Chapitre 30

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- Qu'est ce que tu fous là Alias ?
Elle essaye d'être énervée alors qu'elle a encore une voix endormie.

-Je viens m'excuser et te parler, si tu veux.

Elle penche la tête en arrière et soupire très fort. Elle acceptera jamais, si ça avait été le cas contraire je l'aurais plus jamais revue.

- Rentre mais pas longtemps.

Je m'avance dans son salon, il est super accueillant, chaleureux. Il y a une bibliothèque pleine de 45 tours et 33 tours. Et une tour de CD aussi complète. Des livres partout. Elle s'asseoit dans son canapé et je sens que c'est à moi de parler.

- Lia j'ai été un...

- gros connard ?

- Oui, si tu veux, j'ai dis n'importe quoi Lia. Mes excuses ne vont peut-être rien changer. Mais je tiens à le faire quand même parce que c'est du respect et j'ai du respect envers toi Lia.

Elle se lève, contourne la table basse. S'approche de moi et me baffe.
Je me frotte la joue, elle me pique mais elle m'a pas frappé si fort que ça.
Elle recule de quelques pas et se met à pleurer, les larmes coulent le long de son doux visage, mais je ne sais pas si c'est de la fatigue ou de la tristesse.
Je m'approche d'elle. Et lui demande ce qu'il ne va pas, et à partir dd maintenant je me jure de rester près d'elle pour l'aider ou quelque chose dans le genre.

- Alias c'est une accumulation de tout, jsuis fatiguée de t'aimer, j'ai raté mes deux dernières évaluations parce que je vais de moins en moins en cours. Et parce que j'espère trop de choses.

Elle m'a dit trois ou quatre raisons pourtant il n'y en a pas qu'une qui me reste en tête, ça peut paraître super égoïste. Mais elle m'aime, elle l'a dit très clairement. Et putain même si elle souffre, elle m'aime.

- Tu m'aime ?

- Bien sûr, et je sais que toi non mais je m'en fiche, jsuis aussi bien comme ça.
Je sais qu'elle ment, mais j'ai pas envie de lui dire que je ressens quelque chose pour dire, je lui dirai le moment venu, mais j'ai pas envie de lui dire que je l'aime, tout le monde dit ça, j'aimerai dire autre chose.

Et contre toutes attentes elle attrape le col de ma chemise et m'embrasse.

Timide mais terribleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant