chapitre 19

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Il venait vraiment de dire que c'était inquiétant ?
Un gros blanc s'imiçait et plus personne ne parlait.

- Tu rentres quand ? Demandait-il séchement.

- Ce soir, dans la soirée.

- Dis à Jérémie de te déposer chez moi et pas chez toi.

- Et moi si je suis pas consentante à venir chez toi ? M'emportais-je.

Il s'est pris pour qui ? De quel droit il décidait de où j'allais ?

- Lia je sais que tu n'es pas contre.

Je savais que derrière le téléphone il avait son sourire sadique.

- C'est pas le fait d'être pour ou contre ! C'est le fait de décider de ce que je fais. Mais je viendrai, parce que j'ai besoin de te parler.

- À ce soir.

Je raccrochais sans même lui répondre. Je revenais aux côtés de Jérémie et commençais à manger tout ce qui me passait sous la main.

- Qu'est ce qu'il voulait ? Questionnait Jérémie.

- Que tu me déposes chez lui.

- En quel honneur ?

- Il avait envie que je vienne chez lui, de toutes façons il faut que je lui parle.

- Oui il faut vraiment que tu lui dise tout ce que tu penses, absolument tout.

La matinée nous discutions, largement plus aisemment qu'hier dans la voiture.
Les discussions s'enchaînaient et le temps passait à une vitesse filgurante. Vers midi nous remontions dans la voiture et nous repartions.

- Pourquoi tu as fais ça pour moi ? Demandais-je.

- Pour que tu te change les idées, tu dois en avoir besoin en ce moment avec tes études et... Alias.

Son prénom parvint à mes oreilles et ça me mettait mal à l'aise. Alors lui-même le voyait que entre nous c'était compliqué. Après tout ça devrait m'être égal, mais à l'évidence ça ne l'est pas.

- Ouais j'en ai sûrement besoin.

Le paysage défilait sans un bruit.
La mer disparaissait petit à petit, le silence continuait et Alias occupait tout mon esprit.

- Nous sommes arrivés, me dit-il tout enjoué.

Je levais la tête et nous étions devant un immense parc d'attraction. Je faisais un grand sourire à Jérémie. C'était vraiment cool.

- Tu veux faire quoi en premier ?

- Ce qui te tente le plus.

Il m'atrrappait la main et me tirait vers une immense montagne russe. J'avais pas peur des manéges à sensations alors on montait dedans.
L'aprés-midi se passait trop vite à mon goût et l'heure de partir était déjà arrivée.

Le trajet jusqu'à Rennes ne dura qu'une bonne heure, dans la voiture on a mis Nostalgie et ça nous as mis d'une très bonne humeur.

- Te voîlà chez Alias, me souriait-il.

- Merci pour ce week-end c'était vraiment cool. Je te remercie.

Il posait sa main sur ma jambe et s'approchait de moi.
Je lui faisais la bise et partais. Je crois qu'il voulait plus, mais moi, non.

J'avançais vers l'immeuble et quelqu'un ouvrait la porte au même moment donc j'en profitais pour ne pas sonner et directement lui faire la " surprise ".

Je toquais à la porte, elle s'ouvrait au moins cinq minutes plus tard.
Sauf que c'était une fille.

Timide mais terribleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant