Timide mais terrible

chapitre 14

- Oui, je m'appelle Soana.

- Moi, Lia. C'est cool. Ils sont tous en train de manger.

Soana et moi arrivions dans le salon. Grégory vint l'embrasser, je trouvais ça mignon. Tout le monde lui dit Salut mis à part Lucas et Théo ce que je ne comprenais pas. Elle avait l'air d'avoir l'habitude parce que elle ne le relevait même pas.

- Alors Soana, t'as trompée Yro ou toujours pas ? Crachait Théo.

- Oh les gars ne recommencez pas ! Intervint Sullyvan. Même moi je m'en suis remis donc je ne vois pas ce que ça vous fait à vous. Cette histoire ne concerne que nous trois, non ?

- Elle me deçoit c'est tout, dit simplement Théo.

Je ne comprenais pas bien ce qu'il se passait mais dans tous les cas ce n'était pas mon probléme et je ne voulais donc pas m'emmeler.

- Ça vous dit un film ? Proposait Kiyane.

Personne ne répondait mais il prit ça pour un oui. Quand je vis le paquet de cigarette j'en pris une et allait sur le balcon.
Alias vint directement me rejoindre, une clope, lui aussi à la bouche.

- Tu peux fumer dans le salon si tu veux.

- Non, j'en ai pas envie.

Les larmes montérent doucement alors que je n'avais aucune raison de pleurer.

- J'aime pas quand tu pleures, quand tu pleures t'es pas belle.

Il s'approchait de moi et se mit face à moi en m'adossant au mur. Ses mains vinrent prendre mes hanches. Sa main remit une méche derrière ma tête. Son visage s'approchait du mien. Il caressait ma joue doucement. Sa respiration s'accelerait et mon regard était rivé sur ses lèvres roses.
Il les posait délicatement sur les miennes.
Mon cœur ne pu s'empêcher d'accelerer les battements.
Sa main frolait mon dos comme si il n'osait pas le toucher le toucher complètement.
Son contact était rassurant et doux.

- Lia, soufflait-il.

Je le regardais dans les yeux.

- Ne fume pas, c'est mal, ajoutait-il.

- C'est toi qui me dit ça, franchement.

- Je dis ça pour ta santé, tu vas te détruire.

Je rentrais à l'intérieur, la fraîcheur en était la cause. Alias restait sur le balcon avait-il dit.

- J'y vais, j'suis fatiguée, à plus tard tout le monde.

Tout le monde me fit la bise, sauf Alias.
Il rentrait à l'intérieur quand il vit que tout le monde me disait au revoir il annoçait :

- J'te raccompagne.