CHAPITRE 41 : Restes

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Madison :

Dans la salle d'attente, ne reste seulement Louka, Papa, Clara, José, Claire et moi. J'en ai marre, de ne plus le voir, de ne pas le toucher me met dans un état que je ne pourrais pas expliquer. Il me manque... Certes ça ne fait qu'un jour que nous sommes ensembles, mais que la relation datte d'un jour ou de trois ans, ça ne change rien quand vous ne savez pas si votre petit – ami va s'en sortir. Est ce que l'Inconnu a quelque chose à avoir ? Je n'espère pas...

La nuit se passe, sans aucune nouvelle de Romain, c'est interminable ! Je n'arrive pas à dormir, Papa et Louka dorment. Le matin, le soleil commence à se lever, j'ai des énormes cernes, je n'ai pas fermé l'œil de la nuit. Judith arrive :

« - Bonjour, nous avons pu rester avec Romain, il ne s'est pas réveillé puis ils vont l'opérer, ils ont effectué des analyses et des radios cette nuit...

- Ils vont l'opérer où ? Demande Claire

- Il a eu un choc crânien, ils m'ont dit que ça.

- Va – t – il s'en sortir ? Demande José

- Je ne sais pas mais je l'espère de tout cœur.

- C'est quand qu'on pourra le voir ? Je demande

- Je ne sais pas Madison, désolée... »

Je dois encore me rassoir sans le voir ni le toucher, bats toi Romain. J'ai si peur du résultat de l'opération et si ça empirait son cas ? Va – t – il mourir sur la table d'opération ? Arrête de te faire des films, Madison.

Mathis revient auprès de nous à quatorze heures, il nous informe que Romain va se faire opérer dans une demie – heure. J'inspire tout doucement pour diminuer mon appréhension. Claire se met à pleurer et sort de la salle d'attente, Clara me dit que c'est la première fois qu'elle voit sa mère pleurer.

Il est quinze heures, Romain est en train de se faire opérer... J'ai peur. Je stresse. Je pleure. Jamais je ne le dirai assez mais punaise qu'est ce que je l'aime.

Il est dix – huit heures, nous n'avons eu aucune nouvelles, j'en ai marre, je me précipite vers le bureau où se trouvent les secrétaires :

« - Ça fait des heures que nous attendons des résultats de Romain Mérone ! Pourquoi personne ne nous dit rien ?

- Calmez – vous, Mademoiselle c'est au service médical qu'il faut demander, nous ne sommes pas de médecins donc retournez à votre place, me répond la secrétaire.

- Viens là Madison, me prend Mathis en me disant de me calmer. »

Je refonds en larmes, j'ai si peur. 

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