CHAPITRE 33 : Impossible...

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Marie :

« - Marie parles de ta lecture en cours à Raphael, me propose ma mère qui ne s'intéresse jamais de mes lectures et de moi

- Je n'ai pas le temps de lire et depuis quand ça t'intéresse ? Je lui demande

- Marie... souffle Maman. »

Raphael ne dit rien, il a l'ai gêné, il doit penser :

« - Mais qu'est ce que je fais là ? Sa fille est folle ! »

Mais je m'en fiche, je dis et pense ce que je veux. Je m'imagine aux côtés de Madison, Alyssa et Jenny. J'aimerais tellement me lever de table, mettre mon manteau et mes chaussures, de sortir et de prendre le premier métro pour les Champs Élysées. Mais je sais que quand je reviendrais, ma mère me crierait mais d'un point. Je pense à Stéphanie, je veux allumer la télévision et voir si il y a des autres informations. C'est ce que je vais faire même si ma mère ne veut pas, je me lève et allume la télévision. Maman allait dire quelque chose mais se tait et se remet à parler avec Raphael. Je mets une chaîne d'information :

« - Si vous venez de nous rejoindre, aujourd'hui édition spéciale sur la jeune Stéphanie enlevée et tuée...

- MAMAN !!! »

Je hurle et fonds en larmes. Stéphanie ne peut pas être morte, non ! Je ne peux pas vivre sans elle, je ne peux pas aller au lycée sans elle, je ne peux pas ! Je ne peux pas ! Ma mère va vite me rejoindre et me serre dans ses bras, Raphael se lève également et essaie de me réconforter. Non ! Je pleure, je pleure je pleure... C'est impossible... Comment vais – je vivre sans elle ? Maa mère verse des larmes aussi mais c'est comme si on enlevait une partie de moi. Je suis si bouleversée par la nouvelle que je m'écroule au sol. C'est horrible ce qui m'arrive, ma pauvre Stéphanie, tu n'as pas pu réaliser tes rêves comme devenir ingénieure informatique, de sauter en parachute, jamais tu ne pourras passer ton permis, passer ton BAC, trouver l'homme qui comblera ton cœur, te marier, d'avoir des enfants... Jamais tu ne pourras faire cela et pleins d'autres choses. Je suis désolée Stéphanie, je t'aime...

Il est plus tard, je pleure toujours, je décide d'appeler Samantha pour la soutenir dans cette épreuve :

- Allô Samantha. Comment allez – vous ?

- Male Marie et toi ? Je ne peux pas me dire que jamais je ne reverrai ma fille, jamais je ne pourrai revoir son si joli sourire. Bob aussi est mal et ne fait que pleurer, moi aussi.

- Moi aussi Samantha, toutes les condoléances.

- Bon courage Marie. »

Elle raccroche et je refonds en larmes. 

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