Chapitre 36.

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Andréa.



—Euh je ne sais pas.

Hank qui se tenait en retrait avance jusqu'à moi et pose sa main sur ma taille.

—Ce que ma fiancée essaye de vous expliquer c'est qu'il y'a vingt ans, elle a été retrouvée dans une voiture accidentée avec une jeune femme et la jeune femme s'appelait Debra Canning.

—Oui, je sais, asseyez-vous s'il vous plait. J'ai compris qui vous étiez dès que vous m'avez parlé de l'accident.

Elle nous indique des fauteuils.

— Pardonnez-moi mes mauvaises manières. Voulez-vous quelques choses à boire ?

—Non merci. Dis-je impatiente. Parlez-moi de Debra s'il vous plait, vous voulez dire que c'est probable qu'elle soit ma mère ?

—Non, pas Debra. Mais elle a travaillé pour une riche famille du Connecticut, Les Grayson. Debra devait beaucoup à cette famille, La femme de son patron avait deux enfants, et elle voulait un troisième enfant mais elle a eu des problèmes de fertilité. Alors elle a demandé à Debra d'être leur mère porteuse.

—Les Grayson vous êtes sûre ? Demande Hank à ma place.

—Quoi tu connais une famille Grayson ?

—Oui. Continuer s'il vous plaît. Madame...

—Miranda. Debra a accepté, mais c'est là que tous ces malheurs ont commencé. Elle s'est attachée à la petite, et au moment de s'en séparer, elle a demandé à devenir la nounou de la petite Mélodie.

Mélodie, il y'a une possibilité que je m'appelle Mélodie.

—Ensuite, elle a décidé de s'enfuir avec la petite, je me rappelle bien, les Grayson devaient partir en voyage, Debra avait tout prévu, elle voulait quitter La ville et partir s'installer quelque part avec Mélodie mais malheureusement. Elle a eu cet accident.

En disant cela Miranda fond en larmes, Je serais cette petite fille. Non cela ne peut pas être possible. J'ai l'impression que je suis dans un mauvais film d'horreur.

—Dite moi Miranda, vous vous souvenez du nom des employés de Debra.

—Oui je crois que la dame s'appelait Clara, et le mari Nicolas Senior.

Je me tourne vers Hank en essayant de comprendre où il veut en venir.

—Vous en êtes sûre ?

—Je suis peut-être vielle mais pas sénile jeune homme, je m'en souviens très bien. Tiens j'ai une photo, je vous l'apporte.

Hank commence à faire les cents pas dans la modeste maison. On dirait que c'est lui qui vient de découvrir qui est ces parents.

—Qu'est ce qui t'arrive ? Tu connais une famille Grayson dans le Connecticut, qui pourrait correspondre car à Ce que je vois tu sembles troublé ?

Il ne me répond pas, mais ensuite me demande.

—Andréa, tu connais le nom de la mère de Nikos ?

—Oui elle s'appelle Clara. Dis-je en haussant les épaules. Et alors ?

—Le nom de son père c'est Nicolas Senior, leur nom de famille est Grayson et c'est l'une des familles les plus influentes du Connecticut.

—Tu essaie de me dire quoi par la, que cette dame à qui j'ai serré la main est peut-être ma mère biologique ?

Mais je ne suis même pas sûre de ce que je raconte, Nicole Nikos que je connais est peut-être mon frère, cette famille que je cherche depuis quatre ans, est juste à côté de moi ? Ma mère serait la dame que j'ai rencontrée hier matin,

Miranda revient avec une photo, elle représente une famille un père, une mère, une petite fille de six ans tenant la main d'une autre toute petite et un jeune garçon à leur côté.

Hank prend la photo.

—Tu vois cette petite fille ? Dit-il en me montrant la petite de six ans. C'est Ariane.

Je tombe des nues là.


. Hank.

Colin aurait donc raison, elles se ressemblaient trop de toute les façons, mais j'ai du mal à comprendre, Ariane ne m'a jamais parlé d'une sœur ou encore. Oui mais je suis ici avec elle, je veux être sure. Je l'ai demandé en mariage. Elle a des doutes. Je veux moi aussi me sortir cette histoire de la tête. J'en ai assez. Je veux tourner la page.

Mais je ne peux pas me fier à ça, peut-être que c'est une simple coïncidence. Non dans ma tête, je sais que ce n'est pas une coïncidence, elles se ressemblent trop. Je sais au fond de moi qu'elles sont sœurs, qu'Ariane est Annie, cette petite qu'Andréa appelle tout le temps dans ces rêves. Qu'elles sont sœurs.

Je retourne près d'Andrea, elle a l'air sonné par ce qu'elle vient d'entendre, on se croirait dans un mauvais film d'horreur, ou un soap opéra débile à l'eau-de-rose.

—Je peux garder cette photo s'il vous plait ? Demande-t-elle d'une voix mal contenue.

—Oui bien sûr mon enfant.

Nous saluons la dame avant de retourner à l'appartement.

Andréa s'enferme dans sa chambre, je devrais peut-être aller la rejoindre, je lui ai promis de lui laisser tout l'espace dont elle a besoin, je veux qu'elle me revienne mais pour cela il faut qu'elle sache exactement ce qu'elle ressent pour moi, j'ai peut-être trop vite tenu pour acquis ces sentiments.

Je reste un moment dans mon bureau à travailler, en essayant de me vider l'esprit, par rapport à hier soir, J'ai cru devenir fou en voyant Andréa avec ce jeune homme riant aux éclats.

Mon téléphone vibre au même moment me faisant sortir de mes pensées. Je reçois qui confirme ce que je pensais depuis le début. Elles sont sœurs.

Mon Boss Son Bebe Et Moi. Tome 1 Et 2 [Autoediter Sur Amazon] Où les histoires vivent. Découvrez maintenant