Can't forget ( Kylo Ren )

::Chapitre 43::

Deux jours plus tard:

Kylo Ren:

Ma vie est revenu aussi vide qu'avant son arrivée, mais il me semble que là c'est pire. Je n'ai plus aucun espoir de la revoir. Cette fois-ci, elle est parti pour de bon et je ne la reverrai plus jamais. J'ai l'impression d'avoir un trou dans la poitrine. Ces deux derniers jours, je n'ai rien fait. J'ai juste passé mes nerfs sur tout ce que je trouvais. Mon holo sonne. Je l'attrape.

- Quoi!

- Les funérailles commence dans moins d'une heure. J'ai reçu comme ordre de vous le rappeler.

- Ah... oui.

Je ferme l'holo et le lance contre le mur. Je me lève et me dirige à la salle de bain. Je me regarde dans le miroir. Je fais terriblement dur.

Me revoilà devant un miroir. La barbe rasé, propre et habillée dans une tenu plus convenable. Je met le collier de Serena en bracelet. C'est elle qui rendait ma maison vivante. Elle était tout... Il doit être l'heure. Je me dirige à la salle. Il n'y a pas grand monde. Serena a presque l'air vivante. J'avais demander à ce qu'on lui mette sa bague de mariage. Je voulais l'épouser, mais... Elle est si belle avec ces fleures violettes dans ses cheveux blancs. Je caresse ses cheveux. Serena a vraiment l'air d'un ange.

- C'est à ton tour d'aller voyager dans une autre galaxie.

Je vais m'assoir. Je me met à pleurer. Je regrette tellement de l'avoir abandonnée 10 ans plus tôt.

Je suis de retour chez-moi. Je me jette sur le lit. Je peux me l'imaginer dormir à côté de moi. Je me tasse. Je me tourne sur le ventre et met ma main sous l'oreiller. Je me place confortablement quand, je sens quelque chose. Je m'assois et fouille la tait d'oreiller. J'attrape quelque chose. Je sors une photo. Alors l'histoire de la lettre de Poe c'était qu'une histoire. La photo est usée, brisée. C'est un bébé au yeux violet. Je tourne la photo de bord. Il est écrit Viola. Il y a aussi des chiffres, une coordonnées sûrement. Puis il y a une date.... la photo date d'au moins 10 ans... Ce bébé est la fille de Serena. C'est de ça qu'elle voulait me parler. Je devrais peut-être aller la chercher, pour Serena.

Rey:

Depuis que nous avons déménagé, j'ai parlé à personne encore de ce qui c'est passé. C'était si mouvementée que je n'ai pas eu le temps de me confier à quelqu'un. On m'a demandé où était Ser, je ne voulais pas en parler. Je dois tout leur dire maintenant que nous sommes tous en sécurité. J'ai demandé à rencontrer Leia, mon père et Poe. Ils devraient tous arriver sous peu. Je vais tout leur dire. J'entends la porte s'ouvrir. Je me retourne. Ils sont là.

- Rey, tu veux enfin nous parler de ce qui t'es arrivée? Dit Leia.

- Je vais vous dire pour Serena.

- Est-ce qu'elle est encore en vie? Demande Poe.

Je me met à pleurer.

- Non... On devait se sauver, mais... elle m'a poussée et ... Elle est morte!

Mon père vient me serrer dans mes bras.

- J'ai rien pu faire. Je suis tellement désolé.

- T'aurais rien pu faire, j'en suis sûr.

Leia va s'assoir sur une chaise. Poe va dans un coin. Je me sens tellement mal.

- Elle est morte comment? Me demande Poe.

- Balle en plein ventre. Elle n'a pas trop souffert. Je me détache de mon père. Elle... Elle est morte dans les bras de son premier amour. Elle est morte dans les bras de celui qu'elle a toujours aimé au plus profond d'elle. Dans les bras de celui qui lui avait offert une vie difficile, mais à la fois fabuleuse. Elle a pensé à toi Poe. Je suis sûr qu'elle pensait à nous tous avant que ce monde cruel la brise et la tue. Elle a toujours été une battante et elle a toujours priorisé les autres, même pour moi, une fille qui se souvenait à peine d'elle. Elle repose en paix maintenant.

Leia et Poe viennent me serrer. Quand ils me laisse tous, je défais deux de mes couettes. Il ne reste plus que mon père.

Kylo Ren:

J'arrive sur la planète. La maison... Je n'ai amené que deux stormtroopers, je ne veux pas terroriser tout ce pauvre monde. J'arrive dans le secteur où se trouve l'adresse, un des plus mal famée du coin. Pourquoi Serena aurait laissé sa fille dans un endroit pareil? J'arrive devant l'endroit. C'est une vieille bâtisse, on dirait presqu'elle est à l'abandon. Je vais cogner. C'est une vieille dame qui m'ouvre la porte.

- Qu'est-ce que vous voulez monsieur?

Elle ne semble pas savoir qui je suis.

- J'aimerais voir Viola.

- Viola!

Elle se met à rire. Elle sort dehors.

- Vous êtes sûr que vous voulez adopter cette petite garce? C'est une sauvage qui sait pas vivre! Elle s'est fait renvoyer de ses maisons d'accueil les 3 fois. Sa mère devait venir la chercher, mais je dis pas non a de l'argent! Elle rit.

- Vous m'amener à elle?

- Ok. Viola!!! Crie t-elle.

C'est une petite fille au cheveux brun presque noir en bataille qui approche de la porte. La fillette ne semble pas vouloir sortir de la maison.

- Elle parle pas beaucoup. Elle préfère parler avec les poings.

Elle va chercher la fillette. Elle l'amène devant moi par les cheveux. Viola ne fait que des bruits d'animaux. Elle... elle a les yeux violets. Les mêmes que ceux de Serena, c'est bien elle, sa fille. La fillette s'approche de moi et commence à jouer avec ma tunique.

- Alors vous achetez la gosse?

Viola, ses cheveux, son regard, son attitude, son âge... Mais c'est moi son père... J'en suis sûr.

- Je reprends ma fille.

- Votre fille? Elle rit. Vous vous êtes alors tromper de fillette! Si vous auriez vue la pauvre mère!

- Comment était la mère?

- Jeune, très jeune, tremblante et apeurée comme si on la pourchassait. Elle avait des cheveux blond très pâle. Mais vous savez, ça fait genre 10 ans. Elle était supposé revenir chercher sa fille, mais elle est jamais revenu et d'après moi c'est parce que ce monstre....

Je commence à l'étrangler. Je sais vers où elle voulait en venir. Elle mérite que la mort vue comment elle a traité ma fille. Je lâche la dame. Elle s'écroule au sol. Je m'agenouille à Viola. Ser a caché sa fille pendant presque 10 ans pour la protéger de moi. Viola recule.

- Tu n'as pas à avoir peur de moi. Je vais te sortir d'ici. Je vais bien prendre soins de toi et tu sais pourquoi?

Viola m'agrippe par le coup et me serre contre elle. Elle semble déjà avoir confiance en moi. Je souris.

- Parce que je suis ton père.

Fin