Chapitre 27.

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L'inconnue.

—Maman, maman ou est tu ?

Ici ai-je envie de lui dire mais aujourd'hui, j'ai vraiment envie de rester seule dans la chambre de ma fille.

Tout est comme avant, rien n'à changer, je n'ai pas voulu qu'on touche à quoi que ce soit.

Cela fait vingt ans que j'ai perdu ma petite Mélodie, si elle était là, aujourd'hui aurait été son vingt-troisième anniversaire, elle serait peut-être mariée à cette heure ou peut-être aurait-elle un fiancé. Mais le destin me l'a cruellement arraché en mettant fin à sa vie.

Je n'aurais jamais dû la laisser partir ce jour-là, j'aurais dû partir avec elle, on serait parties toute les deux, j'aurais préféré cela que de vivre avec cette douleur cuisante pendant si longtemps.

Oui j'aurais préféré partir avec ma petite fille.

—Maman.

La porte s'ouvre au même, Mon fils est sur le pas de la porte.

—J'étais sûre que je te trouverais ici.

Il vient vers moi et me prend dans ces bras.

—A moi aussi elle me manque ma petite sœur, cette journée est toujours très difficile pour moi, alors j'imagine pour toi. Cela doit être vraiment dur.

Je balaye du regard la chambre de petite fille, je me rappelle Mélodie quand elle sautait sur ce lit. Après avoir joué toute la journée, quand elle me demandait de la bercer ou de lui raconter des histoires, quand elle blottissait sa tête brune contre moi, je ne me retiens plus, des larmes commencent à couler.

—Pleure maman si ça te fait du bien, Mélodie ne t'en voudras pas tu le sais.

Oh que ferais-je sans toi ? Mon fils.

Mon fils est resté à mes côtés, me soutenant et m'aidant, il est resté fort et aujourd'hui il est ma plus grande joie.

 



Andréa.

J'ouvre la bouche, pour parler mais aucun son ne parvient à sortir. Il vient de dire quoi ?

—Je...je ....

Il quitte sa place et vient s'agenouiller devant moi, il tient un écrin dans sa main avec une magnifique bague. Mon cœur n'arrête pas de battre furieusement. Mes joues sont brûlantes.

—Épouse moi Andréa, je serais le plus heureux des hommes si tu acceptais de devenir ma femme.

Non ça ne peut pas être en train d'arriver, on n'est même pas ensemble. On n'a pas une vraie relation, juste quelques baisers échangés. Je reconnais qu'il fait battre mon cœur plus vite, j'aime le savoir près de moi, savoir qu'il veille sur moi, savoir que je suis importante à ces yeux. Je dois le reconnaître je suis amoureuse de lui. Mais de là à l'épouser il y'a un monde.

Comment puis-je l'épouser, alors que je ne suis même pas sûre que mes sentiments soient partagés.

—Hank, comment ça t'épouser ?

—Je veux que tu deviennes ma femme. Dit-il calmement.

—Hank on n'épouse pas sa mère porteuse, ça ne se fait pas.

Il me regarde en riant.

—Pourquoi cela ne se ferait pas ?

—Premièrement car tu n'as pas de réels sentiments pour moi.

Il se lève et me recouvre d'un regard impénétrable.

—C'est faux, sinon je ne te ferais pas cette demande. Je ne me marierais pas si je n'étais pas sûre de ce que je ressens pour toi.

Il prend une mèche de mes cheveux entre ces mains et prend mon visage entre ces mains. Il sonde son regard au mien.

—Deuxièmement. On ne vient pas du même monde, je suis une pauvre jeune fille du Bronx, je n'ai rien à te donner.

Il pose ces lèvres sur les miennes, juste un cours instant avant de me répondre.

—Tu me donneras ton amour, et une famille, c'est le plus important pour moi.

Mon amour. Qui lui a dit que j'étais amoureuse de lui, par moment son trop plein de confiance en lui est réellement agaçant.

—Épouse moi Andréa, À nous quatre nous serons très heureux, toi, moi et les jumeaux. Pourquoi ne veux-tu donc pas ?

Ce n'est pas que je ne veux pas. J'ai juste peur de ne pas être à la hauteur, nous ne venons pas du même monde

—Bien sûr que je le veux, bien sûr que je veux t'épouser, j'ai juste très peur de ne pas être à la hauteur, mais regarde -moi. On se demande comment et par quel miracle tu t'intéresses à moi.

—Moi, je ne vois qu'une jeune femme belle et magnifique, avec un cœur en or, tu seras à la hauteur, nous serons tous les deux à la hauteur.

—Je ne suis pas celle qu'il te faut Hank.

—Et moi je dis si, tu es celle qu'il me faut, s'il te plaît Andréa.

Il dépose un baiser sur mon front.

—Ce que je veux c'est t'avoir à mes côtés aujourd'hui et pour toujours, jusqu'à ce que la mort nous sépare Andréa, je te protégerais, tu seras heureuse avec moi.

Je n'en doute pas, je serais heureuse avec toi, n'est -ce pas qu'on est heureux en étant avec la personne que l'on aime. Mais il y'a encore cet énorme ombre au tableau Je ne suis pas encore sure.

—Ne me demande pas de t'épouser car je lui ressemble.

—Ça n'a rien à voir avec Ariane. Andréa elle a été très importante pour moi. Mais j'ai dépassé tout ça. C'est toi que je vois, pas elle.

—Je ...

—C'est oui ? Dit-il en souriant.

— Relève -toi s'il te plaît.

—Tant que tu ne diras pas oui ....

—C'est oui.

Son visage s'illumine alors d'un sourire, il se relève et me regarde un moment avant de glisser la bague à mon doigt, cette bague qui a la taille d'une noisette, cette bague est magnifique, je suis vraiment fiancée.

Il m'étreint un moment avant de m'embrasser fougueusement, me faisant oublier toute mes peurs, et toutes mes craintes.

Mon Boss Son Bebe Et Moi. Tome 1 Et 2 [Autoediter Sur Amazon] Où les histoires vivent. Découvrez maintenant