Alliance inattendue (TERMINEE)

Chapitre 8 - Clary

Je suis actuellement sur le dos de Tyler après que Janette lui ai demandé de me ramener. Mais pourquoi j'ai accepté?! J'avais certes besoin de savoir qui avait transformé mon frère mais j'aurais pu refuser une fois l'information donnée. Pas sûr que cela aurait plu à Janette, qui je pense à coup sûr aurait avertit la meute entière pour m'empêcher de quitter le camp ou en tout cas m'empêcher de sortir vivante! Non je pense que l'idée de venger mon frère a été la plus forte et c'est pourquoi cette phrase est sortit de ma bouche sans que je puisse l'arrêter. Mais maintenant ça veut dire que je vais devoir supporter ce petit louveteau plus longtemps que ce que je croyais. Tiens, en parlant du loup, je ne le sens plus bouger. Je relève la tête et constate qu'on est devant mon perron. Je descends de son dos et me dirige en hâte vers ma porte d'entrée. Mais au lieu d'entendre des pas de loups s'éloigner, je sens quelqu'un se rapprocher de moi. Sachant très bien que c'est encore lui, je ne me retourne pas.

- Qu'est-ce que tu me veux encore Tyler? Ton alpha a eu ce qu'elle voulait alors tu peux repartir.

- J'attends toujours des explications pour tout a l'heure.

Et merde! Moi qui pensait qu'il allait oublier et repartir tout gentiment de là où il vient.

Je m'assois sur les marches du perron et lui fait un signe de tête pour qu'il fasse de même.

- Je n'ai même pas le droit à un endroit plus confortable parce que je pense qu'il va falloir que tu prennes bien ton temps pour tout m'expliquer.

Mon dieu que ce gars est exaspérant. Qui lui a dit que j'allais lui raconter toute ma vie comme ça.

- C'est soit ici soit nul part. Même si je le voulais je ne pourrais pas te permettre de rentrer dans la maison car elle est entièrement faite de sorbier.

Comprenant ce que je veux dire, il vient s'asseoir à côté de moi. Il est impossible pour un loup de toucher ou en l'occurrence ici de passer une porte en sorbier, cela ferai comme si il y avait un mur invisible l'empêchant d'avancer.

- Je vois. En même temps le contraire m'aurait étonné venant de chasseurs.

Le fait de cracher ce dernier mot me fait de nouveau ressentir la haine qu'il éprouve envers mon "peuple" et donc envers moi. Et c'est comme si, à cette pensée, un sentiment de tristesse me parcourait. Je ne devrais pas ressentir ça pour lui mais c'est trop fort, je comprends, j'ai vécu ce qu'il éprouve. Je relève les yeux pour le regarder et remarque qu'il me fixe attendant apparemment une réponse.

- Tu m'as parlé?

- Je t'appelais, mais à ce que je vois tu n'étais pas vraiment là.

- Désolé j'étais perdue dans mes pensées.

- Donc maintenant que tu es revenue parmi nous, je veux savoir comment tu as su pour ce matin?

L'instant fatidique. Je me mords la lèvre inférieure me demandant si je dois lui dire la vérité. De toute façon je n'ai pas d'autres choix, il n'aurait qu'à écouter les battements de mon cœur pour savoir si je mens, même si je suis assez expérimentée pour contrôler ma respiration et mes battements. Alors autant y aller cache.

- Je l'ai vu.

- Tu l'as vu?

- Oui j'ai vu la bataille.

- Donc tu étais sur les lieux et tu n'as rien fait, dit-il violemment en essayant de se relever mais je le retiens par le bras.

- Je n'étais pas à proprement parlée sur les lieux.

- Comment peux-tu l'avoir vu si tu n'étais pas sur place? Tu me racontes n'importe quoi juste pour que je partes.

- J'ai l'habitude de faire des cauchemars la nuit, la plupart du temps je revois la mort de mes parents.