Chapitre 26.

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Il me prend la main et m'aide à monter à l'avant de l'hélicoptère. Il me rejoint quelques minutes plus tard. Est-ce qu'il sait que j'ai peur du vide, que je n'ai aucune envie de m'écraser ? Le sait-il ?

—Tu seras mon copilote. dit-il avec un sourire en coin et en me mettant un casque. Détends-toi tu es en sécurité avec moi.

Je le regarde subjuguée par cette facette de sa personnalité, il semble si imperturbable. En deux mois j'ai eu affronté tellement de changements.

—Tu es prête ?

Il manipule habilement la ceinture et me la passe pour que je ne sois pas trop serrée.

—Pas vraiment, c'est la première fois que je serais copilote.

Il se relève au même moment, son visage est très proche du mien, son eau de toilette mélangé à son odeur musqué me chatouille les narines, ses yeux dans les miens, ces yeux qui me disent tellement de choses, j'ai le souffle coupé, j'ai l'impression que l'air est chargé d'électricité. Mais il se relève au même moment.

—Ne t'inquiète pas tu seras parfaite, ce que tu as à faire c'est de profiter du spectacle. Nous allons survoler Athènes, à cette heure la ville est magnifique.

L'hélicoptère décolle au même moment, une fois la première sensation de peur passée, je peux profiter du spectacle qu'offre Athènes aux premières heures de la nuit, les lampadaires qui clignotent au loin, les immeubles illuminés de mille feux. Ce n'est pas une ville qui a énormément d'immeuble au contraire, mais elle reste magnifique, les maisons à étages même de loin sont magnifiques, les ruelles encombrées de passant, je suis heureuse d'être sortie finalement, le spectacle en valait la peine.

—C'est beau pas vrai ?

—Très. Dis-je dans un murmure, envoûté par cette beauté unique et sans nom.

Le trajet dure approximativement vingt minutes, jusqu'à une colline assez élevée, Il ôte sa ceinture et se tourne vers moi.

—Je vais devoir te bander les yeux.

Je me laisse faire sans protester, il m'aide ensuite à descendre de l'hélicoptère.

Il me guide et on marche un moment.

—Prête ?

—Oui.

Il me retire le bandeau.

—Bienvenue A l'Acropole d'Athènes.

 



L'Acropole, un monument historique de la ville, j'ai fait des recherches sur le net, avant de venir en Grèce et je l'ai vu de nuit mais là, c'est juste irréel.

L'Acropole est illuminée de mille feux, plusieurs vases contenants d'énormes bouquets de fleurs, des roses, des lys et des lilas, l'endroit ressemble à un jardin féerique.

Une magnifique table a été dressé au centre, Hank me prend le bras et m'y emmène, j'ai beaucoup de mal à détacher mon regard de l'Acropole, comment a t'il fait ça ? Et en combien de temps.

Il aurait dû me laisser le temps de me changer, car un jean et un T-shirt ne correspondent pas vraiment à cet endroit féerique.

Il me tire la chaise.

—C'est vraiment spectaculaire. Dis-je dans un souffle.

—Je suis contente que ça te plaise, je ne connais pas vraiment tes fleurs préfères alors j'ai pris de tout.

C'est trop mignon.

—Je n'ai pas vraiment de fleurs préférées, je les aime toutes. Je ne vois pas l'intérêt.

Oui, c'est quelque chose que ma mère m'a laissé son amour des fleurs, elle voulait s'offrir un magasin de fleurs et je tiens à réaliser son rêve, même si elle n'est plus là, elle m'a offert énormément d'amour et ne m'a jamais traité autrement que comme sa fille légitime, même si je ne le suis pas.

Parfois je me demande qui je suis vraiment, qui est ma famille, qui était cette jeune femme qui était avec moi, j'ai peut-être des frères ou des sœurs.

—Je voulais m'excuser pour Ce qui s'est passé cet après-midi. Je n'avais pas à te parler de ces façons. Je suis sincèrement désolé.

Il a l'air tellement sincère que ce serait un crime que je continue à lui en vouloir, Après tout c'est normal qu'il se soit mis dans cet état, le mot était vraiment flippant, et la personne qui m'a envoyé ça, est vraiment cinglée.

Je pencherais plus sur une mauvaise blague, mais une partie de moi ne veut pas croire que ce soit une blague car il y'a bien eu l'incident des médicaments, Quelqu'un a vraiment essayer de me faire disparaître, moi et les bébés.

Quelqu'un a essayé de me faire disparaître.

J'ai des sueurs froides rien qu'en y pensant.

Il me prend la main et l'embrasse tout doucement, en me faisant revenir sur terre.

—Tu as faim ?

—J'ai toujours faim. Tu le sais.

Il soulève le couvert, une délicieuse odeur de rôti, et de gratin de pomme de terre s'échappent.

Mon estomac se met à gargouiller. Hank me sert et s'assois en face de moi.

J'attaque le repas presqu'immédiatement, c'est vraiment trop bon. Hank m'observe, en se contentant de boire un verre de vin.

—Tu n'as pas faim ? Je lui demande.

—Si.

—Alors mange, je vais me sentir vraiment mal, si je suis la seule à manger.

—Ne t'inquiète pas.

—Si ça m'inquiète.

—J'aimerais te poser une question. Avant de manger. Je peux ?

—Bien sûr.

— Épouse-moi Andréa.

Quoi ?

Mon Boss Son Bebe Et Moi. Tome 1 Et 2 [Autoediter Sur Amazon] Où les histoires vivent. Découvrez maintenant