chapitre 22

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Les ronflements à côté de mon oreille me reveillaitent. J'ouvrais difficilement les yeux et voyais mes sous-vêtements à côté du lit.
Une douleur en bas de mon ventre me rappelais directement ce qui s'est passé hier soir.
Je me levais mais un bras autour de ma taille m'en empêchait.

Je tournais la tête pour appercevoir un Alias tout endormi.
Je ne pu m'empêcher de me tourner pour l'admirer.

Hier soir j'avais fait ma première fois avec Alias alors que je ne ressens rien pour lui, et c'est réciproque. À cette pensée mon estomac se noue. Ça a fait foiré tout ce dont j'avais prévu ; le faire avec quelqu'un avec qui je partageais des sentiments.

Je me demandais vraiment si je regrettais au fond, tout au fond, il fallait bien que je le fasse un jour ou l'autre avec quelqu'un.
Mais merde qu'est ce qui me prends de penser une chose pareille ? Je ne le connais à peine. C'est vraiment un garçon étrange.
Je me defaisais rapidement de son bras qui m'empechait de me lever et enfiler mes sous-vêtements.

Mes vêtements étant dans le salon j'allais les chercher en vitesse.

J'arrivais dans le salon et voyais Grégory, Lucas et Théo. J'aurais voulu me ne pas me faire remarquer mais c'était trop tard. Oh mais pour quel genre de fille allaient-ils me prendre ? Mon visage pris une teinte rosée je n'osais plus parler ni bouger.

Lucas regardais ailleurs parce qu'il était vraiment gêné je pense. Grégory se replongeait difficilement dans son activité, seul Théo vint me voir pour me redonner mes habits. Heureusement qu'il est le petit ami de ma soeur.

- Théo dit à Louise que je pars de Rennes, une semaine environ.

Je filais dans la salle de bain, m'habillais et sortais de l'appartement. Je marchais à toute vitesse chez moi, rentrais, préparais ma valise à la va-vite et la mettais dans la voiture.
Je prenais la route, je ne savais pas trop où aller, soit chez ma meilleure amie, Alicia, soit chez ma mère, ou alors à Paris, chez ma cousine.

Je décidais d'aller chez Alicia. C'était le moins loin et c'était plus réconfortant que toutes les autres possibilités.
Le trajet se passait en silence, sans la moindre musique, sans rien.

Trois heures plus tard, j'arrivais devant l'appartement d'Alicia. Je sonnais, montais les escaliers et lui sautais dans les bras, ça faisait au moins huits mois que je ne l'avais pas vue. Elle m'a manquée.
Je commençais à pleurer dans ses bras, et je tremblais.

- Lia, qu'est ce qu'il se passe ? Qu'est ce qui ne va pas ? Dis-moi.

Je n'arrivais pas à parler, pourtant je voulais lui expliquer. La douleur se fit plus forte quand mon téléphone sonnait, affichant son nom sur l'écran.

Timide mais terribleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant