Chapitre 21.

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Andréa.

—Je veux apprendre à te connaître Andréa.

—Tu sais déjà tout de moi. Je balbutie.

—Juste ce que tu as accepté de me montrer, je veux connaitre ta vie. Partagez tes peurs, ton enfance. Que tu me parles de ta vie, de tes amours, de ce qui se passe dans tes yeux. Je veux comprendre le mystère que cachent ces yeux émeraude.

—Ne m'en demande pas tant.

—Pourquoi ? Pourquoi tu t'évertues à me fermer la porte de ton cœur.

—Car tout ça n'a aucun sens. Tu dois être le premier à le savoir.

—Pour moi ça a un sens.

—Je...

La sonnerie de son téléphone m'empêche de lui répondre.

—Anthéa ? Oui elle est avec moi. Tu t'en vas ? Déjà ? Je vais lui dire dans ce cas.

Il raccroche.

—Anthéa te cherche et je pense moi aussi qu'il est temps que tu rentres.

Oui, il serait préférable que je rentre, Dans le confort de ma chambre, je pourrais peut-être réfléchir à ce qui vient de se passer.

—Et toi ?

— C'est ma fête, je ne peux pas partir et laisser mes invités, et en plus je dois voir des partenaires. Et Andréa j'aimerais avoir une réponse.

—Une. Une réponse ?

—Oui. Je veux savoir de quoi tu as tant peur.

J'ai peur de beaucoup et en partie de toi. De ce que ce brusque revirement veut dire.

 



Hank.


—C'est bon ?

—Pas encore, elle ne m'a rien répondu.

—Tu es sûre de ce que tu fais ?

—Sûr et certain.

—Hank ?

—Ne dis rien Colin s'il te plait.

— Si elle l'apprenait, si elle comprenait le pourquoi tu fais tout ça, elle sera anéantie.

—Colin s'il te plaît, j'offre à Andréa tout ce qu'elle désire, c'est à dire être la mère de mon enfant.

—Oui mais elle veut ton amour, pas être utilisé car elle est la pâle copie de ton grand amour. Tu as choisi cette fille car elle ressemble à Ariane. Tu devrais sans doute lui laisser une chance de trouver le grand amour, c'est égoïste ce que tu es en train de faire.

Je sais bien que ce que je fais est injuste, jamais de ma vie je ne serais capable d'aimer une autre femme qu'Ariane. Mais Andréa a réveillé quelque chose en moi, ce quelque chose devrait être amplement suffisant, amplement pour avoir une famille, offrir à mon enfant une famille heureuse. Et je sais qu'Andrea sera heureuse d'avoir cette vie, être la mère de ce bébé qu'elle aime tant.

—Colin j'aimerais que tu améliores la sécurité autour de la maison.

—Pourquoi ?

—Tania m'a menacé, et je sais très bien qu'avec ce genre de personne il faut s'attendre à tout, je ne tiens pas vraiment à prendre de risque avec le bébé et Andréa je ne me le pardonnerais jamais s'ils leur arrivaient quelques choses.

Colin est le seul à qui je me confie aussi facilement.

—Ce sera fait ne t'inquiète pas. Dès demain matin. Tu auras une maison encore plus sure qu'une forteresse.

—Merci. Je vais rentrer maintenant cette soirée m'a épuisé. Et en plus on a encore un vol de prévu cette nuit.

Direction Athènes. Je vais laisser à Andréa tout le temps dont elle a besoin.

—Oui bien sûr, mais tiens.

Il me tend une petite boite bleue.

—C'est le cadeau qu'Andréa voulait t'offrir. Elle l'a fait tomber dans la bibliothèque.

Je prends la petite boîte et je l'ouvre. J'en sors une cravate bleue.

Ce cadeau m'en rappelé un autre. Un cadeau que m'avait offert Ariane pour mon vingt-sixième anniversaire, l'année de notre mariage.

—Eh bien apparemment la ressemblance ne s'arrête pas là, elles offrent le même cadeau. Siffle Colin.

—Une simple coïncidence.

—Dis-moi Hank, Et si elles étaient de la même famille toute les deux ?

Cette idée m'est venue en tête, tout dans les gestes d'Andréa me rappelle Ariane. Mais Ariane m'a dit qu'elle était la seule fille de ces parents, ils ne sont que deux, elle et Nikos. Donc ça ne peut pas être possible.

—Ariane était fille unique.

—Etsi j'étais toi j'explorerais la piste de la famille Grayson, car tu peux me croire, elles se ressemblent trop.

—Andréa ne veut pas que je me mêle de cette histoire et je ne le ferais pas.

—Comme tu veux. J'espère qu'à ton retour la belle mademoiselle Hernandez te volera ton cœur, car même si tu ne le reconnais pas elle te fait de l'effet. La tête que tu faisais au dîner quand je lui faisais la cour. Mais crois-le ou non, tu n'as besoin d'en arriver là, pas besoin de la manipuler, pas besoin de jouer un jeu, vous pourriez être plus sans avoir à faire ça et il y'a une autre chose,

—Colin...

Comment fait ce type ?

—OK OK mais si elle ne le fait pas et qu'elle découvre la vérité, j'espère que tu la laisseras tenter sa chance avec un autre homme car contrairement à certes, elle n'en laisse pas indifférent d'autre.

Je ne lui réponds rien, je me contente de quitter la pièce. Je suis un égoïste, mais la simple perspective que je laisse Andréa avec Colin ou un autre m'est insupportable. Je ferais tout pour qu'on soit très heureux, elle le bébé et moi.

Mon Boss Son Bebe Et Moi. Tome 1 Et 2 [Autoediter Sur Amazon] Où les histoires vivent. Découvrez maintenant