CHAPITRE 17 : Lui et elle

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Marie :

Figée dans mon lit d'hôpital, je me préoccupe de trois choses. La première est Stéphanie, encore une journée passée sans sa compagnie sans de nouvelles ni de traces. La seconde est l'Inconnu, peut être est – ce qu 'une stupide blague ? Le stress est là, également l'appréhension. La troisième est Matt, je réfléchis à notre histoire, je me refais des scènes. J'aimerais lui parler mais je n'ose pas, je l'ai laissé, je l'ai blessé, je lui ai mit un gros coup de coup dans le cœur, punaise ça me déchire ! Il était gentil avec moi, il a tout fait pour me rendre heureuse. Je ne me préoccupe même pas de ma santé tellement que je pense, le Docteur Marconien va venir pour vérifier que j'ai assez d'oxygène. Des pas retentissent dans le couloirs et s'arrêtent tout un coup, vu que je suis une curieuse, je regarde vers ma porte mais j'aurais pas dû ! Maman et le Docteur Marconien s'embrassent devant ma porte en essayant de se cacher ! Tout un coup ma porte s'ouvre c'est eux. Je ne peux attendre que ce médecin s'en aille que les mots que je souhaitais dire Maman sortent de ma bouche avant même que le médecin puisse dire un mot sur mon état :

« - C'est vrai que l'hôpital est le meilleur endroit pour s'embrasser, pas discret je trouve devant la porte de chambre de la fille. »

Les deux sont figés, ils n'osent plus parler ni faire un geste mais ma mère bouillit, son visage est rouge, je sens que j'ai causé un incendie chez elle. À ma plus grande surprise, son visage reprend ses couleurs naturelles, le médecin tousse et fait son rôle :

« - Faisons le test. »

Il m'enlève mon dioxygène, je prends une grande bouffée d'air, punaise qu'est ce que cela fait du bien de respirer naturellement. Ma mère me fixe avec ses gros yeux. , je n'aurais pas du dire ça mais c'était plus fort que moi. Je respire encore normalement sans de difficultés. Le docteur reprend :

« - Votre respiration est normale, c'est un point positif mais nous allons vous faire des examens au cœur, voir si il y a une anomalie vu le grand malaise que vous avez réalisé. Je reviens tout à l'heure pour les examens. »

Il claque la porte, la tête de ma mère se tourne vers la mienne. La dispute peut commencer :

« - Comment peux – tu oser dire des choses pareilles devant un inconnu ? Je ne t'ai pas élevé comme ça je pense non ? Si c'est le cas, tous mes efforts sont tombés à l'échec !

- Maman, c'est vrai que devant ma porte de chambre est l'endroit idéal pour s'embrasser, je vous ai vu, vous avez prit le risque, vous assumez maintenant. Alors, c'est quand le déménagement ? »

Ma mère ne dit rien mais elle s'en va de ma chambre sans un mot prononcé. C'est peut être dur ce que j'ai dit mais c'est la réalité et ma mère m'a fait tant de mal que je lui redonne cette souffrance. Jamais, je n'aurais cru que cette relation entre ma mère et moi soit assemblée d'injustice, du mal, du mensonge. Avant quand j'étais petite, nous jouions beaucoup, je me confiais auprès d'elle mais depuis mon entrée en seconde, c'est horrible. Les humiliations devant mes amies, le mal qu'elle m'a apporté, jamais nous retrouverons notre si belle complicité. Dommage Maman, j'ai essayé tu sais. 

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