Chapitre 25

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—Je vais faire doubler la sécurité autour de la maison d'Athènes.

—Pas seulement la sécurité de la maison.

—Tu veux que ta maison ressemble à Guantanamo ou quoi ?

—Si je pouvais je le ferais, cette situation est invivable, d'un côté j'ai Tania et les russes qui je sais n'attendent qu'une occasion pour m'attaquer et d'un autre Lana, j'ai envie de lui tordre le cou.

—Doucement, il ne faudrait pas que tu te retrouves en prison, on aura beaucoup de mal à te faire sortir si tu te fais arrêter pour meurtre. A deux doigts d'obtenir ce que tu as toujours voulu.

—Ce n'est pas drôle.

—J'essaie de détendre, tu dois être sur les nerfs. Et Andréa comment elle le prend ? Tu lui as parlé de Lana.

Lui parler de Lana, pour la stresser, je ne prendrais pas ce risque.

—Elle ne supporte pas d'être enfermer, et chaque jour elle me le fait savoir, je voulais la laisser sortir, mais Il y'a eu les fleurs et la carte.

—Quelle carte ?

—La carte de Lana, elle m'a clairement fait savoir qu'elle a tenté de tuer Andréa et les bébés.

—Waouh. C'est grave à ce point-là ?

Cette fille est une malade mentale.

—Oui tu comprends pourquoi, je suis dans cet état.

—Oui je te comprends, et je ferais le nécessaire pour la retrouver, ta maison sera encore plus sûre que Ford Knox, mais...par rapport à Andréa et aux bébés, ils n'ont pas besoin de stress supplémentaires alors mon cher fait bonne figure et laisse-la sortir de sa chambre.

—Je devrais aller m'excuser, je ne lui ai pas très bien parlé.

—Ok mais pense à ce que je t'ai dit.

J'y pense et sérieusement, Andréa n'est pas responsable de mes erreurs, elle n'a pas à payer pour moi. Qu'elle s'attaque à moi, c'est de ma faute, mais Andréa qu'elle la laisse en dehors de nos histoires. Lana a été l'une des plus grosses erreurs de ma vie. Une erreur que j'ai payée beaucoup trop cher en perdant Ariane, mais maintenant je refuse de perdre Andréa et mes enfants. Cette simple pensée m'est insupportable.





Andréa.

Je dors trop, me dis-je en ouvrant les yeux, je ne sais pas ce qu'ont ces petits monstres en moi. Mais ils m'épuisent et me pompent toute mon énergie. Il y'a aussi mes médicaments, le mélange est plus que soporifique.

—Tu es enfin réveillée, à un moment je pensais devoir appeler le docteur.

Adossé à la rambarde du lit, Hank m'observe avidement, la lumière du soir le rend presqu'irréel, ces cheveux ont pris une teinte dorée Il s'est changé, il porte une chemise blanche. Je dois reconnaitre qu'il est très élégant. Il est sur le point de sortir apparemment.

—Et bien comme vous voyez je vais bien monsieur, puis-je faire autre chose pour vous ?

Ma voix est sèche je l'admets, mais je n'ai pas pu m'en empêcher. Dire que lui il va sortir alors que moi je suis enfermé entre ces quatre murs me révolte.

—Oui tu peux, pour commencer arrête de me vouvoyer, ça m'agace que tu me traites comme si j'étais un étranger.

—Vous êtes mon patron.

—Un patron qui est prêt à tout pour être heureux avec toi, avant ton arrivé dans ma vie, je ne pensais pas me remarier, ou même ouvrir mon cœur à qui que ce soit. Mais je l'ai fait, je suis désolé de m'être emporté, pardonne moi Andy.

Andy, qu'ils arrêtent avec leurs surnoms débiles. Je ne lui permets pas de m'appeler comme ça. Je ne le permets à personne.

—Vous êtes déjà excusé, Monsieur maintenant pourriez-vous sortir s'il vous plaît ?

—Andréa !

Je me lève sans même lui jeter un regard, je n'aurais peut-être pas, car je me retrouve la tête à l'envers.

— Reposez-moi tout de suite.

—Continue de rêver.

Il me trimballe dans la maison et monte les escaliers. Oh mon Dieu je me sens mal. Je vais vomir, qu'il s'arrête.

—Hank, laisse-moi descendre. Dis-je d'une toute petite voix.

—Contente de voir que tu me tutoies à nouveau, Mais non désolé.

—Je te promets que je t'écouterais mais s'il te plait arrête toi j'ai le tournis. Je vais vomir.

Il s'immobilise et me laisse descendre. Nous sommes sur le toit de la maison. C'est la première fois que j'y viens.

—Tu es enfin calmé ? Me demande t'il doucement.

—Oui, dis-je à contrecœur outrée par ce qu'il venait de faire, je n'ai même pas le droit de lui en vouloir en toute tranquillité et de le bouder. Qu'est-ce qu'on fait ici ?

—J'ai quelque chose à te montrer, Tourne-toi s'il te plaît.

Je lui lance un regard noir, avant de me tourner. Oh mon Dieu, c'est quoi ce délire, quoi il est riche à ce point-là, si bien qu'il a un hélicoptère sur le toit de la maison ?

—Un hélicoptère ? Pourquoi faire ?

—Nous allons allez faire un petit tour.

Un tour, sans blague ? Hors de questions que je monte là-dedans.

—Ah oui et où est le pilote ?

Je le regarde, en espérant que cette idée lui sorte de la tête, mais il me sourit avec insistance.

—Juste devant toi.

—Toi ?

—Qui d'autre ? Tu as vu quelqu'un d'autre ici ?

Mon Boss Son Bebe Et Moi. Tome 1 Et 2 [Autoediter Sur Amazon] Où les histoires vivent. Découvrez maintenant