CHAPITRE 6 : Salut Clara

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Madison :

Qui est – il ? Maman est – elle là ? Je ne dois pas faire d'idées. Maman est morte, j'étais à son enterrement. Je m'inquiète car je sais que ce n'est pas Romy et je n'ai pas d'amis. Je regarde Papa, il n'a pas son portable entre les mains. Il sort son portable, quelqu'un l'appelle :

« - Salut ma chérie, tu ne dors pas ? Tu me manques, nous sommes dans le taxi, nous ne sommes pas loin de l'aéroport. Je vais te laisser, dors surtout, bisous ma puce. »

Papa décroche et a le sourire aux lèvres, il doit vraiment l'aimer. Louka joue à sa DS à Mario Bros. J'y jouais beaucoup quand j'avais son âge.

Cinq minutes se passent, Papa nous annonce que nous arrivons à l'aéroport dans deux minutes. Je commence à voir des panneaux qui donnent plus de détails. Je décide d'ouvrir ma fenêtre de la BMW. Je vois l'aéroport. La façade est formée de vitres en verre où est écrit en lettre majuscule Québec. Il est magnifique. Papa paie le chauffeur, prenons nos valises et entrons dans l'aéroport. La sécurité regarde nos valises et nous. Nous attendons, nous sommes arrivés devant l'avion et présentons nos passeports. Nous entrons dans l'avion, Papa et Louka se mettent à côté, j'ai une place devant eux. Un homme s'installe à côté de moi et me dit :

« - Hello ! Is - this your first flight ?

- Sorry, I don't speak English very weel.

- Ah, sorry. »

Papa me dit que ça veut dire : est – ce votre premier vol ? L'homme qui est à mes côtés s'appelle James Wilson, il a cinquante – et – un ans et est anglais, je m'en doutais à peine. Je l'ai regardé sur son passeport. Il s'installe et s'endort mais ronfle, je suis gênée... Louka rigole tout à coup derrière moi, le monsieur se réveille brutalement et je dis à mon frère de se taire. Je lance :

« - Sorry, it's my brother. »

Il me regarde d'un air que ce n'est pas grave te me sourit. Il se rendort. Louka joue à sa DS tandis que Papa est sur son ordinateur. En ouvrant mon engin, je remarque que j'ai un mail, qui est – ce ?

Inconnu

À :

Vol Québec – Paris

Bien encore le bonjour Madi. Pourrais – tu dire à James de ronfler moins fort s'il te plaît ? N'oublie pas ce que je t'ai dit à propos de Maman. Bon vol.

Bises.

Mais c'est quoi ce mail encore ? J'essaie de regarder si il y a quelqu'un qui me regarde avec une tablette, un ordinateur ou un portable à la main. Personne. Papa me demande si tout va bien, je réponds que oui il n'y a aucun souci mais finalement, il y en a un gros.

Les deux messages d'aujourd'hui me perturbent beaucoup. Cette sensation est horrible, on commence à avoir une migraine qui ne sort pas de la tête, vos mains et vos jambes commencent à trembler à un point qu'on préfère de ne rien toucher et à chaque fois, je veux faire lire à Papa ces affreux messages. Mais une question me trotte dans la tête : Maman est – elle toujours là ? Cet Inconnu me met pleins de doutes. Je décide de dormir. Six heures se passent, nous sommes arrivés à Paris et il est sept heures du matin. Ah ce fameux décalage horaire me perturbe à chaque fois. Papa a hâte, il ne veut qu'une chose : voir Clara. James se réveille et me dit :

« - We are Paris ! I am happy ! It's a beautiful city.

- Yes, je réponds comme une nulle. »

Nous entendons :

« - Nous allons atterrir, veuillez mettre votre ceinture de sécurité. Merci. »

Ce message se redit dans toutes les langues. À chaque atterrissage, mes mains se crispent, je sers les dents et je ferme les yeux. Je déteste ça je pense. L'avion commence à se baisser, toutes les étapes se font. Nous sommes sur la terre ferme. Nous pouvons sortir et attendre nos valises mais le malheur de la famille Foniy c'est que nous avons toujours nos valises en dernier, merci la famille ! Donc comme je disais, nous attendons désespérément nos valises. Je reçois un mail, je ne veux pas que se soit l'Inconnu.

Inconnu

À :

Je suis là

Comme tu n'aimes pas l'atterrissage, ça se voit. James m'a énervé à ronfler je n'ai pas pu faire un somme. Je suis là Madi.

Bises.

C'est encore lui ! Je stresse, je me mords les lèves, mon frère me regarde étrangement, tape l'épaule de mon père et me montre du doigt. Papa me demande si tout se passe bien, je dis que oui. Je déteste mentir mais l'Inconnu est près, si je le dénonce il pourra faire une chose grave soit à moi ou à ma famille. Je ne peux pas... Puis, je ne peux pas dire à personne.... Nos bagages sont enfin là. Nous quittons les portes de sortie de l'aéroport et nous pouvons ressentir le goût perdu de Paris. Papa appelle Clara en même temps que nous allons à un métro de la ville. Nous montons enfin, sans que les portes se referment juste derrière nous, après l'appel fini, Papa nous dit que c'est Clara qui va nous chercher à la sortie du métro. Je hoche la tête, Louka ne fait rien, je ne sais même pas si il nous a entendu vu qu'il est concentré à son jeu. Nous sortons du métro et attendons Clara, je ne l'ai jamais vu. Papa n'arrête pas de regarder à droite ou à gauche en ne pas évitant que Clara ne nous voit pas. Une Mercedes noire se gare vers la gare, une belle femme, cheveux blonds, carré plongeant, yeux bleus, grande, magnifique tout simplement. Papa a de grands yeux vers la direction de la femme. Cette femme se rapproche de nous, elle aussi possède de gros yeux et un beau sourire. Elle arrive et embrasse Papa. Louka les regarde au coin. Papa nous dit :

« - Je vous présente Clara. Chérie, je te présente Madison et Louka je pense que tu ne t'en doutais pas.

- Salut les enfants, heureuse de pouvoir enfin vous rencontrez, nous dit – elle en nous faisant la bise.

- Salut Clara, je dis. 

Four GirlsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant