Cela va faire une heure que je suis assis devant Zéckez. Il continue de dormir et moi, de pleurer chaque fois que je vois son visage. Il semble tellement détendu. Mais c'est seulement parce qu'il dort.
Je ne peux m'empêcher de vouloir le serrer contre moi. Il me manque. C'est lui que j'aime.
Je prend sur moi et traverse le couloir pour m'assoir à côté de lui. Je prends un bout de sa couverture et dépose ma tête sur son épaule.
Il passe ses bras autour de moi et me sers contre lui.
Mon coeur s'affole et ma respiration s'accélère. Son toucher, sa présence, il m'est bénéfique. Il est tellement beau. Nos deux corps enlacé dans le couloir ne forme plus qu'un. Je l'aime, de tout mon être. Il est celui dont j'ai besoin.
-Zéckez. Chuchotais je.
Il grogne et ouvre les yeux. Lorsqu'il ne voit, ses yeux s'ouvrent en grand et il me sert encore plus contre lui.
-je suis tellement désoler. Dit il le nez enfoui dans mes cheveux.
-tes vraiment un couillon quand tu veux. Dit je la joue contre son épaule.
-je m'excuse. Dès que je panique, peux importe pour quoi, je n'arrête pas de parler. Et...j'ai vraiment eu peur de te perdre.
-ta gueule. Dit je en déposant un baisers dans son cou.
Il joue avec mes cheveux alors que je profite de notre proximité. Je dois être sado je vois pas d'autre explication.
Il me sert encore plus contre lui et embrasse ma joue.
-fuck Pardon je voulais pas. Je m'excuse. Dit il en rougissant.
Je relève la tête et braque mes yeux dans les siens. Il me regarde. Il se sent mal. Je glisse ma main sur son ventre et la pose sur sa hanche avant de coucher ma tête sur son épaule.
-ça ne me dérange pas. Chuchotais-je avant de fermer les yeux.
Il caresse mon bras du bout des doigts.
Après quelque minutes, je me lève et lui tend la main.
Il me fixe et attrape ma main. Je nous guide jusqu'à ma chambre et on se couche sur mon lit, face à face.
-Zéckez? Demandais je.
-hm.
J'hésite un peu et me ronge un ongle sans m'en rendre compte.
-tu...tu devrais aller le voir tu ne pense pas? Lui dire ce que tu ressens? Tu aurais une réponse et au moins tu arrêterait de te torturer l'esprit. Dit je en fixant son torse.
Il vient replacer une mèche de mes cheveux derrière mon oreille et me souris.
Il ouvre la bouche, mais soupir et se tourne sur le dos, les bras dans le visage.
-je serai jamais capable. Soupire til.
-si. Tu va être capable.
-nan.
-si.
-nan.
Je passe une jambe par dessus lui et m'assois sur son torse.
-si. Dit je en le regardant en souriant.
Il me fixe de ses beaux yeux et un sourire se dessine sur son visage.
-nan.
Mon sourire s'agrandit et je commence à faire glisser mes mains sur son torse, jusqu'à arriver à ses hanches ou, je l'ai très bien compris, il est extrêmement chatouilleux.
Un éclair de compréhension traverse ses yeux, mais c'est trop tard. Il explose de rire du a mon supplice et tente de se débattre.
Après plusieurs longues secondes à le torturer, je met fin à ma torture et le regarde en souriant.
-tu va être capable. Dit je en souriant.
Je me couche sur lui, les genoux de chaque côté de ses cuisses et la tête dans son cou.
Il passe ses bras dans mon dos et me sert contre lui.
On a de nouveau un petit moment juste à nous. Nous sommes seuls au monde et personne ne pourrais nous en sortir.
-je...
Je quoi Zéckez? Termine ta phrase sil-te-plait.
Dit moi que tu m'aime. Dit moi que tu m'aime. Dit moi que tu m'aime. Dit moi que tu m'aime.
-je pourrai pas. J'en serrai jamais capable.
Je soupire. Une autre fois peut être.
-tu va devoir l'affronter un jour. Dit je en relevant la tête pour le regarder dans les yeux. Si tu veux avoir quelqu'un dans ta vie.
Il me sourit et pose ses mains sur mes hanches.
-je t'ai toi. C'est tout ce que j'ai besoin Jaysen. Me dit il en me regardant dans les yeux.
Je t'aime de plus en plus chaque fois que tu ouvre la bouche. J'ai le goût de tes lèvres imprimé en moi. J'ai ton touché sur mon corps qui refuse de ne plus se faire sentir. J'ai tes yeux agrippé au mien. J'ai ton sourire affiché sur un écran géant dans ma tête. J'ai ton toi entre les fesses en ce moment aussi.