Chapitre 35.

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Andréa.

Comment ça la mort de sa femme ?

—Tais-toi Tania.

Loin d'être impressionné. Tania éclate de rire.

—Non, il ne te l'a pas dit. C'est un petit cachottier, qu'est notre petit chéri.

Notre petit chéri. C'est une blague ? Mais c'est quoi le problème de cette fille.

—Est ce qu'il t'a dit qu'avant de te mettre enceinte. Il sortait avec moi ?

Ils ont été amants.

—Non, il ne te l'a pas dit, C'était passionné et Torride entre nous, il est très chaud notre Chéri. Oui à chaque fois, toutes les raisons étaient bonnes pour qu'il me saute dessus, la dernière fois s'était dans son bureau de New-York, quand j'y repense, j'en ai encore des frissons.

—Et Ariane, tu sais ce qui s'est passé, Non ?

—Je j'interdis de parler d'Ariane je te l'interdis.

J'ai beaucoup de mal, à croire que c'est Hank en face de moi. La colère a complètement déformé ces traits.

—Non c'est parce qu'il l'a trompé et tu sais avec qui ?

Elle, je présume ?

—Lana Monroe. Dit-elle avant d'éclater de rire.

Ça suffit c'est plus ce que je peux supporter.

Je quitte la table, lorsque j'entends des pas se précipiter vers moi.

—Andréa, s'il te plaît attend.

Je ne me retourne pas, je monte dans le premier taxi et je lui demande de me ramener à l'appartement.

Une fois arrivée, je ne me résous pas à monter, je sais que si je monte, il ne tardera pas à rentrer et je devrais le voir et moi je n'ai pas envie de me confronter à lui.

Je passe par le hall et me retrouve de l'autre côté ou se trouve une très grande piscine.

J'enlève mes escarpins et je plonge mes pieds dans l'eau. Mes pensées se calment et je peux enfin me concentrer sur Moi-même. Cette fille Tania, m'a vraiment fait froid dans le dos.

Est-ce qu'elle a dit sur Hank est vrai ? Il a vraiment trompé sa femme avec cette Lana ?

—Mais c'est la belle dame de l'ascenseur.

Cette voix, je me retourne et le jeune homme de l'ascenseur est juste là, tout sourire devant moi.

—Vous allez prendre froid. Dit-il en enlevant sa veste et en me la mettant sur les épaules.

—Merci.

Il s'assoit à côté de moi.

—Une belle femme comme vous, ne devrait pas être triste.

—Est ce que la beauté peut empêcher d'être triste.

—Un bon point pour vous, Mademoiselle....

—Andréa. Je m'appelé Andréa.

—Et moi Ethan. Je suis heureux de vous revoir.

Je me contente de sourire.

—Qu'est-ce qui vous rend triste, c'est votre mari ?

Il fait sûrement référence à Hank. Au même moment mon téléphone à côté se met à vibrer.

—Tiens quand on parle du loup. Dis-je en raccrochant.

Je ne veux pas lui parler.

—Il est débile. Une si belle jeune femme.

—Je n'ai pas envie de parler de lui pour l'instant.

—Alors parlons de vous.

—Qu'est-ce que vous essayez de faire ? Je suis enceinte d'un autre homme.

—Et alors ? On ne fait que parler, j'aime beaucoup me faire des amis.

—Laissez tomber. Qu'êtes-vous faites à Phœnix ?

—Réunion d'affaires et vous ?

—Un truc personnel, lié à la famille.

On se met à discuter de ses affaires, de sa famille. Il est dans l'import et l'exportation. L'héritier d'une famille australienne.

Il me raconte actuellement une anecdote sur les kangourous australiens. C'est à en mourir de rire. Je n'arrive pas à croire que je me sente si bien en sa compagnie et qu'il ait réussit à me faire oublier l'incident du restaurant.

—Je dérange ? Fait la voix glaciale d'Hank. Ses yeux lancent des éclairs, s'il pouvait tuer Ethan avec ces yeux, j'ai l'impression qu'il serait mort un millier de fois.

—Je crois que je vais te laisser, à plus belle Andréa.

Ethan sort de l'eau et s'en va. Sans avoir lancé un regard moqueur à Hank.

Il a oublié sa veste.

Je sors de l'eau et récupère mes chaussures.

—Je t'ai appelé en vain pourquoi n'a tu pas décroché ?

—Je ne voulais pas te parler, j'avais envie d'être seule.

—Ah oui, et ce que j'ai vu c'est ce que t'appelle être seul, t'étais bien en compagnie de...

Comment peut-il se permettre de me faire la morale alors que son ex maîtresse s'est carrément pointée et m'a largué tous les secrets de leur vie intime.

—Ethan au moins n'est pas mon ex petit ami, alors laisse—moi tranquille et va la retrouver.

Son visage se crispe, mais il respire un moment.

—Je suis désolé Andréa, je ne savais pas qu'elle serait présente.

—Je ne t'en veux pas pour ça, j'ai juste besoin de temps et d'espace, tout ça, c'est trop, c'est plus que je peux supporter, toi qui me demandes de t'épouser, la maison, ta vie, et tout ça, c'est plus ce que je peux supporter. Je ne suis même pas sûre de ce que je ressens.

C'est faux, je sais très bien ce que je ressens, je l'aime de tout mon cœur et ça me fait mal, mais j'ai un besoin de le blesser.

—Tu veux me quitter ?

—N...

—Je ne te permettrai pas de te quitter, je te laisse respirer, c'est vrai que tu as besoin d'espace alors je te l'accorde. Bonne nuit Andréa.

Le lendemain on se met en route vers la maison de la famille de Debra, Hank n'a pas dormi à l'appartement, comment je le sais. Il n'est pas rentré après m'avoir souhaité bonne nuit. J'ai attendu mais en vain.

J'observe son profil alors qu'il contemple le paysage aride de l'Arizona. Il a des cernes sous les yeux signe qu'il n'a pas dormi. Ce qui me serre le cœur.

Une fois à la maison de Debra nous sommes accueillis par une dame d'un certain âge.

—Bonjour, vous êtes bien la mère de Debra.

—Oui qui la demande.

—Je m'appelé Andréa, il y'a quelques années j'ai été retrouvé lors d'un accident, le même au cours duquel votre fille est morte...J'étais dans la même voiture qu'elle.

—Tu es la petite fille pour qui Debra a servi de mère porteuse ?

Une mère porteuse ?

Mon Boss Son Bebe Et Moi. Tome 1 Et 2 [Autoediter Sur Amazon] Où les histoires vivent. Découvrez maintenant