Chapitre 2

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- Ne te vexe pas, je déteste ça. Je veux juste faire ta connaissance. D'ailleurs, c'est quoi ton prénom ?

- Lia. Et toi ?

- Alias. Tu sais que t'es vraiment affreuse ?

Je ne réponds rien. Pas parce que il m'a blessée mais je ne veux pas qu'il me parle si c'est pour me critiquer.

- En vrai je vais te faire une confidence.

Je ne réponds pas et laisser continuer à parler.

- Je pense que tu es trop captivée par tes études, et tu penses que si tu t'amuses un peu tu vas prendre goût à la fête et tu ne seras plus dans tes études. Mais amuse toi, juste ce soir et je te laisserai tranquille.

- Si ça peut m'éviter ta compagnie, pourquoi pas, je souriais.

Il prend mon cou dans sa main et s'approchait de mon oreille et chuchote :

- Bientôt tu ne te passeras plus de ma présence.

Il s'éloigne de mon oreille et continue de regarder Bruz comme si il attend que j'aille me servir un verre et gratter une cigarette.
Je pars à l'intérieur, me sers un verre de vodka et prends une cigarette  dans un paquet qui se trouve non loin de moi.

Quand je retourne sur le balcon, Alias n'est déjà plus là.
Je vois ma sœur aux bras d'un mec, Kiyane en train de parler à une fille, le gars à la petite calvitie danse tout seule, son verre à la main.
Mais aucune trace de lui.
Je vais  voir ma sœur et le gars. Je m'assoies à côté d'eux après avoir rangé ma cigarette dans ma poche et et avoir bu d'un seul coup, ce qui me valut une brûlure à la gorge.

- Louise, t'as pas vu un mec qui s'appelle Alias par hasard ?

- Aliaaaaas ! Dit-elle en pointant derrière moi. Elle est complètement saoule.

- Je crois qu'il est sortit dehors, en bas de l'immeuble répondit le garçon aux cheveux courts de toute à l'heure.

Je reprends un verre d'alcool, je ne sais pas pourquoi mais j'ai comme accepté de lui prouver...

Je descends en bas de l'immeuble, je le vois assis sur un banc, son téléphone à la main.
Je m'approche de lui, il ne me porte aucune attention, il ne me regarde même pas. Je regarde face à moi, et prends mon courage à deux mains.

- Alias ?

- Lia.

Le simple fait qu'il prononce mon prénom me fait quelque chose mais je n'y fais pas attention.

- Je me demande comment te prouver que je ne suis pas coincée comme tu dis.

- Je savais que tu allais me dire ça,  tu es trop simple à cerner. Et sinon je sais pas. Par exemple, tu serais capable de me dire ce que ça t'as fait quand j'ai mis ma main sur ta nuque ?

- Ça m'a rien fait, du tout, je ments.

- C'est mal de mentir, dit-il en se levant.

Il disparait dans l'immeuble.

Je reste seule une fois de plus. Je bois d'un coup sec mon verre, et la brûlure est légèrement moins forte. Je dechire la cigarette et la balance à terre. Je remonte à l'appart' , je prends ma veste et mon sac puis je pars.
Le trajet se fit court, j'arrive chez moi et je vais directement dormir.
Le matin quand je me reveille, je regarde l'heure, il est 12h36.
Je ne suis pas rentrée très tard mais ma semaine avait été remplie d'examens. J'allais poser mon téléphone quand une notification attirait mon attention.

Timide mais terribleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant