chapitre 15

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Je ne disais rien et le laisser me suivre.

- Tu ne voulais pas me parlais, disais-je alors que nous étions déjà à mi-chemin.

- Ouais mais il faut que tu t'asseois je pense.

Un banc ne se trouvait que à quelques métres. Nous nous y installions et Alias commençait à parler.

- Lia, je pense pas que tu ressente quelque chose pour moi, enfin je pense pas, je sais pas, je m'en fou.
Je voulais juste te dire que nous deux c'est pas possible.
Tu es très jolie, t'es gentille, interessante bref je pense qu'il y a moyen de trouver mieux qu'un gars qui ne croit même pas en l'amour. Ça fait si peu de temps que nous nous connaissons mais je préfére te le dire avant qu'il y est la naissance de quelque chose dans ton coeur. Si il se passait quelque chose, je te détruirais,  même sans le vouloir.

Je restais sans voix. Non je ne ressentais rien pour lui, juste le fait que mon coeur s'accélére quand il m'embrassait et le fais aussi, que j'étais bien quand j'étais avec lui, même si ça me procurait un stress énorme.

Peut-être qu'Alias avait raison sur le fait de l'amour ? Peut-être que c'est nul et que ça sert à rien.

- Je ne ressens rien pour toi Alias.

- Je n'en étais pas si sûr, me dit-il avec un clin d'oeuil.

Sa main se posait sur ma cuisse et il regardait la rue dans laquelle nous étions. Il le tirait la langue et se mettait debout.

- T'as instagram Lia ?

- Aucun réseau social, ça me plomberait trop mon temps libre que je n'ai déjà pas beaucoup.

- Fais pas genre t'as aucun temps libre, t'es en temps libre là.

- Le peu que j'ai, je veux le passer avec mes amis.

- T'as des amis toi ?

- Tu serais surpris.

En réalité j'avais pas mal d'amis que j'avais rencontré à l'école de médecine que j'aimais bien mais en dehors je n'en voyais que quelques uns.
La seule que j'aimais beaucoup c'était ma meilleure amie qui faisait ses études à Orléans.
Quelques fois j'allais la voir mais je n'avais pas assez d'argent et ni le temps, et vice-versa.

- Tu me les presenteras alors !

Il émet un petit sourire.

Je me levais et lui fit la bise pour lui dire au revoir mais il me stoppait net.

- Je te raccompagne je t'ai dis.

Je trouvais ça extrêmement bizzare qu'il me porte autant d'attention en quelques temps. Ma vie avait été tellement chamboulér en quelques temps par toutes ses personnes qui sont rentrées dans ma vie.
Le simple fait d'avoir rencontré Alias avait été un trouble inhabituel dans ma vie.

Je ne regrettais en aucun cas d'avoir connu Kiyane, Grégory, Jérémie et le reste du groupe.

Nous étions déjà arrivés devant chez moi. Alias ne savait pas quoi faire pour me dire au revoir et ça se voyait. Le probléme c'est que je ne savais pas comment lui faire comprendre que ça ne me dérangeait pas qu'il m'embrasse.

- Bon bah salut, à une prochaine.

Il s'approchait de moi, le doute se lisait dans ses yeux.
Sa joue se posait sur la mienne et il partait.
Il me laissait seule devant l'entrée.
Je montais dans mon appartement et allais directement dormir.
La matin je me réveillais avec paraisse, le soleil tappait déjà contre mon volet fermé.
En regardant l'heure sur mon téléphone je voyais un message d'un inconnu.

+33 7 68 ** ** **: Salut, c'est Jérémie, ça va ? Vendredi prends des affaires de rechange.

Je ne répondais pas pour remettre ça à plus tard.

Timide mais terribleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant