Tobias et Tris [Terminer]

Chapitre 10: Bébé en route

J'entre dans l'appartement mais Tobias n'est pas là. Je le cherche dans la cuisine. Rien. Le salon. Rien. Je me dirige vers la chambre où je le vois, endormi. Je m'allonge à côté de lui et caresse ses cheveux. Il ouvre enfin ses magnifiques yeux pour me regarder.

-Salut.

-Salut. Sa voix est encore rauque à cause du sommeil, mais je ne me plains pas.

-Tu es allé voir ta mère ?

-Oui. Elle voulait me parler de quelque chose.

-Ah bon ?

L'inquiétude me ronge. Et si elle avait déjà réussi ?

-Rien de grave. Il m'embrasse mais se recule rapidement quand il voit que quelque chose me gêne.

-Mon cœur, il y a un problème ?

-Non, c'est juste que.. j'étais avec Christina et... Je ferme les yeux et sans les rouvrir, lâche la bombe,

-Je suis enceinte.

Le silence est pesant, écrasant même; j'ouvre un œil doucement puis ouvre le deuxième quand je le vois, je ne l'avais jamais vu sourire comme ça. Il me tacle sur le lit et m'embrasse partout dans le visage.

-C'est merveilleux Tris ! On va être parents ! Je t'aime ! J'essuie doucement la larme qui a coulé, puis caresse sa joue avec mon pouce.

-J'avais peur que tu sois en colère.

-Bien sûr que non... En fait, j'ai invité ma mère à manger demain à midi. Invite tes parents, on leur annoncera ensemble.

-Bonne idée. Je me lève et attrape le téléphone.

-Natalie Prior à l'appareil.

-Maman ?

-Béatrice !

-Oui. Je voulais t'inviter toi et papa à midi, demain. Tobias et moi avons une nouvelle.

Je leur avais parlé de Tobias peu de temps après qu'on ai commencé à sortir ensemble. Ils ne l'ont juste jamais rencontré, bien qu'ils l'aient vu chez les Altruistes presque 5 ans plus tôt.

-Avec plaisir ma puce. On sera là. Merci de ton invitation.

-Au revoir.

Je raccroche et me tourne vers Tobias.

-Comment tu crois que ça va se passer ? Avec ma mère et tes parents...

-Aucune idée. Mais nos parents nous aiment, je pense que ça va bien se passer.

-Tu as raison.

On s'installe sur le lit, son torse contre mon dos, sa main sur mon ventre.

-Tu te souviens quand j'ai dit que tu serais un père génial et très protecteur ?

-Oui.. tu as aussi dit que je serais une plaie.

-Ça aussi ! Mais je le pensais vraiment.

-La plaie ? Il mordille mon oreille.

-Non, le père génial et protecteur.

-Et moi je le pensais vraiment quand je disais que tu serais une mère parfaite et super sexy.

-Tu n'as jamais dit ça.

-Je l'ai pensé très fort alors. Il m'embrasse la joue et je tourne la tête pour attraper ses lèvres.

Il bouge pour m'allonger sur le dos, lui au-dessus de moi, sans jamais quitter mes lèvres.

Ses mains remontent sous ma chemise mais je le stoppe.