On resteras liés.

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J'ai vu rouge, j'ai viré, j'me suis transformé, bref j'suis devenu fou

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J'ai vu rouge, j'ai viré, j'me suis transformé, bref j'suis devenu fou.

Savoir que ses lèvres sales ont touché celle de Habibe me dégoûte. J'savais pas que c'était aller aussi loin entre eux deux, j'pensais qu'il était juste un pote qui la kiff mais apparemment c'était réciproque.

J'ai toujours était confiant par rapport à Habibe et ses sentiments envers moi. Même quand elle est revenue j'pouvais bien voir qu'elle était différente avec moi.Et quand j'ai ramené Anissa, c'était sûre, j'avais encore une place dans son cœur.

Mais là j'sais plus quoi en penser, et si je m'étais fait prendre à mon propre jeu ? J'la taquine, j'la cherche en ramenant une fille sous ses yeux alors que peut-être elle s'en foutait de moi depuis le début. C'est moi le con dans l'histoire, c'est moi qui espère encore pour rien.

Est si c'était moi qui n'avait toujours pas tourner la page ?

J'ai juste eu le temps d'appeler Nabil après que l'autre pd soit partie et j'me suis écroulé par terre. Hamdouleh maintenant ça va mieux, j'suis entouré de tous mes frères dans mon lit d'hôpital. Zak et Diyedi sont déjà partis à la recherche de Majid et quand ils l'auront retrouvé, j'vais m'le faire.

J'commence à fatiguer alors j'ai demandé gentiment à tout le monde de dégager pour pouvoir dormir.

— Attends.

Nabil se retourne et j'attends que tout le monde sorte.

— Elle est où ?

J'ai vu ce hmar sourire, pas besoin de nom il sait très bien de qui je parle.

Nabil - Elle devait continuer à travailler mais elle va passer dès qu'elle peut.

Je hoche la tête et lui fait signe pour qu'il puisse partir. J'pose ma tête et le sommeil me rattrape.

PDV Habibe

J'ai pas pu me libérer avant 5h du mat mais entre temps j'ai reçu des messages de Nabil qui me disait qu'il allait bien et qu'il m'attendait. Dès que j'ai fini mon service je suis directement partis dans sa chambre mais il dormait, bien évidemment.

Je remercie le Très Haut de l'avoir protégé et souffle de soulagement quand je le vois dormir comme un bébé. Il a l'air si paisible, et j'peux pas décrire ce que je ressens au fond de moi quand j'le vois comme ça.

Je déplace la chaise à côté de son lit, j'peux pas m'empêcher de le regarder. J'arrive toujours pas à croire qu'un truc comme ça lui soit arriver.

Doucement je rapproche ma main à sa joue et commence à caresser sa barbe, autant profiter du fait qu'il dorme. Je redécouvre chaque trait de son visage.

Ses yeux s'ouvrent d'un coup, comme s'il avait senti ma présence. Il me regarde et je comprends que j'ai toujours ma main sur sa joue alors je l'enlève rapidement.

« Tu crois m'aimer ? Laisse faire le temps »Où les histoires vivent. Découvrez maintenant