Il sonne à la porte et je vois pleins de têtes cramer l'ouvrir d'un coup et ils courent tous quand ils me voient. Je vais exploser tellement je suis heureuse ! Ils m'ont tous écraser ces cons mdr.
Je retrouve des visages familiers et je leur fais à tous un bisou sur leurs joues. Zak aide Nabil à faire rentrer les bagages et on rentre tous. Je suis submergée par tellement d'émotions d'un coup, revenir dans cet appart me rappelle tellement de souvenirs, bons comme mauvais.
Les garçons s'installent tous et je vois un petit bout d'homme se tenir vers la cuisine de dos, il fait un raclement de gorge pour qu'on le remarque.
... - T'aurais pas oublié l'homme qui compte le plus pour toi Habibe ?
Cette voix, il a mué en plus de ça, c'est personne d'autre que Yannis ! Je cours vers lui et lui fais pleins de bisous ce qu'il semble apprécier.
Yannis et moi c'est une grande histoire. Il est vraiment comme un petit frère, j'ai toujours aimé m'occuper de lui. Avant il était toujours chez moi après les cours, je lui faisais à manger, je l'emmener jouer. C'est mon chouchou et je laisse personne lui faire du mal, même pas ses frères.
— T'as grandi, ma voix tremble.
Je rêve ou je suis sur le point de pleurer ?
Yannis - Il se détache de moi, t'es belle wAllah.
Je lui chuchote un merci et on s'assoit tous sur le petit canapé avec Yannis et Nabil pas très loin de moi, comme toujours.
Lucas - J'arrive pas à croire que Habibe la ketur est de retour !
— Va falloir t'y faire, maintenant tu vas me voir tous les jours !
Lucas - Notre tipeu nous a manquée.
Abdel - Allez venez on s'ambiance là !
Tout le monde approuve l'idée et les gars mettent de la musique sur une baffe et sortent les pizzas qu'ils ont acheter. Ils gèrent tous vraiment. Je prends le temps d'avoir une discussion avec eux tous, un par un.
Je prends des nouvelles de Karim mais aussi de sa copine Narjis, ils étaient ensemble avant que je parte à Dubaï et il m'apprend qu'ils le sont toujours, ce qui me fais super plaisir. Zak, lui m'avait confié qu'il avait commencé la muscu et qu'il voulait un corps "d'ours, comme Nabil", je l'encourage à continuer. Abdel me raconte ses aventures de chauffeurs de bus qui me faisaient toujours autant rire. Je félicite Lucas pour ses talents d'acteur dans Onizuka et il me demande s'ils peuvent faire leur chicha chez moi et je leur réponds qu'il n'y a pas de problème. Pénika et Diyedi dansaient comme des fous ce qui nous faisait tous rires.
Je m'éclipse quelques moments sur mon petit balcon avec Nabil pour qu'on fume, une clope pour ma part et lui son teh. C'est une mauvaise habitude je sais, mais ça m'aide à me détendre. Je regarde la tess et elle semble si paisible. Tout se passe à merveille et malgré l'heure tardive et le décalage horaire je ne fatigue pas, ces garçons me donnent la joie de vivre.
Vous allez me dire qu'il manque quelqu'un dans le décor pas vrai ? Vous avez raison, Nabil sans Tarik c'est bizarre mais... Lui et moi on ne s'est pas quittés en bons termes. Enfin, c'est compliquer.
Il a du sûrement entendre de ses frères que j'allais revenir et s'il avait voulu venir, il serait venu. Tout le monde est la bienvenue dans ma maison, même Tarik et même après tout ce qu'on a vécu ensemble, et ça il devrait le savoir.
Je vous raconterais un jour notre histoire quand j'en aurais le temps et la force, parce qu'elle est longue et compliquer.
Juste quand le nom de Tarik résonne dans ma tête après de nombreuses années d'absence, c'est comme si Allah m'avait entendu et quelqu'un sonne à la porte.
Moi j'étais en plein fou rire avec Nabil dans le balcon alors j'ai pas calculée. C'est Diyedi qui est parti ouvrir et j'ai senti qu'il y avait plus trop de bruit à l'intérieur. Je me suis retournée et c'est là, que je l'ai revu.
VOUS LISEZ
« Tu crois m'aimer ? Laisse faire le temps »
FanficEt ils auront beau se manquer, ils savent que plus rien ne sert de se retrouver.