Chapitre 22.

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Je vais chercher Andréa, j'aurais dû la prévenue que nous partions directement à Athènes, Mykonos n'était qu'une étape et à la ville, je serais beaucoup plus tranquille, elle sera entre les mains de spécialistes, et pour sa sécurité à Athènes ce sera plus facile.

Comme je m'y attendais Andréa est déjà endormie. J'allume la lumière, j'ai l'habitude de passer la voir avant d'aller me coucher. Elle semble tellement calme et paisible, son bras est légèrement pendu de l'autre côté du lit.

Je prends son bras et j'ouvre la couette pour la déposé.
Une tâche rouge sur sa couette attire mon attention, je retire immédiatement le drap.

Ce n'est pas vrai, elle est train de saigné, et elle a perdu beaucoup de sang.

Je sors dans le couloir alarmé.

—Rosa, Rosa.

Celle-ci arrive en courant.

—Appelez-moi le médecin tout de suite.

Je panique, je n'arrive pas à comprendre ce qui vient de se passer, Andréa est là, inconsciente, sûrement en train de perdre le bébé.

Le médecin arrive quelques instants après. Je le conduis près d'elle.

—Elle est évanouie. Je vais lui faire une injection pour arrêter l'écoulement et ensuite nous l'amènerons à l'hôpital car d'ici je ne peux rien faire, on va seulement espérer qu'elle ne perde pas le bébé.

Je vais me changer, une ambulance arrive quelques minutes après, et Andréa est évacué à l'hôpital. Comment est-ce que j'ai pu laisser sa arrivé, pourquoi je ne suis pas rentré avec elle ? Si elle perd le bébé où qu'il lui arrive quelque chose, je ne pourrais jamais me le pardonner.

L'attente à l'hôpital est insoutenable, voilà une bonne heure qu'elle est avec le médecin et il ne me dit rien.

J'interpelle plusieurs médecins mais aucun d'entre eux n'est susceptible de me dire comment va Andréa. Je vais devenir fou si on ne me dit pas comment ils vont dans les cinq prochaines minutes. Est-ce que mon enfant va mourir ? Est-ce que je vais le perdre alors qu'il est tout ce que j'ai toujours voulu et que je veux. Je veux avoir cet enfant, je veux devenir père.

—Hank ?

Je me retourne vers le médecin.et je me lève immédiatement.

—Comment vont-ils ?

—Heureusement vous êtes arrivé à temps, quelques minutes plus tard, Elle perdait le bébé.

—Ils vont bien ?

—Tous les deux sont hors de danger, enfin tous les trois.

Tous les trois ? Je regarde le médecin l'air ahuri, je ne comprends pas. J'ai bien entendu, mon cerveau a cependant énormément de mal à enregistrer. Tous les trois ?

—Comment sa tous les trois ?

—Ce sont des jumeaux. Toutes mes Félicitations Hank.

Des jumeaux, deux bébés, deux enfants.

—Ils sont hors de danger maintenant.

—Et Andréa comment va-t-elle ?

—Elle est endormie, il va lui falloir beaucoup de repos, puisqu'une grossesse gémellaire est encore plus risquée qu'une grossesse normale. Elle est tombée enceinte par insémination n'est-ce pas ? C'est tout à fait normal dans ce genre de situation.

—Comptez sur moi, pour les sept prochains mois elle ne quittera pas son lit faite-moi confiance. Je peux la voir ?

—Oui bien sûr mais ne la réveille pas, elle a besoin de beaucoup de repos. Elle est encore faible et toi se remettre de la transfusion.

Je remercie le médecin qui m'emmène.

Andréa est endormie paisiblement, une main sur son ventre. J'ai encore du mal à réaliser qu'il y'a deux bébé dans son ventre.

Je m'assois à côté d'elle, et je la regarde dormir, son autre poing est fermé, encore une fois, sa ressemblance avec Ariane est troublante.

Je lui caresse doucement les cheveux, je suis si heureux qu'elle et les bébés aillent bien, si je les avais perdus tous les trois ce soir, le monde se serait effondré pour moi encore une fois. J'ai peut-être du mal à le reconnaître mais Andréa a bouleversé ma vie, elle et sa maladresse, son franc-parler, elle est un vrai rayon de soleil et imaginé ma vie sans elle m'est maintenant tout simplement impossible.

Colin a sans doute raison je suis un égoïste, je le serais pour nous quatre. Je ferais le nécessaire pour qu'on soit heureux. Je peux lui offrir une vie heureuse entouré d'amour. Je sais dans le fond qu'elle s'est inexorablement attaché à mes enfants et moi je lui offre la possibilité de les élever.

—Annie...murmure-t-elle.

Je me rapproche d'elle, pensant qu'elle est réveillée, à ma grande surprise elle est toujours endormie, elle parle dans son sommeil.

—Rends moi monsieur papillon. Elle parle comme une enfant. Un souvenir d'enfance.

Qui est cette Annie ?

Mon Boss Son Bebe Et Moi. Tome 1 Et 2 [Autoediter Sur Amazon] Où les histoires vivent. Découvrez maintenant