Chapitre 6: Réconciliation ?

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Ses yeux sont rouges et gonflés, ses joues sont baignés de larmes, tout son corps tremble. Ses cheveux sont ébouriffés et vêtements froissés. Ses yeux présentent un mélange improbable de tristesse et de joie, leurs couleur est d'un bleu tellement profond, presque noir. Je sens les larmes brûler mes yeux. Ce Tobias n'est pas celui que j'ai l'habitude de voir et il ressemble encore moins au grand et tout puissant Quatre.

-Tris... Il souffle. Tu vas bien. J'étais si inquiet.

-Il ne fallait pas, je suis assez grande pour m'occuper de moi-même. Je réplique sèchement.

Je le vois prendre un pas de recul sous le choc mais il finit par s'avancer quand même. Il s'assied à côté de moi.

-Tris..

-Non Tobias, je veux être seule. Tu ne dois pas réagir comme ça, je n'en vaux pas la peine. Il prend mes mains.

Mais pourquoi je réagit comme ça ? Je l'aime, il m'aime et je n'arrête pas de le repousser.

-Tris, je te l'ai dit. Tu as beau me repousser, je reviendrai en rampant. Je dois être mort pour être stoppé. Je t'aime trop pour te perdre...encore une fois.

Mes larmes reprennent et il me prend dans ses bras. Je ne le repousse pas, fatiguée de le rejeter. Ça ne sert à rien, on est comme deux aimants. On se repousse mais une fois collés, on ne se sépare plus.

-Je suis désolée Tobias. J'ai agi sans réfléchir... Je crois que j'ai eu peur que tu sois en danger, surtout à cause de moi.

Il m'embrasse tendrement. Mais lorsque nos lèvres se séparent, je les scellent à nouveau avec plus de force. Il tombe en arrière sur le lit et je m'installe à califourchon sur ses hanches. (Fourtris ! Je ne vais pas dans les détails, mais je préfère prévenir...)

-Tris. Il soupire contre ma bouche. Mes lèvres descendent vers son cou puis sa clavicule. Je tire sur sa chemise et il la retire. J'embrasse son torse parfaitement défini. Son odeur me captive et je me nourris de sa chaleur corporelle. Il embrasse ma gorge ce qui me fait soupirer. Il profite de ce moment pour nous retourner. Il me coince entre son corps et le matelas. Nos yeux ne se quittent pas, nos souffles se mêlent. Je sens son ventre contre le mien, sa poitrine se soulève et se baisse rapidement. Mes doigts se perdent dans ses cheveux, je le tire vers moi et appose ma bouche à la sienne. Il couvre mon visage de baisers.Mais je veux plus, j'ai besoin de plus.

-Tris, si on ne s'arrête pas...

-Je ne veux pas Tobias, je ne veux pas m'arrêter.

-Je ne veux pas te pousser. Et je t'aime, j'attendrais le temps qu'il faut.

- Je ne veux pas attendre.

Avec ça, j'arrache mon pull de mon corps et le lance à travers la pièce. Ses yeux fixent ma poitrine, ce qui me fait rigoler.Altruiste un jour, Altruiste toujours. Je m'approche de son oreille pour lui murmurer,

-Tu peux m'aider ?

Il hausse un sourcil et pour seule réponse je décolle le haut de mon corps du lit pour qu'il puisse accéder à la fermeture de mon soutien-gorge. Après 3 tentatives, il parvient à l'ouvrir. Il baisse lentement le sous-vêtement de mes épaules puis le pose au sol. Ses mains se referment sur ma poitrine alors que sa bouche emprisonne mes lèvres.

-Tobias, la porte.

Je dis à bout de souffle. En une fraction de seconde il se lève, tourne la clé puis se retrouve au-dessus de moi. Sa bouche est alors en contact avec mon ventre. Les papillons qui s'y trouvent se multiplient encore et encore, jusqu'à n'y laisser aucune place. Ses mains se déplacent vers mon pantalon afin de le déboutonner. D'un simple mouvement, je me retrouve en culotte face à lui. Il s'approche de mon oreille.

Tobias et Tris [Terminer]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant