Chapitre 14 : Nov. 27, 2015 (4/5)

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Boston, MA - 27 Novembre

J'adore cette ville ! Je m'y sens bien, je m'y sens vivante ! Très loin de la frénésie citadine, Boston a su garder son charme historique d'inspiration européenne. Je propose à Henry le parcours que je fais avec tous ceux que j'emmène visiter la ville pour la première fois, et, très vite, Henry reste bouche bée devant l'architecture à la fois moderne et ancienne de Copley square et le style typique de Newberry Street où nous nous arrêtons acheter les meilleures cupcakes du monde ! On entre ensuite dans le parc et longeons le lac.

- Tu veux aller t'asseoir sur le ponton et manger nos gâteaux ? je propose désirant me prélasser et déguster les douceurs

- Très bonne idée !

- Comment trouves-tu la ville ? je demande alors que nous nous rendons sur la plate-forme et nous asseyons

- J'aime beaucoup, le style moderne côtoyant les vieilles églises est vraiment beau, je suis surpris. Ces deux parcs en centre-ville me rappellent New-York mais la ville n'est pas aussi folle, c'est tout de même paisible. Je comprends que tu apprécies vivre ici.

- Je suis rassurée que tu aimes, je souffle de satisfaction

- Pourquoi ?

- Après tout ce que j'ai fait pour que tu viennes me voir à Boston, si tu avais détesté, ça m'aurait embêté...

- C'est vrai que tu as légèrement insisté, rie-t-il

- Juste légèrement !

Il pouffe en levant exagérément les yeux au ciel et je lui donne une tape sur l'épaule vexée. Mais comment être fâchée face à ce sourire taquin, presque enfantin ? Dans un rire, il passe son bras autour de moi et m'embrasse longuement, je fais mine de me dégager mais répond rapidement à son baiser.

- On les mange ces « meilleurs cupcakes du monde » ? fait-il en imitant ma voix

- Je n'attends que toi pour commencer, c'est toi qui as la boîte !

- Madame a décidé alors !

Un grand enfant ! Je le toise un instant avec amour et pose ma tête sur son épaule. J'aimerais tant lui dire ce que je ressens sans crainte d'être rejetée, d'être la seule avec ces sentiments... Ça me pèse sur le cœur et le moral. Je sais qu'Henry ne me fera pas de mal mais les démons de mon passé me reviennent souvent en mémoire quand je veux me lancer. Conscience m'exhorte à parler, à me dévoiler mais Raison la fait taire d'un simple regard et m'encourage à attendre et ne pas m'emballer. Sur ce ponton, je suis un peu perdue. Mon prince charmant me sort de mes rêveries en me donnant mon cupcake et nous faisons semblant de trinquer avec les gâteaux.

- Au bonheur d'être ici, ensemble, et à tous les prochains moments à venir, prononce Henry sincèrement

- A la joie de te voir ENFIN à Boston !

- Hm ! Tu as raison, ces cupcakes sont délicieux !

- Miami n'a pas le monopole du « meilleur du monde », fais-je en prenant une grosse voix pour le singer avec amusement, de toute façon, la cuisine française est la meilleure, pâtisserie inclue !

- Tu te moques de moi ?

- Attends que je cuisine pour toi, tu changeras vite d'avis ! j'assure n'ayant aucun doute sur mes compétences culinaires françaises ou polonaises, quand tu auras goûté mes crêpes, tu sauras que j'ai raison !

- J'ai hâte ! me confie-t-il, avant que je parte ?

- Si tu es sage

- Moi ? Bien sûr, toujours !

All About Destiny  (Version Non Corrigee)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant