chapitre 40

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Je ne saurais dire si il est triste ou pas. Il me regarde et ne dis rien pendant de longues secondes, ça parait durer des minutes.

-Tu pars pour combien de temps ?

Je ne saurais lui dire,moi-même je ne sais pas. Je ne sais pas si je dois lui parler aussi de la proposition pour les Etats-Unis. J'espère au fond de moi, quema mère me dit ça pour me faire peur, mais je sais aussi qu'elle est en très bien capable.

-Je ne sais pas, peut-être quatre ans minimum le temps d'avoir mon doctorat en médecine, cinq si je redouble une année.

-Mais tu vas continuer ? Alors que tu n'aime plus ça ?

-Je suis bien obligée avec mes parents ça va être impossible de changer, je te l'ai jamais dis mais ma mère a toujours été très dure avec les études, avec moi en tout cas.

-Mais, tu vas revenir ici des fois ?

-Non je pense que je viendrais de temps en temps genre après mes partiels mais c'est tout. J'ai vraiment pas envie de partir, puis je pourrais me lancer dans autre chose ici qui me plaira finalement.

-Te lances pas dans quelque chose de suite aveuglement seulement parce que tu ne veux pas continuer la médecine. Il faut que tu te découvres toi-même, pose-toi les bonnes questions, ce que tu aimes faire, ce qui t'interresse, pas quelque chose par défaut parce que tu veux cesser tes études.

-Tu penses à quelque chose ?

-T'adore la lecture et la musique.

-Je peux pas en faire un métier.

-Si, je suis sûr qu'il y a pleins de métiers en rapport avec ça et je suis sûr que ça va te plaire. Mais pourquoi la médecine ça ne te plaît plus du jour au lendemain ?

-Je sais pas trop, j'ai eu un gros déclic, puis si ça m'interressait vraiment j'aurais pas abandonné du jour au lendemain.




Ma mère tournait un peu en rond depuis une dizaine de minutes, elle avait finit quasiment tous mes cartons avec mon aide.

-Maman tu sais que je peux rester là et me concentrer sur autre chose il faut juste que tu m'écoutes parler, je te demande seulement dix minutes.

-J'ai pas envie de te parler, maintenant finit tes affaires, on part dans une heure.

Il m'avait été impossible de la convaincre, et pourtant j'avais essayé, en deuxjours j'ai demandé plusieurs fois à lui parler, d'autres fois jen'ai même pas essayé, juste j'ai commencé à lui parler alors qu'elle était à côté de moi mais elle partait dans une autre pièce ou augmentait le son de la télé pour me faire comprendre qu'il fallait que je me taise.

Je prends mon téléphoneet appelle Alias. Il répond dans la seconde qui suit.

-Faut qu'on se voit avant mon départ.

-Tu pars finalement ?

-Oui.

Un gros silence se fait entendre à l'autre bout du fil. Cela dure au moins deux minutes.

-Chez toi ou chez moi ?

-Chez quelqu'un ou en dehors ?

-Chez moi, viens toute suite.


Je raccroche directement après, j'enfile mes chaussures et fonce en bas de l'immeuble. Tant pis si je n'ai pas finis de faire mes affaires, tant pis si dans uneheure je ne suis pas ici, j'ai juste besoin de le voir une dernière fois avant de partir.

J'arrive rapidement chez lui, pour une fois il n'y avait pas beaucoup de monde sur la route.Je monte directement en haut et frappe à la porte. Il m'ouvre et m'embrasse directement, je sais déjà ce qu'il va se passer ensuite.Je le sens juste avec la façon de m'embrasser. Il me jette sur le canapé et enlève son tee-shirt. Son pantalon. En même temps j'enlève mon tee-shirt, mon jean. Mon soutien-gorge. Le canapé est beaucoup trop petit, je réalise alors que les lits deux places sonbien utiles.

-Putain Lia, tu vas me manquer.

-Je vais te manquer ou faire l'amour avec moi ça va te manquer.

J'ai sortis ça naturellement alors que ça ne me ressemble absolument pas, étrangement ça ne me dérange pas plus que ça. Il se retourne vers moi et me souris.

-Les deux.

Je rougis, je crois que mes joues sont devenus aussi rouge que sa casquette.

-Je viendrais te voir sur Paris de temps en temps t'inquiète.

-Ahah c'est cool. Mais faudra que je me trouve un vrai copain.

Je dis ça pour rire mais en même temps pour voir où en est tout les deux.

-Personne te touchera.

-C'est-à-dire ?

-Bah je vois pas pourquoi t'aurais besoin d'un copain alors que je suis là ?

Timide mais terribleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant