Four Girls

CHAPITRE 49 : Elle est si perturbée

Marie :

Assise dans le commissariat, pleins de questions se posent dans ma tête :

« - Pourquoi l'avoir fait passer pour morte ? Est – ce que l'Inconnu fait parti de cette histoire ? »

Maman me dit de ne pas m'inquiéter mais je ne comprends pas, cette histoire est illogique. Normalement ces histoires passent dans des films ou séries mais aujourd'hui c'est devant moi et ça me touche car c'est ma meilleure amie qui est la victime. Nous attendons avec impatiente tut se qui s'est passé. Elle m'a tant manqué, je suis très heureuse de la savoir en vie et plus avec cet abruti. Deux heures plus tard, Stéphanie, Samantha, l'avocat et l'Agent sortent de la pièce. Ils parlent encore un peu et se serrent la main. Mon amie et sa mère arrivent dans notre direction :

« - Tout le monde sait que Stéphanie est vivante mais les policiers ne souhaitent pas dire qu'elle est revenue à Paris. Nous la cacherons et voudrez – vous que Stéphanie reste avec vous ? Si cette personne revient chez nous, ce sera le drame. Nous quitterons également la maison pour un hôtel puis notre maison sera surveillée.

- D'accord si c'est pour la sécurité de tout le monde, nous accueillerons Stéphanie avec grand plaisir, termine ma mère. »

Samantha remercie ma mère, je souris à Stéphanie. Nous montons vite dans la voiture pour que personne ne voit mon amie. Nous allons à la maison puis une fois arrivée, nous installons Stéphanie. Samantha part en laissant un énorme baiser à sa fille. Stéphanie se réfugie dans ma chambre, dès que je lui parle, elle ne me répond pas. Elle doit être encore perturbé de la situation et de ce tout ce qu'elle a subit car en voyant sa blessure, j'ai de la peine pour elle. Qu'elle ne me parle pas me chagrine mais elle doit rester seule et je le comprends parfaitement. Elle m'a tant manqué et de la voir me fait si plaisir.

Maman prépare le dîner et ne me parle pas. Elle m'énerve quand elle fait ça !

Il est l'heure du dîner, Maman a préparé le repas favoris de Stéphanie : des pates bolognaises. Stéphanie accepte et ne dit aucun mot du repas, dès qu'elle eut fini son repas, elle retourne s'isoler dans ma chambre. Maman me dit seulement :

« - Elle est perturbée la pauvre... Cela va être compliqué de ravoir une vie normale d'adolescente.

- Oui, elle me fait de la peine, j'ajoute. »

J'aide ma mère à débarrasser la table, elle me remercie mais c'est normal que je l'aide. Je passe devant ma chambre et je regarde discrètement Stéphanie, elle est assise sur mon lit, sa main sur son bras en fixant mon armoise qui se trouve en face de mon lit. Elle tourne la tête et me regarde puis se met à pleurer. Je rentre dans la pièce pour la serrer dans mes bras, c'est la première fois que je la vois si désespérée, je suis là pour l'aider à aller mieux et à se reconstruire.