Chapitre 27

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Je suis devant sa porte et bien sûr j'hésite à entrer ; il vaut mieux que j'entre avant ne sorte. Je ne frappe pas et entre directement.

Au moment où la porte se referme derrière il se retourne. Son regard n'avait jamais été aussi noir que maintenant.
Il s'avance vers moi, doucement, me regardant droit dans les yeux.

- Qu'est ce que tu veux ? Crache-t-il.

- Alias il faut qu'on parle de nous deux, de la semaine dernière.

- J'ai rien à te dire moi, tu peux partir de ma chambre, même de mon appartement.

- Alias s'il te plaît, je souffle.

- Et puis après quoi ? Tu vas encore partir en courant ? S'exclame-t-il.

- Non Alias, justement je veux aussi en parler.

- Dégage.

Ce simple mot traverse mes oreilles comme un poignard, qui me brise le cœur.

- Alias il faudrait simplement que...

- Putain de merde je t'ai dis de partir.

- Écoutes Alias, je ne partirai pas tant que tu ne voudras pas me parler.

- OK vas y parles si tu tiens tant à ce que l'on parle.

- Je voulais te dire que je suis sincèrement désolée.
J'ai été égoïste, j'ai paniqué comme je n'avais jamais paniqué et dieu sait que cela m'arrive souvent.

- D'accord tu crois vraiment que ça va changer quelque chose que tu t'excuses, que tu me dises que tu as été égoïste ou même que tu as paniqué. Putain j'en ai rien à foutre, tu t'es barrée comme si j'étais le diable ou je sais pas quoi.

- Oui mais je regrette.

- Moi aussi je regrette beaucoup de choses dans ma vie, t'en fais partie, mais je vais te dire quelque chose Lia : on fait jamais quelque chose sans raison. Donc t'as beau regretter, tu l'as fais. Maintenant si c'est encore pour me dire que tu regrettes ou que tu es désolée je m'en fou.

Timide mais terribleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant