorsque je découvre que je n'ai plus de pantalon.

- Je peux savoir ce que vous avez fait de mon pantalon ?

- Ah....  euh il a était endommagé pendant la course, mais Mme Groge t'en a acheté un nouveau. Me répondit le médecin Hathe occupé à remplir de la paperasse. 

Je suis, malgré les circonstances, contrainte d'assister au cours de Gabriel, bien qu'ils soit très intéressant, je n'avais aucune envie de me retrouvée en face de lui pour qu'il se moque de moi et des événement de ce matin.

- Bonjour, alors il paraît que ce matin n'a pas était de tout repos ?

- Non en effet.

- On m'a déjà raconté, ton petit ami t'a sauvé c'est bien !

- Quoi ? Je n'ai pas de petit ami.

- Pauvre chou, bon alors retournons à notre cours.

Mais il se prend pour qui celui là avec son air supérieur. 
Il me raconte pendant deux heures la guerre de 1956 entre les loups-garous et les vampires, comme dans les films quoi... Je suis vraiment fatigué, je me demande qu'est-ce qu'il a voulu dire par sauvé, Alexandre l'avait vraiment fait ? Gabriel l'aurais fait à sa place ? Faut-il que j'en parle à Alexandre ? Ma mère s'inquiète-elle ? Ma sœur et mon père sont-ils au courant pour ce matin ? 

Après le cours je refuse que l'on me ramène en voiture et rentre chez moi à pieds, cette fois tout semble calme, je mets mes écouteurs et écoute de la musique en observant les gens. Je ne pense à rien, j'écoute ma musique et me laisse bercer par mes pas, tout semble calme et naturel, aucune pression, aucune peur, rien que de la sérénité avec une pointe de fatigue. Arrivée dans la rue de la maison, j'aperçois Alexandre adossé à un mur.

- Ton cours s'est bien passé ?

- À part que ce Gabriel est toujours aussi prétentieux ! Oui ! M'exclamais-je.

- Tout les Loups sont comme ça !

- Ah Bon ?... Sinon, je me demandais... non rien.

- Si vas-y !

- Gabriel m'a dis que tu m'avais sauvé, si c'est vrai, je voulais te remercier...

- Ce n'était rien. On marche ?

Alors nous faisons plusieurs fois le pâté de maison, il me raconte que sa famille n'était pas comme les autres, que sa mère est une terrestre et son père un sorcier, sa mère les avaient abandonné lorsqu'Alexandre avait 4ans en apprenant qu'il avait des pouvoirs. J'en apprends un peu plus sur mon protecteur ce qui me rassure de savoir que j'ai un ami dans ce nouveau monde.

- Il commence à faire nuit je vais rentrer, merci pour cette petite balade. Dis-je.

- J'espère avoir répondu à certaines de tes questions, à demain ! Ne sois pas en retard cette fois !

- Promis ! Bonne nuit Alexandre !

- Appelle moi Alex, bonne nuit Eva.

Il part dans la direction opposée de la maison, lorsque j'arrive à la maison, j'entends des cris, une dispute, j'écoute à la porte avan de rentrer comme si de rien n'était. Mes parents se disputent sur le fait que ce monde est trop dangereux pour moi selon mon père et qu'il faut que je le renie. Ma mère, elle, pense que c'est une excuse pour faire taire le fait que son mari est incapable de me protéger dans ce monde. 

Ma mère avait été au courant de l'accident d'aujourd'hui, elle avait du en parler à mon paternel qui comme à son habitude veut joué au papa poule. 

Je monte alors dans ma chambre, en faisant le sourde oreille. Je suis fatiguée et la première chose que j'ai envie de faire c'est de me glisser dans un bon bain chaud. Je commence à enlever mon tee-shirt, lorsque j'entends quelqu'un toquer à ma fenêtre.

Les Secrets de ma Lune (en réécriture)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant