Mon Boss Son Bebe Et Moi. Tome 1 Et 2 [Autoediter Sur Amazon]

Chapitre 5.

J'arrive à l'accueil essoufflée, j'ai mis du temps à réaliser, ce qu'il avait dit, ce type fait réellement froid dans le dos, et je ne veux pas avoir à entrer en guerre contre lui, s'il cherchait à me faire peur et bien c'est réussi.

-Enfin, suivez-moi je suis pressé de partir d'ici je ne supporte pas les hôpitaux.

Sympa. Mais je vais me retenir je ne vais pas exploser ici. Non Andréa, patience, tout vient à point à qui sait attendre, je vais attendre d'être seule avec lui pour exploser, et je ne vais pas me gêner pour le remettre à sa place, même si j'ai choisi d'éviter les conflits, je ne laisserais personne me manquer de respect et encore moins me traiter comme un moins que rien.

La pluie s'est arrêtée et lentement les activités reprennent, New-York après la pluie, rien ne semble arrêter cette la pluie.

-Vous êtes en retard.

-De quoi, une minute ?

-Je déteste qu'on me fasse attendre, pas même d'une minute. J'espère m'être fait comprendre.

Pourquoi il me parle comme si j'étais une petite fille ? Je ne suis pas sa petite fille et encore moins une de ces employés.

-Non croyez-moi je n'ai rien compris, et je ne pense pas avoir envie de comprendre vous êtes quoi un maniaque de la ponctualité, rassurez-moi vous n'êtes pas par hasard le frère jumeau de Christian Grey ?

-Je ne vous...

-C'est moi qui ne vous permet pas, écouter oui, je me suis fait inséminée votre embryon, oui peut-être dans neuf mois je vais vous remettre votre bébé mais si je dois réellement vivre avec vous.

-Vous allez vivre chez moi pas avec moi.

-Et elle est où la différence ? Nous allons nous respecter Monsieur Kreighton ou ce sera à vos risque et périls.

-C'est une menace ?reprit-il d'une voix à vous donner la chair de poule. Je n'aurais pas dû lui parler de la sorte mais j'ai besoin de respect ,mais je ne pense pas qu'il en soit capable ,il a déjà une opinion bien définie sur moi ,je l'ai compris à la seconde ou il a parlé de l'argent ,ça me chagrine qu'une personne puisse penser cela de moi, oui c'est vrai je vais prêter mon utérus à cette homme pour qu'il ait son enfant ,c'est une solution extrême sans doute ,pour de l'argent je ne le nie pas mais j'ai mon histoire et je ne permettrai à personne de me juger et de me regarder de haut, je ne laisserais personne m'humilier.

-Je ne vous menace pas, je serais incapable de faire du mal à un bébé innocent, même si ce n'est pas le mien, mais arrêtez de me traiter comme une de vos subalternes et même si je l'étais je mérite un peu de respect vous ne croyez pas ?

Autant allez jusqu'au bout, je retiens ma respiration. Il va sans doute me sortir une remarque désobligeante qui va me faire sentir plus mal que je ne le suis déjà. Mais il fallait que ça sorte.

-C'est votre ressentis Mademoiselle Hernandez ? demande-t-il d'une voix calme.

-J'énonce juste les faits Monsieur.

-OK, je vais faire comme vous l'avez dit, vous respecter. Dit-il avec une note de sarcasme, mais ne pensez plus jamais à me menacer, vous risquerez de le regretter amèrement.et ça croyez-moi ce n'est pas une menace.

Il donne deux coups à la vitre qui se baisse instantanément.

-Ramenez nous à la maison Carlos.

-Oui Monsieur.

-Non attendez, je ne peux pas partir de chez moi de cette façon, je n'ai aucun vêtement, rien de rien sur moi. Et je dois aussi prévenir ma colocataire elle risquerait de s'inquiéter. On ne déménage pas dans une autre maison sans au préalable prévenir un proche.

-Cela ne peut pas attendre demain je suppose ? Carlos nous allons ...votre adresse mademoiselle Hernandez.

-Je vis dans les Queens.

-Les Queens ? Vous êtes sérieuse ?

-Oui très sérieuse.

-Et à quel niveau ?

-A l'entrée du comté pas loin de la principale ligne de métro.

-Et bien Carlos vous avez entendu. Allons-y.

Il ne me regarde plus, notre ^petite confrontation ne semble pas avoir ébranlé quoi que ce soit en lui bien au contraire.

******************************

-Vous savez que je déteste attendre alors tachez de faire vite Mademoiselle.

Je ne relève pas, je récupère mon gilet et descend de la voiture les lumières de la maison sont allumés, Letty est déjà rentré. J'espère que cette nouvelle situation ne va pas lui poser de problèmes à moi ça m'en pose déjà, elle est ma meilleure amie et la seule famille qu'il me reste, vivre loin d'elle ne sera pas facile et encore je ne le veux pas.

- Andrea t'est devenue Millionnaire.

-Tu m'as vu arrivé ?

-Difficile de louper ça, alors ça s'est bien passé ?

Bien passé ? J'ai envie de pleurer.

-Oh Letty ce type c'est le diable en personne.

-Pourquoi tu dis ça ? Il t'a fait du mal ?

-Non pas vraiment, c'est juste que je ne sois pas sûre d'avoir fait le bon choix, il a une manière de me parler et de me regarder que je ne supporte pas.

-Tu veux bien m'expliquer, je ne comprends vraiment rien.

-Il est arrogant, condescendant, il n'arrête pas de me rabaisser, m'humilier et de surcroit il veut que j'aille vivre dans sa maison.

-Pardon ?

-Eh oui, c'est pour ça qu'il m'a ramené, il a je crois peur que je m'enfuis avec son bébé. Je devrais le rassurer sur ce là, aucun risque que je m'attache à un enfant qui n'est pas le mien et encore l'enfant d'un homme comme lui......

-Tu vas vraiment partir ?

-Je n'ai pas vraiment le choix, j'ai signé un contrat.

Je n'ai pas besoin de la regarder pour savoir que la nouvelle ne lui fait pas vraiment plaisir.

-Je suis désolée.

-Tu viens, si c'est pour ton travail, on n'a pas vraiment le choix et tu seras toujours à New-York, alors on se verra, ce n'est pas comme si tu partais vivre en antarctique, alors ce n'est pas encore un énorme problème, mais qui va veiller sur toi.

-Je crois que je peux me débrouiller. Fis-je un tantinet vexé.

-Tu crois ? reprit-elle avec un sourire. Je te taquine, je suis la première à reconnaitre que tu es forte.

Elle m'aide à plier certains vêtements, le nécessaire.

Je ne pense pas prendre beaucoup de vêtements, j'aurais l'impression de quitter ma petite maison pour

Toujours ce qui n'est pas le cas.

-Viens par là.

Letty me sert dans ces bras.